Nous York (2012) : le test complet du Blu-ray

Réalisé par Géraldine Nakache
Avec Leïla Bekhti, Géraldine Nakache et Manu Payet

Édité par Pathé

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Le 07/05/2013
Critique

Michaël, Nabil et Sylvain, trois trentenaires de Nanterre, débarquent à New York par surprise à l’occasion de l’anniversaire de Samia, leur amie d’enfance. C’est Gabrielle, elle aussi une amie de toujours qui a tout organisé. Les deux copines ont quitté leur cité depuis deux ans pour tenter leurs chances aux États-Unis. Samia est l’assistante personnelle d’une célèbre comédienne avec qui elle partage un sublime appartement. Gabrielle, quant à elle, travaille dans une maison de retraite où elle a lié une relation tendre avec Mme Hazan, une Française placée ici par ses enfants.

Transposés à New York, les liens étroits tissés depuis toujours prennent un relief particulier, au rythme des péripéties de leur séjour, du quotidien new-yorkais des deux amies et de la découverte de la ville culte…

Fort du succès mérité de Tout ce qui brille avec près d’1,5 millions d’entrées, Géraldine Nakache et Hervé Mimran se voient confier un budget conséquent pour leur deuxième film en commun, Nous York. Même s’il ne s’agit pas d’une suite, on est tout d’abord content de retrouver la majeure partie du casting (Leïla Bekhti, Manu Payet, Géraldine Nakache et Nader Boussandel), de leur premier long métrage.

Hélas, on déchante très rapidement devant la vacuité totale de cette entreprise. Exit les répliques mordantes, la spontanéité, le fun et l’empathie de Tout ce qui brille, dans Nous York, rien ne fonctionne. Si la tchatche y est toujours, les propos sont insipides (« c’est quoi c’délire ? » « He ! Téma ! »), insignifiants, les comédiens n’ont absolument rien à défendre et la moitié des personnages est laissée de côté, les amourettes et les prises de têtes sont irritantes, et le nouveau venu Baptiste Lecaplain se révèle d’une rare fadeur. Bref, le scénario est inexistant, le rythme mal géré et les réalisateurs ne trouvent jamais d’équilibre entre l’humour et les scènes « dramatiques ».

Alors certes, ces amis ont l’air d’avoir pris leur pied dans la Grosse Pomme mais dans quel but ? Il est vrai, cela aurait été bête de refuser un voyage dans cette ville extraordinaire aux frais de Pathé. Le fait est que les spectateurs restent complètement en dehors de cette « histoire » paresseuse et du séjour new-yorkais de la clique. Le duo Nakache/Mimran devra confirmer lors de leur future collaboration. En attendant, on sauve tout de même l’original générique d’ouverture, ainsi que la bande-originale explosive des Fantastic Nobody.

Présentation - 3,5 / 5

Le test a été réalisé sur check-disc. Le menu principal est joliment animé sur la musique des Fantastic Nobody ouvrant le film.

Bonus - 3,0 / 5

On commence par un commentaire audio passable de Géraldine Nakache et Hervé Mimran, visiblement fiers de leur film, qui passent 1h30 à se renvoyer la balle certes, mais au final pour ne pas dire grand chose d’intéressant. On le sait, tous les comédiens sont vraiment amis dans la vie, mais de là à le répéter durant tout le commentaire, ça fatigue ! Si nous parvenons à glaner quelques informations ici et là (le générique a nécessité 4 mois de travail, Manhattan de Woody Allen est le film qui a donné envie à Hervé Mimran de faire du cinéma), comme pour les dialogues du film, les « j’ai un gros uc quand même ! », « il était un peu relou et chelou ce mec », « là c’était la teuhon », ont rapidement raison de notre patience.

Nous trouvons ensuite un journal de bord (19’) plutôt sympa, croisant les images des repérages new-yorkais des deux réalisateurs en mars 2011, avec celles du tournage et des avants-premières de Nous York à travers la France.

S’ensuivent quatre minutes de scènes coupées anecdotiques, les essais en vidéo de Baptiste Lecaplan (7’) et le clip vidéo des Fantastic Nobody.

Image - 4,5 / 5

Le codec VC-1 a parfois du mal à créer une harmonie d’ensemble à l’instar du générique d’ouverture qui saccade par moments. En dehors de cela, les contrastes sont riches, la luminosité omniprésente et le relief des gratte-ciels new-yorkais est magnifique. Si la clarté tend parfois à amoindrir les détails des visages, la colorimétrie est vive, chatoyante, et la photo élégante du chef opérateur Stéphane Le Parc (Un bonheur n’arrive jamais seul, Lucky Luke) trouve en Blu-ray un écrin idéal.

Son - 4,5 / 5

Le mixage DTS-HD Master Audio 5.1 apparaît d’abord très brouillon avec des dialogues complètements noyés sous la musique et les cris hystériques en tous genres. Vient ensuite le superbe générique entonné par les Fantastic Nobody et là, l’acoustique prend son envol avec une sollicitation spectaculaire des enceintes latérales et du caisson de basses. Une fois la petite troupe débarquée dans la Grosse Pomme, les ambiances naturelles (klaxons, cacophonie, foule) sont exsudés avec force sur les arrière, les dialogues trouvent enfin une harmonie, et les frontales demeures vives. De son côté, la piste DTS-HD Master Audio 2.0 offre également un confort acoustique plus que plaisant. L’éditeur joint également une piste Audiovision, ainsi que les sous-titres anglais et français destinés au public sourd et malentendant.

Crédits images : © Pathé

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm
Note du disque
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Sabrina Piazzi
Le 20 mai 2013
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