Le Loup de Wall Street

Le Loup de Wall Street (2013) : le test complet du Blu-ray

The Wolf of Wall Street

Réalisé par Martin Scorsese
Avec Leonardo DiCaprio, Jonah Hill et Margot Robbie

Édité par Metropolitan Film & Video

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Le 23/05/2014
Critique

Le Loup de Wall Street raconte l’histoire de Jordan Belfort, courtier en Bourse à New York à la fin des années 80. Du rêve américain à l’avidité sans scrupule du monde des affaires, il va passer des portefeuilles d’actions modestes et de la droiture morale aux spectaculaires introductions en Bourse et à une vie de corruption et d’excès.

Le scénario du dernier film de Martin Scorsese, Le Loup de Wall Street, écrit par Terence Winter, le talentueux créateur de Boardwalk Empire, est tiré des mémoires de Jordan Belfort. Parti de rien, il est résolu à vivre son rêve américain. Diplômé agent de change en 1987, il crée sa propre agence, Stratton Oakmont, qui emploiera jusqu’à une centaine de traders et se lance dans des opérations hasardeuses qui lui valurent d’être condamné en 1998 à 22 mois d’emprisonnement et entraînèrent des pertes à hauteur de 200 millions de dollars.

On retrouve dans Le Loup de Wall Street l’exubérance du film Les Affranchis (Goodfellas) ou, plus encore, de Scarface, dont le héros, Tony Montana, se sent invulnérable, à l’abri des conséquences de tous ses excès.

Le Loup de Wall Street est une farce démesurée, une hallucinante plongée dans le maelstrom dans lequel sont entraînés les protagonistes, d’abord par l’argent, puis par l’ouverture de toutes les barrières et, surtout, par l’excitation procurée par une suite de défis qui peuvent s’apparenter à des numéros de cirque.

Une des scènes emblématiques du film est l’arrivée de Jordan dans l’immense salle des marchés de Stratton Oakmont, applaudi à tout rompre par des centaines de traders qu’il galvanise par des propos délirants. Un rôle qui confirme le fantastique talent de Leonardo DiCaprio, salué par un Golden Globe, présent sur pratiquement tous les plans de ce film de trois heures.

La mise en scène de Martin Scorsese est toujours aussi assurée, dans des univers aussi différents que celui de Hugo Cabret ou de Shutter Island. Les scènes d’orgie de masse, par exemple, sont filmées et montées avec une époustouflante maîtrise.

Par cette peinture outrancière des excès auxquels se sont livrés certains acteurs de la finance, Martin Scorsese nous livre un film jubilatoire.

Édition - 9 / 10

Le film aux 3 millions de spectateurs atterrit en vidéo en trois éditions différentes, dont 2 Blu-ray. Le boîtier bleu est présenté dans un fourreau cartonné à dominante jaune, couleur que l’on retrouve dans le menu musical, animé de bandes noires. Choix entre la version originale et un doublage français, les deux au format DTS-HS Master Audio 5.1. Piste française audio-description DTS 2.0 stéréo. Sous-titres français optionnels et sous-titres pour malentendants.

Trois suppléments, tous en VOST :

Tour de table (11’) réunissant Martin Scorsese, Terence Winter, Leonardo DiCaprio et Jonah Hill (remarquable dans le rôle de Donnie Azoff, un des complices de Jordan Belfort) où l’on apprend que c’est Leonardo DiCaprio qui a apporté le sujet à Martin Scorsese et participé au financement du film.

Running Wild (11’) et The Wolf Pack (17’) nous emmènent, en compagnie du réalisateur, du scénariste, des acteurs et producteurs, dans les coulisses du tournage, avec extraits du film. Rien d’essentiel dans ces suppléments, très consensuels.

Pour finir, les bandes-annonces (VOST ou VF, au choix) de American Bluff (American Hustle) et Le Cinquième pouvoir sur l’affaire des « WikiLeaks ».

Sont sorties, simultanément, une édition DVD sans suppléments et une édition spéciale à tirage limité (un combo Blu-ray + DVD avec quatre disques, un Blu-ray, un CD audio et deux DVD, dont un de suppléments inédits dans l’édition normale : un entretien avec Martin Scorsese (15’), un entretien avec Leonardo DiCaprio (10’) et un livret de 36 pages contenant une analyse du film par Nicolas Saada et un entretien exclusif avec le scénariste Terence Winter).

L’image (AVC), aux couleurs chaudes, est magnifique, dans toutes les conditions d’éclairage. Elle révèle tous les détails sur toute la profondeur du champ.

Le son (DTS-HD MA 5.1 pour la VO et la VF) est au top : spectre large, grande dynamique, image immersive avec une spatialisation cohérente. Le doublage français n’est pas très convaincant.

Crédits images : © Metropolitan Vidéo

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
9 / 10
Avis

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Olivier Demangeon
Le 26 novembre 2016
« Le Loup de Wall Street » est une très bonne comédie fortement teintée d’humour noir dont la trame principale met en évidence l’aspect immoral et fortement vénal du monde de la finance. L’histoire est drôle et on se délecte de tant d’arrogance, d’impolitesse et d’irrespect de la part des principaux protagonistes. On peut également observer le trouble quasi-pathologique qu’éprouvent ces vendeurs de vide face à l’appât du gain. Le casting est tout simplement excellent et la mise en scène est délicieuse. Un divertissement de trois heures qui nous fait oublier le temps…
Lire ma critique complète concernant ce film : http://wp.me/p5woqV-2It
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Franck Brissard
Le 23 mai 2014
Pas de commentaire.
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Giuseppe Salza
Le 23 mai 2014
Pas de commentaire.

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