À la dérive (2018) : le test complet du Blu-ray

Adrift

Réalisé par Baltasar Kormákur
Avec Shailene Woodley, Sam Claflin et Jeffrey Thomas

Édité par Metropolitan Film & Video

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Le 13/12/2018
Critique

À la dérive

Ses pérégrinations autour du monde conduisent à Tahiti Tami Oldman, une Américaine de 22 ans. Là, elle rencontre Richard Sharp, embarqué pour un tour du monde à bord de son voilier. Ils acceptent de convoyer jusqu’à San Diego un ketch de 55 pieds. À mi-route, à 1 200 miles de toute terre, le 13 octobre 1983, le yacht, pris dans un ouragan, chavire et démâte. Tami réussit à récupérer Richard, accroché à l’annexe, grièvement blessé, et tente de rejoindre la terre sous un gréement de fortune…

À la dérive (Adrift), le quatorzième film du réalisateur islandais Baltasar Kormákur, est l’adaptation du livre Red Sky in Mourning: A True Story of Love, Loss, and Survival at Sea, le récit fait par Tami Oldman de sa survie au naufrage.

À la dérive nous met littéralement dans le bain dès la première scène, avant le générique, où Tami se retrouve seule dans le carré inondé du yacht, probablement après être restée quelque temps inconsciente, puisque la mer s’est calmée. Nous la voyons, dans la scène suivante, arriver à Tahiti à bord d’une goélette. Le départ d’une suite de flashbacks qui montrera la naissance d’une relation amoureuse entre Tami et Richard, donnant au film une dimension romantique qui tend à relâcher la tension dramatique.

À la dérive

Le récit de l’extraordinaire survie de Tami pendant 41 jours, à lui seul, rend le film intéressant. De plus, les scènes en mer, tournées à bord de vrais voiliers, sont parfaitement réalistes, ce qui n’est jamais le cas de celles habituellement tournées en studio. Un soin particulier a été pris pour les plans à l’intérieur du yacht après son naufrage : les mouvements du bateau et les bruits sur la coque font illusion. Un bémol, toutefois, pour les scènes dans la tempête, impressionnantes mais totalement fantaisistes !

À en juger par sa filmographie, Baltasar Kormákur s’intéresse à la mer, présente dans plusieurs de ses films. Il a, d’ailleurs, déjà raconté une autre histoire de survie miraculeuse après naufrage dans The Deep - Survivre (Djúpið, 2012).

À la dérive réussit à capter et maintenir l’attention, en dépit de la trop grande place donnée à la romance. Shailene Woodley (saga Divergente) et Sam Claflin (saga Hunger Games, Avant toi / Me Before You, Thea Sharrock, 2016), avec beaucoup de naturel, rendent crédibles les deux personnages.

À la dérive

Présentation - 3,5 / 5

À la dérive (96 minutes) et ses suppléments (8 minutes et le commentaire audio) tiennent sur un Blu-ray BD-50 logé dans un boitier non remis pour le test, effectué sur un check disc.

Le menu animé et musical propose le film dans sa version originale au format audio DTS-HD Master Audio 7.1, avec sous-titres optionnels, et dans un doublage en français DTS-HD MA 5.1.

Sont également disponibles, une piste d’audiodescription DTS-HD MA 2.0 et un sous-titrage pour malentendants.

Bonus - 3,5 / 5

Le commentaire du film par Baltasar Kormákur et Shailene Woodley (DTS-HD Master Audio 2.0, en anglais, sous-titré) donne des informations détaillées sur le tournage : les scènes à l’intérieur de la cabine inondée du ketch en Louisiane, à bord d’un bateau suspendu à une grue, d’autres en Nouvelle Zélande. La plupart furent prises à Suva, dans l’archipel des Fidji.

Scènes coupées (2’).

Face aux éléments (2’) : De nombreuses scènes ont été tournées en mer, à bord de bateaux, pendant deux semaines.

Voyage (2’) : quelques plans spectaculaires pour donner l’occasion à Shailene Woodley et Sam Claflin de dire le plaisir qu’ils ont eu à jouer dans ce film.

Survivre (2’). Shailene Woodley et Sam Claflin nous le confirment : ils ont adoré tenir leur rôle.

Pour finir, les bandes-annonces (VOST ou VF, au choix) de Nerve (Henry Joost, Ariel Schulman, 2016), Une vie entre deux océans (The Light Between Oceans, Derek Cianfrance, 2016), Love, Rosie (Christian Ditter, 2014) et Shark 3D (Shark Night 3D, David R. Ellis, 2011).

À la dérive

Image - 5,0 / 5

L’image (2.40:1, 1080p, AVC) est lumineuse, bien contrastée, avec des noirs denses, des couleurs naturelles, bien étalonnées, et une résolution assurant une parfaite netteté sur toute la profondeur de champ des plans larges.

Son - 5,0 / 5

Le son DTS-HD Master Audio 7.1 profite d’une bonne dynamique et d’une bande passante largement ouverte. Il restitue avec finesse et clarté les dialogues et l’accompagnement musical. Une utilisation cohérente des sept voies crée une sensation réaliste d’immersion dans l’action.

Le doublage en français DTS-HD Master Audio 5.1 s’en sort honorablement bien qu’il tende à placer les dialogues un peu trop en avant.

Crédits images : © 2017 STX Financing, LLC. All Rights Reserved.

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
Avis

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Philippe Gautreau
Le 14 décembre 2018
Le récit de l’extraordinaire survie d’une jeune femme, pendant 41 jours à bord d’un voilier démâté par une tempête, convainc par le réalisme de sa mise en scène et par l’interprétation naturelle des deux acteurs.

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