Thelma (2017) : le test complet du Blu-ray

Réalisé par Joachim Trier
Avec Eili Harboe, Okay Kaya et Ellen Dorrit Petersen

Édité par Le Pacte

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Le 18/04/2018
Critique

Thelma

Thelma, élevée par des parents chrétiens rigoristes, entre à l’université d’Oslo. Un jour, alors qu’elle remarque la belle Anja qui s’assied près d’elle à la bibliothèque, elle est saisie par une apparente crise d’épilepsie, diagnostic qu’écarteront les tests auxquels elle sera soumise. Fascinée par Anja, Thelma est sujette à de nouvelles crises, accompagnées de phénomènes inquiétants…

Avec Thelma, son quatrième long métrage, le Danois Joachim Trier, après le succès d’Oslo, 31 août, plusieurs fois primé en 2011, s’essaie au film de genre avec une sorte de variation sur le thème de Carrie (Brian De Palma, 1976).

Joachim Trier a écrit le scénario Thelma en collaboration avec Eskil Vogt, coscénariste de trois autres de ses films, Nouvelle donne (Reprise, 2006), Oslo, 31 août (2011) et Back Home (Louder Than Bombs, 2015). Un scénario qui diffuse son étrangeté dès la scène d’ouverture, dans laquelle un homme et une fillette marchent sur un lac gelé. À l’orée d’une forêt, l’homme vise une biche, puis déplace le canon de son fusil vers la tête de la fillette.

Thelma

C’est elle qu’on revoie, des années après, à l’université d’Oslo, une jeune fille effacée, le genre de personne destinée à se fondre dans la masse. Sauf que sa rencontre avec Anja libère d’étranges forces qui se déchaîneront à chaque fois qu’elle cédera au plaisir. Des flashbacks nous l’apprendront, Thelma est victime d’une éducation culpabilisante associant plaisir et péché.

Thelma, difficile à classer, certainement pas dans la case « horreur », entre dans le domaine du cinéma fantastique, avec ce pouvoir d’envoûtement qu’ont les histoires qui estompent les frontières entre réel et surnaturel, qui montrent des personnages aux apparences trompeuses, comme Thelma, à la fois si fragile et si dangereuse, interprétée avec beaucoup de délicatesse par Eili Harboe déjà entraperçue dans le film catastrophe The Wave (Bølgen, Roar Uthaug, 2015).

Thelma

Présentation - 3,5 / 5

Thelma (116 minutes) et ses maigres suppléments (10 minutes) tiennent sur un Blu-ray BD-50 logé dans un boîtier, non fourni pour le test, effectué sur check disc.

Le menu animé et musical propose le choix entre la version originale, avec sous-titres imposés, idéalement placés à cheval sur la bande noire, ou un doublage en français, les deux au format DTS-HD Master Audio 5.1.

Piste d’audiodescription DTS Digital Surround 2.0.

Sous-titres pour malentendants.

Bonus - 2,0 / 5

En complément, un aperçu du tournage de six scènes (6’), une galerie de projets d’affiche et la bande-annonce. La portion congrue.

Thelma

Image - 4,0 / 5

L’image (2.35:1, 1080p, AVC), d’une texture agréable, avec une délicate palette de couleurs, est un peu trop douce dans les séquences peu éclairées qui peuvent, notamment dans les scènes d’intérieur, occasionnellement manquer de lisibilité.

Son - 4,5 / 5

Le son DST-HD Master Audio 5.1 de la version originale assure une assez bonne clarté des dialogues et procure une discrète sensation d’immersion dans l’ambiance. Ces observations valent aussi pour le doublage, aux dialogues assez monotones.

Thelma

Crédits images : © Le Pacte

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
Avis

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Philippe Gautreau
Le 20 avril 2018
Thelma, une leçon sur les dangers de la répression du désir, une mise en garde contre les apparences trompeuses, a ce pouvoir d’envoûtement des contes mystérieux, aux frontières du réel et du surnaturel.

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