Family Man (2000) : le test complet du Blu-ray

Réalisé par Brett Ratner
Avec Nicolas Cage, Téa Leoni et Jeremy Piven

Édité par Metropolitan Film & Video

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Le 27/02/2013
Critique

Jack Campbell et Kate Reynolds s’aiment, mais un jour Jack saisit l’occasion de gagner ses galons de courtier en partant à Londres. Il promet à Kate de revenir vite. Treize ans plus tard, Jack est devenu le charismatique directeur du cabinet de conseil en affaires le plus réputé de Wall Street. Mais il n’a jamais revu Kate. Le soir de Noël, alors qu’il fait ses courses, Jack assiste à un vol à main armée dans une épicerie et intervient courageusement. Après une brève bagarre, il perd connaissance. En récompense, le destin va lui montrer quel autre homme il aurait pu être.

Le lendemain matin, Jack se réveille dans une maison de la banlieue du New Jersey. Allongé aux côtés de Kate, il est pris de panique quand, dans la chambre, débarquent leurs deux enfants, Annie et Josh. Jack ne va pas tarder à découvrir les joies d’une vie de famille avec femme et enfants et commence à y prendre goût.

En 1996, Nicolas Cage reçoit l’Oscar du meilleur acteur pour Leaving Las Vegas. Ensuite, le comédien prendra une voie inattendue (dans le registre action notamment), et n’aura de cesse de passer d’un genre à l’autre avec talent et succès. Suivent Rock, Les Ailes de l’enfer, Volte/Face, La Cité des anges, Snake Eyes, 8mm, 60 secondes chrono, A tombeau ouvert.

Après quelques films sombres, Nicolas Cage revient à la comédie avec Family Man, mis en scène par Brett Ratner, tout juste récompensé par le triomphe de Rush Hour. Ce conte familial qui lorgne du côté des grands classiques des années 50-60, on pense évidemment à La Vie est belle de Frank Capra, demeure l’un des films les plus légers et attachants de Nicolas Cage. La photo du grand chef opérateur Dante Spinotti (Heat, L.A. Confidential) et la musique de Danny Elfman appuient joliment la mise en scène sobre de Brett Ratner, très à l’aise dans cet exercice de style. En dehors de quelques effets appuyés sur la famille et la réussite, l’histoire demeure bien écrite, les acteurs sont parfaits, les images sont belles et on passe un très bon moment.

Présentation - 4,0 / 5

Un très joli menu principal animé et musical accueille le spectateur. La jaquette reprend le visuel de l’édition SD, mais reste différente de l’affiche du film.

Bonus - 3,5 / 5

Accompagné par deux producteurs, le réalisateur Brett Ratner réalise un commentaire audio (VOST) enjoué, léger, même si au final peu informatif et souvent centré sur la petite personne du metteur en scène. Brett Ratner raconte sa vie (et à vrai dire on s’en fout un peu), mais le bougre parvient à insuffler une indéniable énergie à son commentaire, qui passe agréablement le temps, même si on n’en retient finalement peu de choses à part le travail avec les comédiens, ainsi que sur la collaboration avec Danny Elfman à la musique et Dante Spinotti à la photographie.

La très belle bande-originale composée par Danny Elfman est disponible sur une piste isolée, également marquée par les commentaires audio de son auteur. L’éditeur a eu la bonne idée de proposer un chapitrage des moments où Danny Elfman prend la parole. Ne manquez pas ces petits moments rares où le compositeur livre quelques clés sur son processus créatif.

Nous trouvons ensuite une petite dizaine de scènes coupées (13’), très intéressantes mais visiblement laissées sur le banc de montage pour des questions de rythme. Ces séquences prolongent entre autre le travail de Jack au magasin de pneus.

Le making of d’époque (15’) donne la parole aux comédiens, au producteur Marc Abraham et surtout au réalisateur Brett Ratner, qui comme dans son commentaire audio, parle de lui et de la façon dont il s’est quasiment vendu pour pouvoir mettre en scène Family Man. Par ailleurs, ce documentaire retrace les aléas de le genèse du film, qui devait au départ être réalisé par Curtis Hanson. Les thèmes de Family Man sont rapidement analysés et quelques images de tournage dévoilées.

L’interactivité se clôt sur un vidéoclip de Seal (5’), des liens internet, un lot de bandes-annonces et un bêtisier contagieux où Nicolas Cage et Jeremy Piven sont pris d’un fou-rire (9’).

Image - 4,0 / 5

Mine de rien, Family Man date déjà de 2000 et un lifting HD n’était point de trop pour remettre ce joli petit film à l’avant dans les bacs. Le master affiche une propreté indéniable, le cadre large ne manque pas d’élégance et le piqué est appréciable. En revanche, certains partis-pris esthétiques du chef opérateur Dante Spinotti ont du mal à passer le cap du petit écran, surtout que la photo allie les teintes chaudes (partie Manhattan) avec les gammes froides (la banlieue) un peu à la manière de l’huile avec le vinaigre avec parfois un manque d’homogénéité. De plus, certaines séquences, à l’instar du final à l’aéroport, alternent les plans nets et flous. Toutefois, ces pertes de la définition n’entravent en rien le visionnage, les conditions demeurent plaisantes, le relief est probant sur toutes les séquences en extérieur (les scènes newyorkaises sont superbes), les contrastes sont fermes, les noirs denses, et l’ensemble reste solide.

Son - 4,5 / 5

Le confort acoustique est largement assuré avec deux mixages anglais et français DTS-HD Master Audio 5.1, restituant merveilleusement la partition de Danny Elfman. Dans les deux cas les ambiances naturelles ne sont jamais oubliées sur les latérales, la balance frontale est riche, les voix solidement plantées sur l’enceinte centrale et le caisson de basses agit aux moments opportuns.

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm
Note du disque
Avis

Moyenne

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Sabrina Piazzi
Le 28 février 2013
Pas de commentaire.
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Réal
Le 22 mars 2008
Pas de commentaire.

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