Muriel (1994) : le test complet du Blu-ray

Muriel's Wedding

Réalisé par P.J. Hogan
Avec Toni Collette, Bill Hunter et Rachel Griffiths

Édité par TF1 Studio

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Le 19/09/2013
Critique

Muriel, boulotte de vingt-trois ans, maladroite et ridicule, tête de Turc de ses copines, étouffée par sa famille, attend le prince charmant en écoutant ABBA et en feuilletant des catalogues de robes de mariée dans une ennuyeuse petite station balnéaire. Le prince charmant se faisant attendre, elle décide de partir à sa recherche à Sydney.

Oubliez le calamiteux Mamma Mia ! sorti en 2008, car le véritable film rendant un vrai et bel hommage au groupe suédois est Muriel. Réalisée par P.J. Hogan en 1994, cette comédie tendre, bourrée de tendresse et de couleurs acidulées a depuis sa sortie fait de nombreux et surtout de nombreuses adeptes. La géniale et précieuse comédienne Toni Collette interprète le rôle-titre. Elle incarne Muriel, jeune femme de 22 ans, mal dans sa peau et qui se méprise avec ses kilos en trop. Elle préfère se cacher derrière ses « copines » poupées Barbies aux dents éclatantes, qui ne tardent d’ailleurs pas à l’envoyer paître.

Entre deux chansons d’ABBA qu’elle écoute dans sa chambre décorée avec les photos du groupe (et qui servent de fil conducteur) qui parviennent à lui redonner un petit peu de joie de vivre, commence pour Muriel un parcours initiatique marqué par une rencontre décisive, celle avec Rhonda. Cette ancienne camarade de classe (Rachel Griffiths, drôle et bouleversante), est bien décidée à lui montrer qu’elle peut aisément croquer la vie à pleines dents et trouver l’âme soeur. Muriel et Rhonda quittent alors leur petit patelin et leur famille pour s’installer à Sydney où Muriel pourra enfin s’accepter telle qu’elle est.

Constamment sur le fil fragile et tendu entre comédie et drame, Muriel touche le spectateur en plein dans le mille. Toni Collette est magnifique et son personnage demeure l’un des plus attachants du cinéma des années 1990. Un film à ranger dans sa trousse de secours en cas de coup de blues. Bridget Jones peut aller se rhabiller.

Présentation - 4,0 / 5

Le menu principal ouvre le bal et s’anime sur la chanson Sugar Baby Love de The Rubettes.

Bonus - 2,5 / 5

L’éditeur reprend les suppléments déjà disponibles sur l’édition DVD sortie dans les bacs il y a déjà plus de dix ans :

Nous trouvons un montage d’interviews (15’) de Toni Collette en compagnie de Rachel Griffiths, puis le réalisateur P.J. Hogan, et enfin Bill Hunter. Les questions apparaissent sous forme de carton, les comédiens s’expriment sur le casting, la collaboration avec le metteur en scène, la relation des personnages, la préparation physique de Toni Collette avec une prise de 16 à 20 kilos en sept semaines, sous la surveillance d’un diététicien. P.J. Hogan s’exprime quant à lui sur l’écriture du scénario, les personnages et son travail avec le directeur de la photographie.

Le module suivant dévoile quelques images de tournage (3’), notamment de la séquence du mariage.

Image - 4,0 / 5

La photo acidulée de Martin McGrath retrouve toute sa vivacité en Haute Définition. C’est un véritable festival de teintes rouge, jaune, verte, bleue et rose ! La saturation est souvent aveuglante, la luminosité est de mise (y compris sur le générique) et le piqué est renforcé. Alors certes les visages semblent constamment exposés sous une lumière rose-bonbon et l’ensemble n’est clairement pas naturel, mais qu’importe puisque Muriel a toujours été comme cela. N’oublions pas la propreté de la copie, bluffante de bout en bout. Enfin, le codec AVC reste solide et minimise les pertes de la définition imputables aux partis pris esthétiques originaux.

Son - 4,0 / 5

Point de remixage superflu si ce n’est une promotion DTS-HD Master Audio 2.0 pour les pistes anglaise et française. La première impose une délivrance musicale plus dynamique que la seconde, les dialogues sont clairs et nets dans les deux cas, même s’ils apparaissent trop élevés et sourds en français. La propreté est indéniable, les chansons mythiques d’ABBA (Dancing Queen, Mamma Mia, Waterloo, Fernando) ardemment délivrées et le confort acoustique assuré.

Crédits images : © TF1 Vidéo

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm
Note du disque
Avis

Moyenne

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Giuseppe Salza
Le 19 septembre 2013
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Franck Brissard
Le 19 septembre 2013
Pas de commentaire.
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Sabrina Piazzi
Le 13 septembre 2013
Pas de commentaire.

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