Réalisé par Rob Reiner
Avec
Morgan Freeman, Kenan Thompson et Virginia Madsen
Édité par Factoris Films
Monte Wildhorn, un célèbre romancier dont l’alcoolisme a sapé sa passion pour l’écriture, s’installe au bord du lac pour l’été dans la ville pittoresque de Belle Isle. Sur place, il se lie d’amitié avec la famille voisine, une mère célibataire séduisante et ses filles qui vont l’aider à retrouver l’inspiration.
Un été magique est le dernier film réalisé par Rob Reiner (Stand by Me, The Princess Bride, Quand Harry rencontre Sally, Misery). On éprouvera quelques difficultés à retrouver la magie annoncée par le titre original, The Magic of Belle Isle, le village fictif où se déroule le récit (filmé à Greenwood Park, dans l’état de New York). La faute à un scénario qui tend à s’étirer en longueur, à des situations et des dialogues souvent artificiels.
Le point fort de Un été magique est sa distribution. Le charisme de Morgan Freeman n’est certainement pas remis en cause par son interprétation d’un vieil ours, véritable éponge à whisky. On retrouve aussi avec plaisir Virginia Madsen (Candyman, Sideways) qu’on reverra bientôt dans la série Witches of East End qui devrait tomber dans nos bacs à l’automne 2014.
Mais la vraie surprise du casting, c’est la révélation du talent inné d’Emma Fuhrmann, onze ans au moment du tournage, lumineuse. Sa confrontation avec Morgan Freeman crée les quelques moments de grâce de cette petite comédie dramatique. Un attendrissant petit film en dépit de quelques faiblesses…
Une présentation sans grande fantaisie pour ce DTV de Rob Reiner : boîtier bleu, menu musical mais fixe. Le menu avec pictogrammes offre le choix entre la version originale (avec sous-titres français optionnels) et un doublage en français.
Aucun supplément.
La précision de l’image assure une belle profondeur de champ dans les scènes tournées en extérieur. De bons contrastes, avec des noirs denses. Un étalonnage sans faille valorise la photographie de Reed Morano (Frozen River) qui s’attarde avec bonheur sur les visages en gros plans.
Le son DTS-HD Hi-Res Audio 7.1, une rareté pour un film intimiste (également disponible pour la VF), profite surtout à la musique, un peu plus timidement à l’ambiance. Les dialogues sont clairement restitués dans les deux versions.
Crédits images : © Factoris Films