Avec Nina Dobrev, Paul Wesley et Ian Somerhalder
Édité par Warner Bros. Entertainment France
Bonnie et Damon ont disparu. Elena est de retour à l’université faisant difficilement face à la perte de Damon. Caroline désespère de trouver un moyen de rompre le sort lancé sur Mystic Falls par les Travelers. Alors que tout le monde croit que Stefan est sur une piste afin de ramener Damon et Bonnie, Elena est choquée lorsqu’elle apprend ce qu’il fait en réalité…
Vampire Diaries, l’adaptation pour le petit écran, par Kevin Williamson et Julie Plec, de la série de romans de Stephenie Meyer, vise un public de grands adolescents. À leur intention a été créé un univers dans lequel vampires et autres loups garous sont jeunes et beaux, mais pas nécessairement moins dangereux. Ils s’aiment et peuvent être sociables, voire altruistes, quand le mal qui les habite ne prend pas le dessus, un peu comme dans deux autres séries, Buffy contre les vampires (Buffy, the Vampire Slayer) ou, à un degré moins soft, True Blood. On s’écarte donc des archétypes d’un genre qui donnait de ces créatures de la nuit l’image de monstres incapables d’éprouver le moindre sentiment et foncièrement malfaisants, sans s’enfoncer dans la mièvrerie de la saga Twilight.
Les scénaristes de Vampire Diaries ont réussi, saison après saison, à imaginer de nouvelles intrigues, à faire évoluer les relations entre les personnages principaux, à en créer de nouveaux pour entretenir une certaine diversité et éviter de s’enliser dans l’ornière du rabâchage.
Quatre acteurs présents depuis l’origine de la saga, en 2010, tirent leur révérence. Nina Dobrev/Elena, le personnage central, celle qui tient le journal dont est tirée l’histoire. Elle n’aura pas à s’inscrire au chômage : on la verra prochainement dans quatre films, dont un remake de L’Expérience interdite (Flatliners, réalisé en 1990 par Joel Schumacher). Disparaissent, également, Michael Trevino/Tyler, Steven R. McQueen/Jeremy, le frère d’Elena, et Marguerite MacIntyre, alias sheriff Liz Forbes.
Ces défections n’ont pas coupé l’élan de la série. Ce n’est qu’au terme de la saison 8 (réduite à 16 épisodes et dont la diffusion est sur le point de commencer au moment où nous écrivons ces lignes) que tombera le rideau sur une saga qui aura passionné bien des adolescents et, à l’occasion, attiré de nombreux adultes accros de fantastique et de romance.
La saison 6 de Vampire Diaries (22 x 42 minutes) et ses suppléments tiennent sur quatre Blu-ray double couche (5 disques pour l’édition DVD) logés dans un boîtier de 14 mm glissé dans un étui illustré, comme celui des saisons précédentes, par un montage photographique du triangle amoureux Elena/Stefan/Damon.
Un menu à pictogrammes, fixe et musical, propose le choix entre version originale en HD (DTS-HD Master Audio 5.1) et trois doublages en français, espagnol et portugais, cantonnés au format Dolby Digital 2.0.
Copie digitale offerte au format Ultraviolet.
En supplément, pas de quoi grimper aux arbres.
Des scènes coupées, réparties sur les quatre disques, d’une durée cumulée de 18 minutes et un commentaire audio de l’épisode 15 pas terriblement excitant et livré sans sous-titres.
Sur le disque 4, Les meilleures réactions des fans (6’) relevées sur Twitter et lues par les acteurs pendant qu’elles s’inscrivent sur l’écran. Puis, Des adieux mordants (4’), sur le départ de quatre acteurs, Nina Dobrev, Michael Trevino, Steven R. McQueen et Marguerite MacIntyre, avec le rappel de quelques scènes-clés. Bienvenue en Géorgie (2’) vante la beauté des paysages entourant les lieux de tournage. Pour finir, Vampire Diaries au Comic-con, où Julie Plec, la créatrice, et quatre acteurs, en 2014, donc avant la diffusion de la saison 6, répondent aux questions d’un animateur et du public sur ce que la saison à venir réserve, tout ça scandé par les gloussements et cat calls des fans.
L’image (1.78:1, 1080p, AVC) a su garder, depuis l’origine, toutes les qualités que nous lui avons reconnues dans nos tests : une excellente définition, des contrastes fermes, assurant une lisibilité parfaite, y compris dans les inévitablement nombreuses scènes de nuit qu’affectionnent les vampires.
Le son percutant DTS-HD MA 5.1 de la version originale et son habile utilisation du multicanal donnent un impressionnant relief. Une bonne raison d’éprouver une réelle frustration à l’écoute d’un doublage français bien étriqué et, accessoirement, monotone.
Crédits images : © Warner Bros.