Battlestar Galactica : Blood & Chrome (2012) : le test complet du Blu-ray

Réalisé par Jonas Pate
Avec Luke Pasqualino, Ben Cotton et Lili Bordán

Édité par Universal Pictures Home Entertainment

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Critique

Situé au coeur de la 1ère guerre contre les Cylon, Blood and Chrome nous raconte les débuts de William Adama, jeune pilote tout juste sorti de l’académie et assigné au tout nouveau Battlestar de la flotte coloniale : Le Galactica.

Le reboot de la série Battlestar Galactica aura donné naissance à un véritable univers multimédia au travers de la série, de son spin-off Caprica, de son jeu vidéo, etc… C’est d’ailleurs dans l’esprit d’un jeu vidéo en plusieurs épisodes que le scénario de Blood and Chrome est d’abord apparu à ses créateurs. Puis, face à la qualité du contenu, l’idée d’une nouvelle série spin-off est née et avec elle, celle d’un nouveau pilote. Si la série n’aura finalement pas lieu, il nous reste donc ce téléfilm indépendant, racontant comment le jeune William Adama a fait ses premiers pas dans la guerre de résistance contre les Cylons, les robots créés dans la série Caprica.

Très orientée action, cette mission top secrète où Adama montre ses talents de pilote et de soldat dévoué, saura difficilement se passer du visionnage des séries qui la précèdent tant les influences et références sont nombreuses, et les clins d’oeil omniprésents, jusque dans l’origine des cicatrices sur la joue d’Adama, particularité physique de l’acteur Edward James Olmos qui incarne le personnage dans la série.

Même si les écrans verts omniprésents même en intérieur (les décors de la série ont été vendus ou détruits) donnent parfois un goût surréaliste aux images, les images de ce téléfilm donne un goût SF très prononcé jusque dans les plans dans l’espace qui sont tout simplement superbes.

Battlestar Galactica Blood and Chrome s’insère avec honneur dans la chronologie de cet univers qu’on aimerait sans aucun doute voir se développer encore à l’avenir…

Édition - 7 / 10

Le niveau a beaucoup baissé depuis les Blu-ray de la série qui étaient préparés aux petits oignons. Le menu reprend les icônes d’un autre âge de certains Blu-ray Universal récents et on ne sent plus la même implication dans la conception. Les sous-titres sont placés trop haut dans l’image et s’étalent parfois sur trois lignes.

La partie bonus accueille deux éléments, scènes coupées et un module sur les effets spéciaux. Les scènes coupées, non finalisées, confirment l’omniprésence de l’écran vert sur le tournage. Du coup, certaines scènes qui auraient pu être vraiment intéressantes deviennent compliquées à appréhender sans les effets spéciaux. Effets spéciaux qui sont justement abordés dans le second module, plus un véritable making of que les habituelles bandes promotionnelles, qui donne la parole à tous les artisans de ces impressionnantes images fausses à 90% et nous renseigne largement sur la genèse de ce projet.

Sans virer à la précision chirurgicale, les images de ce Blu-ray assurent un spectacle très convaincant et génèrent une belle immersion lors des plans dans l’espace. Le style caméra à l’épaule cher à la série est ici conservé en grand partie, ce qui ne fait pas peur à l’encodage qui tient bien la route jusque dans les scènes sombres ou en pleine tempête de neige.

VF et VOST ont droit au traitement sonore maximum avec deux pistes DTS-HD Master Audio 5.1. Si la VOST fait la part belle aux effets sonores multi-directionnels et autres coups de basse bien placés, la VF est presque éteinte et manque sérieusement de punch, sans parler du doublage qui prend toute la place dans le mixage.

Crédits images : © Universal

Configuration de test
  • Vidéo projecteur Toshiba TDP-MT700
  • Sony PlayStation 3
  • Ampli Denon AVR 2807
  • Kit enceintes/caisson Morel Nova (configuration 7.1)
  • Diagonale image 302 cm