Un Prince à New York (1988) : le test complet du Blu-ray

Coming to America

Réalisé par John Landis
Avec Eddie Murphy, Arsenio Hall et James Earl Jones

Édité par Paramount Pictures France

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Le 13/05/2013
Critique

Son altesse royale, le Prince Akeem de Zamunda, vient d’atteindre sa majorité. Depuis son plus jeune âge, des servantes toutes dévouées ont toujours satisfait le moindre de ses désirs. Même les plus intimes. Aujourd’hui, Akeem veut prendre femme pour épanouir à la fois sa personnalité et… sa sexualité. Le voyage initiatique commence dans le quartier du Queens à New York…

Cinq ans après le triomphe d’Un fauteuil pour deux, John Landis retrouve Eddie Murphy, devenu une star planétaire avec Le Flic de Beverly Hills et sa suite, pour une nouvelle comédie basée sur une idée du comédien. Ce « conte de fées africain » croisé avec une relecture de Cendrillon reste un savoureux divertissement, et représente à ce jour le plus gros succès international de son réalisateur, ainsi que l’un des dix plus grands hits de la star comique.

Affublé de costumes rococo à son arrivée à New York, c’est le décalage entre l’apparat vestimentaire de ce prince habitué à l’opulence de son palace africain et la misère des ghettos du Queens qui fait mouche. Le duo Eddie Murphy-Arsenio Hall est génialement complémentaire et l’on sent constamment le plaisir des deux lurons à se donner la réplique ainsi qu’à improviser.

Le film est certes estampillé années 80, notamment avec la musique de Nile Rodgers, mais le comique agit toujours 25 ans après, d’autant plus que les comédiens principaux n’hésitent pas à incarner sept personnages à eux deux (les bavards du salon de coiffure, le pasteur, le travesti dans la boîte de nuit…). De son côté, John Landis soigne sa mise en scène et en profite pour glisser un sympathique clin d’oeil à Un fauteuil pour deux en révélant ce qui est arrivé aux deux frères Duke, à travers le caméo de Don Ameche et Ralph Bellamy, les deux ex milliardaires étant devenus SDF.

Un Prince à New York fait partie de ces films que l’on revoit avec plaisir en riant toujours autant, avec une pointe de nostalgie en plus.

Présentation - 3,5 / 5

La jaquette diffère de celle des précédentes éditions DVD et donc de l’affiche du film, mais se révèle plutôt sympathique. Le menu principal est dynamiquement animé sur la musique du film.

Bonus - 1,0 / 5

Là où l’édition DVD collector (2007) proposait 1h15 de suppléments répartis en quelques modules complets sur le tournage du film, des interviews de l’équipe (comédiens, réalisateur, scénaristes, créateurs des costumes), la musique de Nile Rodgers, ainsi que sur la création des maquillages créés par le maître en la matière Rick Baker, cette édition Blu-ray d’Un Prince à New York ne propose aucun bonus, même pas la bande-annonce.

Image - 4,0 / 5

L’image de la précédente édition SD sortie en 2007 n’avait pas été restaurée et manquait cruellement d’éclat. Pour son passage en HD, Un Prince à New York se refait une petite beauté et dès le générique, on perçoit le travail effectué par Paramount puisque les tâches qui émaillaient les credits ont ici purement et simplement disparues. L’ensemble est plus riche et lumineux, la netteté plus évidente, la gestion du grain plus équilibrée et les fourmillements stabilisés grâce au codec AVC. La colorimétrie retrouve également une vivacité qu’on ne lui connaissait pas, les costumes s’en trouvent rajeunis. Seul le piqué demeure peu pointu, les contrastes un peu légers et la profondeur de champ limitée.

Son - 4,0 / 5

Sans surprise, seule la version originale bénéficie d’une piste DTS-HD Master Audio 5.1 qui crée un vrai confort acoustique en mettant en avant la musique du film. Les dialogues sont exsudés avec force par la centrale, la balance frontale se révèle fort convaincante, les enceintes arrière sont régulièrement sollicitées et l’ensemble demeure très propre. Les effets latéraux sont certes parfois anecdotiques mais non négligeables à l’instar du feu d’artifices lors de la cérémonie nuptiale du début du film. L’excellente version française du film doit se contenter d’un encodage Dolby Digital 2.0 qui parvient à convaincre facilement grâce à la clarté des dialogues et la vivacité de la bande-son.

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm