Réalisé par John Erick Dowdle
Avec
Owen Wilson, Lake Bell et Pierce Brosnan
Édité par M6 Vidéo
Jack Dwyer arrive avec sa femme Annie et leurs deux fillettes dans un pays d’Asie du Sud-Est pour prendre un poste dans une société américaine. Le jour même, un coup d’état éclate. Les insurgés massacrent systématiquement tous les ressortissants étrangers. Hammond, un mercenaire britannique familier du pays, leur vient en aide.
No Escape est le septième film du réalisateur et scénariste John Erick Dowdle (avec la collaboration fréquente de son frère Drew Dowdle), inspiré jusque-là par l’horreur avec En quarantaine (2008), Devil (2010) et Catacombes (As Above, So Below, 2014).
No Escape est purement un film d’action. À peine installée à l’hôtel, la famille de Jack doit échapper aux tirs d’arme à feu et aux coups de machette des insurgés qui massacrent tous les étrangers, femmes et enfants compris.
Cette fuite pour la survie aurait pu être palpitante si elle ne s’installait vite dans la routine. Le couple et leurs deux enfants échappent de justesse aux émeutiers, se cachent, sont découverts, leur échappent à nouveau, se recachent, sont redécouverts, etc. jusqu’à un très prévisible happy ending.
« Trop d’impôt tue l’impôt », dit-on. On peut transposer l’adage au cinéma : « trop d’action tue l’action ». Même si certaines séquences sont assez efficacement mises en scène, leur accumulation finit par lasser, d’autant plus que les situations dont se sortent les fugitifs sont plus invraisemblables les unes que les autres.
No Escape (103 minutes) tient sur un Blu-ray double couche logé dans un boîtier anthracite. Le menu animé et musical offre le choix entre quatre formats audio : DTS-HD Master Audio 5.1 ou 2.0 pour la version originale (avec sous-titres français optionnels) et le doublage en français.
Sous-titres pour malentendants.
En supplément, des entretiens avec l’équipe du film (13’), John Erick et Drew Dowdle, Owen Wilson, Lake Bell et Pierce Brosnan qui s’encensent les uns les autres. Une seule information utile : l’idée du film serait venue au réalisateur alors qu’il séjournait en Thaïlande au moment du coup d’état de 2007. Pour finir, deux scènes coupées (5’).
L’image (1.85:1, 1080p, AVC) est bien définie dans les séquences de jour, un peu moins dans celles de nuit, parfois affectées par un léger bruit vidéo et par des noirs qui manquent de densité.
Le son (DTS-HD Master Audio 5.1), à condition de pousser presqu’à fond le volume de l’amplificateur, fait parfaitement son office par une immersion dans un spectaculaire enchaînement d’explosions, de coups de feu, de balles qui sifflent… sans que tout ce vacarme ne nuise à la clarté des dialogues. La version originale est mieux équilibrée que le doublage.
Crédits images : © Roland Neveu - RNBK