Dr. House - Saison 8

Dr. House - Saison 8 (2011) : le test complet du Blu-ray

House M.D.

Avec Hugh Laurie, Omar Epps et Robert Sean Leonard

Édité par Universal Pictures Home Entertainment

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Le 30/04/2013
Critique

La tiédeur de son repentir devant la commission de libération conditionnelle vaut à House de passer quelques jours de plus derrière les barreaux. Grandeur et décadence : bracelet électronique à la cheville, de retour au Princeton-Plainsboro Hospital, il se retrouve sous les ordres du Dr. Foreman, un de ses anciens collaborateurs, dans bureau exigu avec une seule jeune assistante, le Dr. Chi Park. Le Dr. Jessica Adams, ex-médecin de la prison, virée pour avoir préféré suivre l’avis de House plutôt que celui de son supérieur, rejoint l’équipe…

Le Canadien David Shore, créateur et coproducteur de la série Dr. House, a quitté un cabinet d’avocats en 1996 pour se lancer dans l’écriture de séries. Avec huit saisons bien remplies (16 épisodes seulement pour la saison 4, amputée par la grève des scénaristes), David Shore a créé un des personnages les plus marquants de l’univers des séries, avec Dexter, un autre petit génie dans son genre.

On peut certes ressentir une certaine routine au long des 177 épisodes qui ne sont pas tous du même niveau de qualité. Mais la série laissera certainement le souvenir d’un subtil assemblage entre drame et comédie.

« Tout le monde ment ! Vous êtes idiot ! Vous êtes viré ! ». Des compliments qui fleurissent dans la bouche de House, misanthrope, manipulateur, rebelle à toute autorité. Mais derrière cette apparente inhumanité, l’homme à la canne dissimule un être sensible, à la fois fragilisé et galvanisé par les épreuves de la vie. Un personnage de série d’un genre nouveau, complexe, équivoque, exécrable autant qu’attachant !

House ne serait pas House sans Hugh Laurie qui s’était déjà forgé une belle réputation en participant à deux saisons de Black Adder, puis à d’autres séries, dont les plus remarquables sont Jeeves and Wooster (occasion d’un extraordinaire duo avec Stephen Fry) et Fortysomething (disponibles en import anglais).

House est aussi entouré de talentueux acteurs, dont Lisa Edelstein, Jennifer Morrison, Jesse Spencer, Omar Epps, Olivia Wilde et, bien sûr, Robert Sean Leonard dans la peau de James Wilson, son indéfectible ami. La houleuse mais solide amitié entre les deux hommes (qui m’a fait penser à la relation entre Sherlock Holmes et le Dr. Watson) est exaltée dans l’épisode final.

Dans la saison 8, l’entrée de deux nouveaux personnages récurrents donne une bouffée d’air frais : le Dr. Chi Park, une jeune femme d’ascendance philippino-coréenne, pas diplomate, qui déballe à House ses quatre vérités, caractère opposé à celui, très contrôlé, du Dr. Jessica Adams, jouée par Odette Annable, vue dans Colverfield, The Unborn et dans la saison 5 de Brothers and Sisters. Parmi les guest stars, Wentworth Miller, le Michael Scofield de Prison Break.

Un des autres atouts de la série est la qualité et l’inventivité des dialogues. « Nous avons un problème », dit Wilson à Foreman. « Un problème… qui boîte ? »

So long Greg!

Présentation - 3,5 / 5

Le test a été réalisé sur des check discs.

Les 22 épisodes de 45’ tiennent sur 4 disques logés dans un boîtier inséré dans un surétui.

Les menus ont été redessinés.

Version originale et doublage en français sont tous deux au format DTS-HD MA 5.1.

Bonus - 4,0 / 5

Ils sont logés sur les disques 3 et 4, en SD pour l’image comme pour le son (DD 2.0 stéréo), en anglais, avec sous-titres français optionnels.

Suivez le docteur (45’23”) : Hugh Laurie reprend son accent british pour tenir un nouveau rôle, celui du réalisateur de l’épisode 19. Il nous prend par la main pour un tour des studios, en passant par le briefing quotidien entre une trentaine de protagonistes : scénaristes, assistants-réalisateurs, producteurs, acteurs, et techniciens… Au cours de la visite, on assiste à la construction des décors dans lesquels on commence à tourner avant que la peinture ne soit sèche, on voit en détail le fonctionnement des caméras dolly. Une bonne impression du travail investi dans le tournage.

Le chant du cygne du Dr. House (41’52”) : dans le prolongement du documentaire précédent, ce complément revient, par plusieurs flashbacks, sur certains des moments forts de la série et continue la revue des métiers impliqués dans le tournage : maquilleurs, costumiers, cascadeurs… Un petit film dans le film montre un duel au paintball entre Wilson et House en smoking, sur un fond musical à la James Bond. Quelques statistiques, histoire d’impressionner : l’entière série a nécessité le travail de 5 millions d’hommes/heure et 6 556 km de film ! On ne nous a pas dit combien de comprimés de Vicodin avait ingurgités House en huit ans ! Le rideau tombe sur la soirée d’adieu.

Tout le monde meurt (17’53”) revient sur les moments les plus tragiques de la série et sur son final.

Image - 4,5 / 5

Une image (1080p AVC) aux couleurs saturées, avec une parfaite définition, en intérieur comme en extérieur, quelles que soient les conditions d’éclairage.

Son - 4,5 / 5

Le son DTS-HD Master Audio 5.1, très clair, assure une parfaite compréhension des dialogues, essentielle dans une série où l’on parle beaucoup et vite ! Le doublage en français est techniquement au point, mais pas toujours inspiré. Jamais spectaculaire (sauf dans l’explosion du dernier épisode), le son se concentre sur les enceintes avant. Il apporte toutefois un agréable enveloppement par la musique d’ambiance et les bruits familiers de l’hôpital.

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
Avis

Moyenne

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Philippe Gautreau
Le 1 mai 2013
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