Fringe - Saison 5

Fringe - Saison 5 (2012) : le test complet du Blu-ray

Fringe

Réalisé par Miguel Sapochnik
Avec Anna Torv, Joshua Jackson et John Noble

Édité par Warner Bros. Entertainment France

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Le 29/11/2013
Critique

Fringe (en français : marginal), c’est le nom d’une section FBI spécialisée dans les cas paranormaux qui a missionné un de ses agents, Olivia Dunham, pour rechercher l’origine d’événements étranges et de désastres qui ont coûté la vie à de nombreuses victimes. Elle s’est assuré l’assistance du Dr. Walter Bishop, un chercheur et inventeur brillant qui a toutefois passé les 17 dernières années de sa vie dans un asile psychiatrique, et de son fils Peter Bishop. Des indices les mènent jusqu’à Massive Dynamic, une nébuleuse multinationale…

Au terme d’une cinquième saison écourtée, le rideau tombe à la fin du centième épisode de Fringe, cocréée par Alex Kurtzman, Roberto Orci et J.J. Abrams, ce dernier également créateur d’autres séries qui ont fait parler d’elles, comme Alias et Lost. Une imagination fertile l’a aidé, dès le pilote de 90 minutes, à diversifier les codes de la science-fiction et de l’étrange exploités par des séries aussi diverses que La Quatrième dimension (The Twilight Zone), Au-delà du réel (The Outer Limits), sans oublier, bien sûr, The X-Files.

Coproduite par Bad Robot, la société de production fondée par J.J. Abrams, Fringe a réussi à s’assurer la fidélité de son public sans les fléchissements qui ont ébranlé d’autres sagas, par exemple, Heroes, pour rester dans un genre voisin.

Des êtres étranges et dangereux apparaissent, surgissant du néant : chauves, glabres, sans sourcils, sans expression, le regard fixe, vêtus des costumes noirs des Men in Black, les « observers » sont partout où on ne les attend pas et disparaissent le temps d’un claquement de doigt.

La saison finale contient son lot de nouveautés : Central Park a disparu sous une dalle de béton sous laquelle une usine rejette de l’oxyde de carbone pour abaisser le taux d’oxygène de l’atmosphère qui pourrait réduire à 45 ans l’espérance de vie des humains. Qui osera encore nous dire qu’il faut veiller au CO2 ?

Autre surprise : la saga se termine par une suite d’explications logiques. Vous en dire plus serait risquer de gâcher votre plaisir à lever vous-même le voile qui recouvre tous les mystères de cette très originale série. L’aventure est vécue par un solide quatuor d’acteurs : deux Australiens, Anna Torv et John Noble, accompagnés par Jasika Nicole et Joshua Jackson, le Pacey de Dawson’s Creek.

Édition - 9 / 10

Le boîtier keep case qui contient les trois disques de la saison 5 de Fringe, écourtée à 13 épisodes, se glisse dans un étui cartonné. Liste des épisodes sur les deux pages intérieures de la jaquette.

Le menu musical fixe offre le choix entre deux versions audio : la version originale (DTS-HD Master Audio 5.1) et un doublage en français en SD (DD 2.0). Sous-titres en sept langues, dont le français et l’anglais pour malentendants.

Les suppléments sont, pour l’essentiel, sur le disque 3. Dans A Farewell to Fringe (21’), J.J. Abrams, le coproducteur J.H. Nyman et les acteurs sont réunis pour des adieux larmoyants quand se boucle le tournage de la série. Fringe Season 2 - 2012 Comic-Con Panel (29’) réunit, dans le cadre de la grande convention annuelle de la bande dessinée de San Diego, J.H. Nyman et cinq acteurs pour un débat, animé par Damian Holbrook, devant une nombreuse assistance de fans, dans une bonne humeur parfois égrillarde. Sympathique à défaut d’être passionnant.

On trouve aussi sur le même disque le script de 124 pages du dernier épisode et un bêtisier de 2’. Le commentaire de l’épisode 9 qui ajoute quelques aperçus intéressants sur la série est, malheureusement, livré sans sous-titres. L’inventaire se termine avec une courte scène coupée sur les disques 1 et 2.

L’image (AVC 1080p), aux couleurs froides, est d’une extrême précision sur toute la profondeur du champ, avec d’excellents contrastes, des noirs denses et une réelle impression de relief. Vraiment difficile de faire mieux !

Le son de la version originale (DST-HD Master Audio 5.1) est à la hauteur de l’image avec des aigus cristallins, des basses fermes et des effets multicanaux cohérents, parfois impressionnants. Cette version est, pour ses qualités techniques, préférable au très acceptable doublage français.

Crédits images : © Warner Bros.

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
9 / 10
Avis

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Philippe Gautreau
Le 29 novembre 2013
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