American Nightmare (2013) : le test complet du Blu-ray

The Purge

Réalisé par James DeMonaco
Avec Ethan Hawke, Lena Headey et Max Burkholder

Édité par Universal Pictures Home Entertainment

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Le 03/01/2014
Critique

Une petite ville des USA, en 2022. Chaque 21 mars, de 7 heures du soir à 7 heures du matin, c’est « la purge » : chaque citoyen peut, en toute impunité, tuer qui bon lui semble. Les autorités encouragent même une participation active à ce rituel : servant d’exutoire à la violence, il a entraîné une chute de la criminalité. James Sandin, lui, n’est pas tenté de jouer le jeu : il a fait fortune en vendant des systèmes de sécurité et préfère barricader sa maison pour protéger son épouse et ses deux enfants. Mais le plus jeune, Charlie, désactive la protection de la villa le temps de laisser un sans-abri s’y réfugier pour échapper à ses poursuivants armés jusqu’aux dents. Ceux-ci sont fort mécontents de voir leur proie leur échapper…

American Nightmare (pourquoi n’avoir pas conservé le titre original, The Purge, parfaitement explicite ?) revisite le thème, exploité par de nombreux films, de l’intrusion, dans le foyer familial, d’étrangers animés de très mauvaises intentions. Quelques titres en vrac : Straw Dogs et son récent remake, Strangers, Secuestrados (Espagne, 2010, un des plus violents qui mériterait une sortie en France), sans oublier les deux versions du film de Michael Haneke, Funny Games.

C’est le deuxième film de James DeMonaco (il mitonne déjà une suite, The Purge 2) qui s’est acquis une certaine notoriété en créant l’excellente minisérie The Kill Point sur le hold-up d’une banque par des vétérans de la guerre en Irak.

American Nightmare est loin d’être un chef-d’oeuvre du genre. Il vient loin derrière la version autrichienne ou du remake américain de Funny Games. Mais il faut bien reconnaître que le suspense fonctionne. Même un vieil habitué du genre sursautera plus d’une fois ! Toutefois, la tension est nettement plus soutenue avant l’intrusion qu’une fois la maison envahie, quand tout commence à basculer vers l’hécatombe granguignolesque.

Une des caractéristiques de la purge est de frapper surtout les faibles, les malades et les pauvres qui n’ont pas les moyens de se protéger. Le scénario ne manque pas de souligner qu’elle a ainsi fait chuter la proportion de chômeurs à moins de 1% de la population active ! Voilà une idée à creuser…

Ethan Hawke et Lena Headey défendent leur progéniture avec conviction. Un bon point également à Rhys Wakefield, « le voisin très poli », au sourire encore plus glaçant que celui figé sur l’effrayant masque derrière lequel il se dissimulait.

Ne passe pas non plus inaperçu, le robot espion fait maison : une caméra cachée dans la tête d’une poupée démembrée et gravement brûlée se promène dans tous les coins et recoins de la demeure, juchée sur un modèle réduit de char d’assaut téléguidé. Aux commandes et derrière l’objectif, tout aussi étrange que son robot, Charlie, une tête de fille avec la voix déjà grave de ses quinze ans. On risque fort d’entendre encore parler de son interprète, Max Burkholder, qui a déjà participé à 39 films ou séries !

Édition - 7,5 / 10

Test effectué sur un check disc. Boîtier bleu standard. Le top menu Universal en acier brossé conduit à un menu principal fixe et musical avec pictogrammes, sur lequel est reproduit l’inquiétant masque ricanant de la jaquette.

Choix audio entre la version originale, la seule en haute définition (DTS-HD Master Audio 5.1) et le doublage dans six autres langues, en DTS 5.1 (sauf pour l’hindi qui doit faire avec la stéréo).

Un seul supplément, Surviving the Night (9’, VOST), dans lequel réalisateur, scénariste, producteur et acteurs se bornent à raconter quelques scènes.

L’image (2,40/1, codec AVC, 1080p) est précise et bien contrastée. Bien que l’essentiel du métrage soit filmé dans l’obscurité, dans une dominante bleue, la caméra révèle tous les détails, sans failles.

Le son de la version originale (format DTS-HD MA 5.1) est spectaculaire : coups de boutoir sur les portes, vitres qui volent en éclats, salves d’armes automatiques… Il vient de tous les azimuts et utilise toute la largeur du spectre audible : tweeters et boomers n’ont guère de moments pour reprendre leur souffle ! Préférence à la VO, plus dynamique que le doublage en français lequel, accessoirement, place les voix trop en retrait.

Crédits images : © Universal Pictures

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
7,5 / 10
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Stéphane Leblanc
Le 13 janvier 2014
Après enquête auprès de Universal, il s'agit d'une erreur de communication sur les argumentaires de vente. La copie numérique est donc "normalement" absente des éditions DVD et Blu-ray de ce film.
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Franck Brissard
Le 9 janvier 2014
Pas de commentaire.
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Philippe Gautreau
Le 3 janvier 2014
Pas de commentaire.

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