Welcome to the Jungle (2013) : le test complet du Blu-ray

Pour développer leur esprit d’équipe, les salariés d’une petite agence de publicité, sont invités à vivre une expérience de survie en milieu hostile, sur une île déserte, sous la houlette de Storm Rothchild, un ancien marine. La petite aventure sans risques qui ne devait durer que le temps d’un weekend dérape : le pilote, au bout du rouleau, succombe aux rigueurs du climat et Storm Rothchild disparaît après avoir été attaqué… par un tigre !

Welcome to the Jungle : un titre qui a déjà servi, une première fois en 2003 pour une chasse au trésor en Amazonie (avec « The Rock » en tête d’affiche du film, rebaptisé chez nous Bienvenue dans la jungle) ; puis en 2007 pour un DTV relatant les mésaventures de deux jeunes couples qui ont ouvert l’appétit de cannibales en Nouvelle Guinée.

On trouve dans le Welcome to the Jungle examiné ici (le deuxième long métrage de Rob Meltzer) un peu des ingrédients de The Office, pour l’observation du comportement de collègues de travail, et un peu du célèbre film réalisé par Peter Brook en 1963, Sa majesté des mouches, recuisiné en 1990 par Harry Hook.

Coupé du monde (la radio de l’avion ne fonctionne plus), le petit groupe s’organise en micro-société. L’ambitieux Phil, qui avait volé à Chris l’idée d’un Koala sur un emballage de papier hygiénique, s’impose comme leader despote. Quelques dissidents, conduits par Chris, entrent en résistance.

Welcome to the Jungle, c’est une grosse farce, pas très subtile. Elle peut toutefois faire l’affaire dans ces moments où l’on n’a vraiment pas envie de se creuser les méninges.

Deux acteurs soutiennent le film. Jean-Claude Van Damme, en premier, dans une auto-parodie du gros dur pas trop futé : blessé et affalé dans une brouette sous la lune, il doit se limiter à faire le guet en imitant les cris d’oiseaux. L’autre contribution est celle de Rob Huebel : dans la peau de Phil, pour s’assurer un pouvoir sans partage, il a imposé aux autres de croire en sa nature divine. Malheureusement, dans le rôle du héros, Adam Brody (personnage-clé de la série Newport Beach / The O.C.) manque de présence.

Et il y a aussi le cadre du tournage avec la mer, les plages et les cocotiers de Porto Rico.

Le test a été effectué sur un check disc. Le disque est logé dans le traditionnel boîtier bleu avec, sur la jaquette, la reprise de l’affiche du film sur laquelle JCVD, en marcel, pointe le doigt, bras musclé en gros plan.

On retrouve les menus d’acier brossé et les pictogrammes chers à Universal. Le menu principal, animé et musical propose un large choix de langues. Pas moins de six pour l’audio et quinze pour les sous-titres. On apprécie toujours la faculté que nous laisse Universal d’utiliser la touche « suivant » pour faire sauter les avis légaux en souhaitant qu’un jour tous les éditeurs fassent de même.

Deux suppléments. Les coulisses du tournage qui se traînent pendant 59 longues minutes (en VO avec sous-titres en plusieurs langues, dont le français). Un son pas possible : la bonnette anti-vent avait dû s’envoler et les interventions des acteurs sont souvent couvertes par le rugissement des alizés ! Quant aux questions qui leur sont posées, elles sont proprement inaudibles. À zapper ! L’autre bonus est une scène coupée de 2 minutes.

Après ces critiques acerbes est venue l’heure des compliments sur la qualité de l’image : une explosion de couleurs, des contrastes solides dans les scènes diurnes et nocturnes aux noirs bien denses et une définition qui procure une belle profondeur de champ.

Le concert de louanges continue pour le son, particulièrement pour la version originale, gratifiée du format DTS-HD Master Audio 5.1 qui donne une image sonore précise, dynamique et sollicite, sans retenue mais avec finesse, le caisson de basses et les enceintes surround. Le doublage français DTS 5.1 est également très présent, mais avec des dialogues un peu chétifs.

Crédits images : © Universal