Réalisé par David Koepp
Avec
Kevin Bacon, Kathryn Erbe et Illeana Douglas
Édité par Aventi Distribution
« Dans tous les cerveaux, il y a une porte qui ne devrait pas
être ouverte ». Tom, ouvrier dans la banlieue de Chicago, mène
une vie de père de famille tout à fait ordinaire. Lors d’une
soirée entre amis, Tom accepte, par jeu, une séance d’hypnose.
Plus tard dans la nuit, il est assailli par des visions, des
rêves troublants. De jour en jour, il voit toujours davantage
de choses qu’il est incapable d’expliquer, entend des voix
qu’il ne peut ignorer. Inexorablement, sa vie bascule.
Bientôt, les visions de Tom deviennent réalité.
Ce film de David Koepp doit son échec cinématographique à sa
sortie postérieure au Sixième sens. Il n’est
pourtant pas dénué d’intérêt, et grâce à une ambiance très
très prenante et un suspense très bien ficelé, arrive souvent
à égaler voire même dépasser la pellicule de Shyamalan.
L’acteur Kevin Bacon est comme d’habitude crédible et parfait
dans son rôle. Un film à voir pour tous les fans de
fantastique…
Passé la jaquette et la sérigraphie, identiques, sobres, et efficaces, il est temps d’insérer le DVD dans le lecteur, ce qui a pour effet d’afficher le menu 3D avec des petites séquences du film, très bien réussi, malgré les transitions un peu longues à chaque fois. Le gros problème de cette édition est qu’il est impossible de changer les sous-titres et les langues à la volée ! De plus, vous n’aurez que la possibilité d’afficher ces derniers en Français, les sous-titres Anglais ayant disparus en cours de route. Et pour achever le tout, il est impossible de les enlever sur la VO ! Plutôt gênant pour un film aussi récent.
Alors que sur les nouveaux DVD il est possible de passer des
heures sur les bonus, ceux d’Hypnose vont vous laisser une
sérieuse impression d’inachevé. Le making-of qui paraissait
intéressant n’est qu’une vulgaire bande promotionnelle
bourrée d’extraits de la bande-annonce et qui s’adresse plutôt
à ceux qui n’ont pas vu le film (même les furtives séquences
des coulisses du tournage sont inintéressantes). Celui-ci ne
dure en plus que 5 minutes.
Le clip vidéo « Breathe » n’a pas une image exceptionnelle
(comme la chanson qui y est chantée d’ailleurs) et les
nombreux spots TV et bandes-annonces en VF et VO sont aussi
présents dans ce disque. Il reste donc le commentaire audio,
qui relance vraiment l’intérêt de cette section suppléments
grâce à des remarques très pertinentes du réalisateur David
Koepp, sur son travail. Il nous fait remarquer toutes ses
erreurs en en rigolant et explique tous les tracas d’un bon
réalisateur (lumière, lien entre les scènes, etc..)
Malgré quelques petites poussières assez rares et des tons un peu plus clairs que la version cinéma (tout de même assez sombres), la compression est optimale que ce soit au fond de la cave noire ou dehors dans la neige, et le rendu est très appréciable.
On ne peut que donner la note maximale à une telle initiative de la part de Studio Canal. Ce ne sont pas moins de 4 (!) pistes qui permettront de sonoriser le film. Le rendu est, dans les deux formats, excellent, et la distribution dans les différents canaux se fait très bien. L’ambiance sonore participera beaucoup aux frissons que le film vous procurera. DTS/DD : Même combat. Les deux formats sont durs à comparer (pas de changements à la volée) mais présentent à l’écoute une qualité identique.