Un grand mariage (2013) : le test complet du Blu-ray

The Big Wedding

Réalisé par Justin Zackham
Avec Robert De Niro, Katherine Heigl et Diane Keaton

Édité par Metropolitan Film & Video

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Le 11/10/2013
Critique

Don et Ellie ont divorcé depuis longtemps, mais pour le mariage de leur fils adoptif, et pour le bien de sa mère biologique, les voilà obligés de sauver les apparences en faisant semblant de former un couple uni et heureux comme au premier jour… Au milieu de la famille et de tous leurs amis réunis, leur mensonge va rapidement provoquer des choses qu’ils n’avaient pas imaginées… Entre secrets et faux-semblants, entre hypocrisie et vieilles rancoeurs, rien ne sera épargné aux convives, qui ne vont pas tarder à se jeter dans la bataille. La fête s’annonce saignante et réjouissante…

Parfois, après une dure journée de labeur, on aime bien filer directement au cinéma pour pouvoir enfin se vautrer dans un siège moelleux et oublier le stress. Quand arrive le moment de choisir le film à voir, certaines affiches ne font pas envie, d’autres annoncent clairement que l’on risque de ne pas se prendre la tête. Un Grand Mariage est de ceux-là. En voyant l’affiche avec son parterre de stars et vedettes, on se sent déjà en terrain conquis. Tout le monde sourit, Robert De Niro, Katherine Heigl, Diane Keaton, Robin Williams et même Susan Sarandon s’esclaffe littéralement, alors pourquoi pas nous ?

Un Grand Mariage est le remake du film franco-suisse réalisé en 2006 par Jean-Stéphane Bron, Mon frère se marie. Pour son deuxième long métrage en douze ans (Going Greek, 2001), Justin Zackham réunit un casting attractif comprenant également la jeune génération, Topher Grace, Ben Barnes et Amanda Seyfried.

Un Grand Mariage n’a aucune autre prétention que de faire passer un bon moment aux spectateurs, ce qu’il réussit haut la main. Alors certes, tout le monde cabotine, grimace, accentue les froncements de sourcils et lève la voix plus que de raison, mais ça fonctionne. Les rouages de cette mécanique grincent, mais après tout, un mariage est souvent propice à quelques pétages de plomb, des règlements de comptes, des ruptures, des rencontres. On se laisse facilement prendre par les quiproquos de cette famille dysfonctionnelle, névrosée, excentrique, bref touchante et toujours empathique puisque cette famille est un peu la nôtre. Voilà 90 minutes vite passées. Maintenant qu’on a la tête vide, on peut rentrer tranquillement à la maison.

Présentation - 4,0 / 5

Le test a été réalisé sur check-disc. Le menu principal est joliment animé et musical.

Bonus - 2,5 / 5

En plus d’un lot de bandes-annonces et de liens internet, l’éditeur livre un making of de 16 minutes, composé essentiellement d’interviews du réalisateur, des producteurs et des comédiens, tous en mode promotionnel, ainsi que d’images de tournage montrant la bonne humeur qui régnait sur le plateau. Pas une seule fois, le film original n’est mentionné, mais chacun y va de sa petite anecdote sur un mariage auquel il a assisté, les superlatifs abondent, tout le monde s’aime et est amazing. C’est beau.

Image - 4,5 / 5

Le chef opérateur Jim Whitaker (Les Stagiaires, Esprit de famille) ne s’encombre pas de partis pris esthétiques extraordinaires et livre une photo passe-partout, dont le transfert HD renforce les contrastes et la luminosité des séquences en extérieur, dès le générique d’ouverture. Un léger grain est palpable sur certains aplats, la colorimétrie est riche et chatoyante, le piqué probant. Seules certaines séquences en intérieur ne sont pas autant définies, sans pour autant que les détails s’en trouvent amoindris aux quatre coins du cadre large. Metropolitan prend autant soin de l’apport HD pour ses comédies que pour un blockbuster, ce qui n’est pas le cas chez les autres éditeurs.

Son - 4,0 / 5

Un Grand Mariage n’est pas à proprement parler d’un film à effets mais les pistes anglaise et française DTS-HD Master Audio 5.1, de qualité semblable, parviennent à distiller ici et là quelques ambiances latérales plaisantes. Certes, la plupart des séquences se déroulent en intérieur et les mixages se concentrent sur les enceintes avant, mais dès que la caméra met le nez dehors, quelques atmosphères parviennent sans mal à environner le spectateur. Dans les deux cas, les dialogues sont excellemment délivrés par la centrale, la balance frontale est savamment dosée et la spatialisation musicale est systématique.

Pour la version française, notons que Jacques Frantz, vraisemblablement indisponible, laisse sa place habituelle à Michel Creton, qui prête sa voix à Robert De Niro pour la quatrième fois de sa carrière après Voyage au bout de l’enfer, Sanglantes confessions et Il était une fois en Amérique.

Les sous-titres français destinés au public sourd et malentendant sont également disponibles, ainsi qu’une piste française Audiodescription 2.0.

Crédits images : © Metropolitan

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm