Avec Paul Wesley, Ian Somerhalder et Kat Graham
Édité par Warner Bros. Entertainment France
Dans cette huitième et dernière saison, les frères Salvatore et les habitants surnaturels de Mystic Falls se réunissent une dernière fois afin de faire face à de nouveaux ennemis toujours plus dangereux qui menacent de détruire la ville : confrontés au machiavélique sorcier Kai Parker, à un couple de sirènes maléfiques, en passant par le Diable en personne, sans oublier leur vieille ennemie de toujours Katherine Pierce, revenue des Enfers et dont l’unique but est de se venger, Damon et Stefan devront s’unir tant bien que mal pour empêcher l’Enfer et le chaos de ruiner leur ville natale. Ils seront aidés dans leur difficile tâche par Bonnie, Enzo, Caroline, Matt, Tyler et Alaric mais encore par… Elena.
La série Vampire Diaries (2010, 8 saisons), assez librement inspirée de la collection de romans de Stephenie Meyer, a été cocréée par Julie Plec, coscénariste de Kyle XY (créée par Eric Bress et J. Mackye Gruber en 2006, 3 saisons) et créatrice de The Originals, un spin off de Vampire Diaries (2013, 5 saisons). L’autre auteur est Kevin Williamson, scénariste de la saga Scream et créateur de plusieurs séries, dont Dawson (Dawson’s Creek, 1998, 6 saisons), The Following (2013, 3 saisons) et, en 2017, Time After Time, une variation sur le thème de la machine à remonter le temps de H.G. Wells (The Time Machine).
Vampire Diaries exploite le thème des vampires fréquentables. Loin de leurs aînés, ces créatures de la nuit incapables d’éprouver le moindre sentiment, dont l’archétype est le comte Dracula, si sombrement incarné par le regretté Christopher Lee, les vampires de la nouvelle génération sont jeunes et beaux, tentent de s’insérer dans le monde des vivants, s’aiment et peuvent même être altruistes… tant que leur vraie nature ne reprend pas le dessus, cette instabilité étant le principal ressort dramatique du genre.
Visant un public de grands adolescents, le thème fut lancé en 1997 par Buffy contre les vampires (Buffy, the Vampire Slayer, 7 saisons), repris en 2007 par Moonlight (créée par Ron Koslow et Trevor Munson, 1 saison), par l’assez mièvre saga Twilight, écrite par Melissa Rosenberg (5 chapitres, 2008-2012), par Being Human (créée par Jeremy Carver, Anna Fricke, 2011, 4 saisons) et, last but lot least, par True Blood, créée par Alan Ball (2008, 7 saisons), plutôt destinée à une audience adulte.
La qualité de l’écriture et de la réalisation, la richesse et la diversité de la distribution ont assuré la longévité de cette série combinant agréablement romance et fantastique et lui ont permis de survivre à la défection, à la fin de la saison 6, de plusieurs acteurs, dont celle de Nina Dobrev qui partageait depuis le pilote la tête d’affiche avec Ian Somerhalder et Paul Wesley.
Vampire Diaries finit en beauté avec cette dernière saison réduite de 22 à 16 épisodes. Les amateurs du genre pourront continuer à regarder The Originals.
Vampire Diaries, saison 8 (16 x 42 minutes) et ses suppléments (60 minutes) tiennent sur trois Blu-ray double couche (quatre disques pour l’édition DVD) logés dans un boîtier glissé dans un étui.
Est simultanément sortie une intégrale des saisons 1 à 8 mais, curieusement, uniquement sur DVD (39 disques) au moment où nous écrivons ces lignes.
Le menu fixe et musical propose le choix entre version originale au format DTS-HD Master Audio 5.1 et doublage en français et en espagnol (Dolby Digital 2.0) ainsi qu’en allemand (DD 5.1).
Sous-titres en cinq langues, dont le français (et l’anglais pour malentendants).
Les suppléments, intégralement repris de l’édition américaine, sont répartis sur les trois disques.
Vampire Diaries au Comic-Con de 2016 (21’). Julie Plec et Kevin Williamson, entourés des acteurs principaux répondent aux questions peu inspirées d’une animatrice et du public de fans. Julie Plec saisit l’occasion pour leur annoncer que la saison 8 sera la dernière. Suivent Bienvenue en Géorgie (5’), où à été tournée l’essentiel de la série, après le pilote, filmé à Vancouver, Derniers jours en tant que vampires (15’) sur la séparation, très larmoyante, de toute l’équipe, scénaristes, acteurs et techniciens.
S’y ajoutent des scènes coupées (18’).
L’image (1.78:1, 1080p, AVC) a su garder, depuis l’origine, toutes les qualités que nous lui avons reconnues dans nos tests : une excellente définition, des contrastes fermes, assurant une lisibilité parfaite, avec toutefois une tendance occasionnelle des noirs à manquer de densité et à se boucher dans les scènes les plus sombres.
Le son percutant DTS-HD MA 5.1 de la version originale et son habile utilisation du multicanal donnent un bon relief, légèrement mois impressionnant que celui procuré par les saisons précédentes. Une bonne raison d’éprouver une réelle frustration à l’écoute d’un doublage français bien étriqué et, accessoirement, monotone.
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