48 heures chrono (2012) : le test complet du Blu-ray

The Factory

Réalisé par Morgan O'Neill
Avec John Cusack, Jennifer Carpenter et Dallas Roberts

Édité par Seven7

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Le 12/12/2013
Critique

Depuis des années, l’inspecteur Mike Fletcher et sa partenaire Kelsey Walker sont sur les traces d’un tueur en série qui rôde dans les rues de Buffalo et cible tout particulièrement les jeunes prostituées. Lorsque sa fille de 17 ans fait une fugue et disparaît, Fletcher ne tarde pas à réaliser que le tueur l’a enlevée. Désormais chaque minute compte et Fletcher doit absolument retrouver sa fille avant qu’il ne soit trop tard…

48 heures chrono n’est pas un biopic sur Monsieur Pollet, le créateur de La Redoute. Il s’agit d’un énième thriller « inspiré d’une histoire vraie » avec une sempiternelle histoire d’un flic coriace (John Cusack) qui poursuit sans relâche un serial killer qui lui échappe depuis des années. On connaît chaque élément du scénario : ce flic quadra oublie de s’occuper de sa famille, s’enferme de longues heures dans son bureau où les murs sont recouverts de photos des disparues, tandis que sa jeune fille âgé de 17 ans (Mae Whitmann, peu convaincante), maquillée comme une voiture volée et habillée comme si elle allait faire le trottoir se fait justement enlever par le tueur en série tant recherché parce qu’il croit que c’est une prostituée, son point faible. Coup dur pour le papa, cette fois c’est une affaire personnelle, donc il parviendra en deux jours à résoudre l’enquête sur laquelle il planchait jusqu’alors sans aucun résultat. Comme quoi, il suffit juste d’un peu de motivation…

Vous l’aurez compris, ce thriller produit par Joel Silver et réalisé par un acteur inconnu aperçu dans Crocodile Dundee 3, s’enlise dès la première séquence montrant le serial killer, transparent, en prise avec un travesti qu’il attaque à coups de tisonnier. Violente, complètement gratuite, cette scène horriblement filmée donne le la. John Cusack, que l’on aime habituellement retrouver de film en film, même dans les mauvais où il parvient toujours à faire quelque chose d’intéressant comme Nicolas Cage, ne fait quasiment rien dans ici et passe d’un indice à l’autre sans se forcer, dans des décors glacés, en recevant de la neige en polystyrène dans la figure pendant 1h40. Heureusement, il est aidé dans son enquête par l’excellente Jennifer Carpenter, qui apporte le peu d’âme du film.

Le reste du temps, on baille, les amateurs d’action crieront à l’arnaque, l’antre du tueur en série est déjà un cliché à elle seule, l’histoire demeure ridicule, invraisemblable et les rebondissements, notamment un twist final supposé faire écarquiller les yeux, se devinent bien à l’avance. S’il y a bien un élément qui fait peur dans 48 heures chrono, c’est de voir un poster d’Avril Lavigne accroché sur une porte, ça c’est vraiment flippant. Ce film intitulé The Factory en version originale, renvoie finalement à ce qu’il est réellement, un pur produit de studio fabriqué à la chaîne depuis plus de vingt ans, la malbouffe du cinoche américain.

Édition - 6,25 / 10

Pour ce DTV, tourné en 2008, l’éditeur aurait gagné à reprendre le visuel américain du film plutôt que d’en créer un montrant John Cusack prêt à en découdre alors qu’il ne fait quasiment rien du film… La jaquette est glissée dans un boîtier classique. Le menu principal n’est guère recherché, animé sur quelques séquences du film en version française.

Si vous cherchez les suppléments, vous risquez d’être déçus puisque nous ne trouvons qu’un lot de bandes-annonces, y compris celle de 48 heures chrono en version française.

Ce DTV est proposé en HD dans un format 1080i alors que la jaquette indique bien 1080p. Si l’on est d’abord séduit par le rendu de la colorimétrie alliant des couleurs à la fois chaudes et froides, mélange singulier de lumières orangées et bleues clinique, force est de constater que la définition chancelle à plusieurs reprises, malgré une luminosité plaisante, mais dénaturant souvent le piqué (trop doux à notre goût) et les détails, notamment au niveau des visages des comédiens. Le codec AVC tente de consolider certains plans avec difficulté. De plus, la profondeur de champ est décevante, quelques fourmillements sensibles s’invitent à la partie, ainsi qu’un léger grain, la gestion des contrastes étant au final aléatoire. Toutefois, certains plans sortent aisément du lot avec un relief indéniable.

Les mixages anglais et français DTS-HD Master Audio 5.1 se révèlent particulièrement sobres, mais instaurent un confort acoustique suffisant. En version originale, les dialogues auraient néanmoins mérité d’être un peu plus relevés sur la centrale, mais nous vous conseillons d’éviter l’horrible doublage français. Dans les deux cas, la spatialisation musicale demeure évidente, les latérales soutiennent l’ensemble comme il se doit, les ambiances naturelles ne manquent pas tandis que le caisson de basses intervient à bon escient à l’instar des séquences où John Cusack prend le volant. Le changement de langue est impossible à la volée et nécessite le retour au menu contextuel.

Crédits images : © Seven 7

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm
Note du disque
6,25 / 10
Avis

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Olivier Demangeon
Le 10 octobre 2016
« 48 Heures Chrono » est un très bon thriller, dont le scénario met fortement l’accent sur le suspense. L’intrigue est très prenante et est maintenue jusqu’à la fin du film. Il y a peu de scènes d’action. La photographie propose de jolis plans de la région fortement enneigée. Le casting offre de très bonnes prestations. Un film injustement boudé par la critique et qui mérite qu’on s’y intéresse. Un divertissement qui se laisse regarder avec beaucoup d’exaltation et qu’on ne peut que conseiller.
Lire ma critique complète concernant ce film : http://wp.me/p5woqV-2eb
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Franck Brissard
Le 9 janvier 2014
Pas de commentaire.

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