RoboCop

RoboCop (2014) : le test complet du Blu-ray

Édition SteelBook

Réalisé par José Padilha
Avec Joel Kinnaman, Gary Oldman et Michael Keaton

Édité par Studiocanal

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Critique

Lorsqu’Alex Murphy, excellent policier, père et mari modèle, est grièvement blessé, la société OmniCorp le choisit pour en faire son premier « RoboCop », prototype mi-homme mi-robot conçu par le médecin Norton. Les services de police pensent détenir l’arme infaillible pour maintenir la justice. Mais ils ont omis un détail : c’est toujours un homme qui commande la machine…

50% homme, 50% robot, 100% remake

On attend toujours au tournant les courageux (inconscients ?) réalisateurs qui se lancent dans des remakes de classiques cultes. Et pour le moment, aucun n’a réussit à surpasser ni même égaler l’oeuvre d’origine. Mais ça, c’est du point de vue des « ancêtres », de ceux qui ont été nourris par le cinéma inventif et culotté des années 80. Pour les jeunes générations, ces resucées fonctionnent plutôt bien et donnent un gros coup de jeune au cinéma de papa…

Manque de bol pour José Padilha, le réalisateur du nouveau Robocop, je fais partie de ces ancêtres qui ont accueilli très fraîchement la nouvelle d’un remake du puissant et dérangeant RoboCop de Paul Verhoeven. Les premières bandes-annonces ont largement amplifié les craintes en laissant présager d’un film édulcoré et calibré pour les masses mangeuses de pop-corn.

Après visionnage, il faut bien admettre que le goût d’allégé est bel et bien là. Tout est propre, médical, politisé à outrance, caricatural et manichéen au possible. Le côté retournement de tripes, viscéral, rentre dedans et sans compromis du film de 1987 a bel et bien disparu au profit d’un discours moralisateur centré sur l’éthique vacillante de la science et sur les sirènes du capitalisme galopant, RoboCop devenant un produit marketing.

Là où Verhoeven avait éjecté la famille d’Alex Murphy, Padilha la catapulte au centre de l’intrigue et joue la carte de l’émotion plutôt que de jouer avec nos nerfs.

Il y a de belles idées, les effets spéciaux sont formidables, les acteurs plutôt bien à leur place, mais l’effet « whaou » s’invite bien trop souvent et empêche de se laisser prendre dans l’engrenage d’un scénario prévisible au-delà de sa référence.

Tout comme pour Total Recall - Mémoires programmées (un autre remake d’un film de Verhoeven - Total Recall), la bonne volonté de la production, les belles images de synthèses et les nouvelles idées accouchent d’un « nouveau » film qui se suffit à lui-même, mais qui, à aucun moment, ne pourra prétendre marquer les esprits et être cité dans trente ans comme une référence.

Présentation - 4,0 / 5

StudioCanal joue la carte métal pour cette première édition du nouveau RoboCop habillé d’un SteelBook qui accueille une galette honnête et techniquement irréprochable.

Les menus très simple d’accès et le disque est totalement paré pour les malvoyants et les malentendants avec piste en audiodescription et sous-titrage spécifique.

Bonus - 3,5 / 5

À défaut d’un vrai making of complet, 3 featurettes font le tour des principaux aspects du film, que ce soit l’adaptation du film de Verhoeven ou la conception des nouvelles armures de RoboCop. C’est concis, bien focalisé et instructif, mais forcément un peu court (une petite demi-heure au total).

5 courtes scènes coupées sont l’occasion de récupérer une séquence grinçante sur le pourquoi de la main droite humaine de RoboCop, un hommage de plus au film d’origine

On termine avec 10 spots de pub pour OmniCorp et son catalogue d’armes, armures, véhicules et RoboCop, amusant.

Image - 5,0 / 5

Avec des caméras Red Epic et Arri Alexa sur le tournage, le résultat visuel est vibrant de définition, de contrastes et de couleurs. Sans être chirurgical, le traitement est précis et la définition redoutable sur bon nombre de détails et visages. L’encodage AVC de grande qualité ne présente aucun défaut et assure un spectacle visuel détonnant.

Son - 5,0 / 5

Tout aussi détonnante est la bande son du film, retransmise ici par deux pistes DTS-HD Master Audio 5.1 en VF comme en VOST. Mis à part des dialogues un peu moins naturels et plus fermés, la VF bénéficie d’un mixage similaire à la VOST, avec force basses et effets d’ambiances à faire tourner la tête. Un disque de plus pour se fâcher avec les voisins.

Crédits images : © Studiocanal

Configuration de test
  • Vidéo projecteur Toshiba TDP-MT700
  • Sony PlayStation 3
  • Ampli Denon AVR 2807
  • Kit enceintes/caisson Morel Nova (configuration 7.1)
  • Diagonale image 302 cm
Note du disque
Avis

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ouioui
Le 15 février 2015
Pas de commentaire.
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Stéphane Leblanc
Le 11 juin 2014
Pas de commentaire.
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Franck Brissard
Le 11 juin 2014
Pas de commentaire.

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