Réalisé par Anthony Marciano
Avec
Alain Chabat, Max Boublil et Sandrine Kiberlain
Édité par Gaumont
Tout juste fiancé, Thomas rencontre son futur beau-père Gilbert, marié depuis 30 ans à Suzanne. Gilbert, désabusé, est convaincu d’être passé à côté de sa vie à cause de son couple. Il dissuade Thomas d’épouser sa fille Lola et le pousse à tout plaquer à ses côtés. Ils se lancent alors dans une nouvelle vie de gamins pleine de péripéties, persuadés que la liberté est ailleurs. Mais à quel prix retrouve t-on ses rêves d’ado ?…
Moi c’est bien simple, s’il y a Chabat, je regarde ! Et il est en forme ! De désabusé à émotionnel en passant par déjanté, tous ses numéros sont présents et arrivent à tenir à peu près le film… vous le voyer venir le « mais » ?… Mais, mis à part une Sandrine Kiberlain qui fait merveille en cougar-bio, le reste de la distribution (surtout les jeunes en fait) semble ramer pour suivre le rythme. Le jeu de chien battu de Max Boublil notamment, aurait sa place dans un gag sur le Net, mais fait peine à voir sur grand écran.
Côté scénario, la première moitié du film assure ses promesses et nous propulse très joyeusement dans cette rebellion de quinquagénaire en pleine crise d’adolescence à retardement, même si les clichés du gars à côte de son époque ne nous sont pas épargnés… vous le voyez arriver l’autre « mais » ?… Mais, la seconde moitié fait vite retomber le soufflé… On remet vite tout en ordre, chacun rentre chez soi, la morale est sauve, la rebellion n’est qu’un pétard mouillé vite regretté et on n’a guère plus pour se consoler qu’un Iggy Pop venu participer à deux ou trois gags.
Avec un titre comme Les gamins, on pouvait s’attendre à plus de chahut,… vous le voyez arriver le dernier « mais » ?… Mais la happy end cousu de fil blanc a vite fait de remettre tout ce petit monde dans le rang.
Boîtier rouge, jaquette classique, menus animés par les images et la musique du film, on sent que le film n’a pas beaucoup inspiré le marketing de la Gaumont…
Pas de bêtisier, pas de commentaire audio, pas de gags made in Chabat… même la featurette de tournage dépasse à peine les 5 minutes… pour être court, c’est court !
Du coup, étant donné la place sur le disque, l’image à de quoi s’étaler. L’encodage est impeccable, que ce soit dans Paris, en boîte de nuit ou au Maroc.
Pas de problème non plus côté son avec une piste DTS-HD Master Audio 5.1 au mixage sans faute et qui met la gomme sur les passages musicaux.
Crédits images : © Gaumont