The Black Cage (2017) : le test complet du DVD

Black Hollow Cage

Réalisé par Sadrac González-Perellón
Avec Julian Nicholson, Lowena McDonell et Lucy Tillett

Édité par Rimini Editions

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Le 24/01/2019
Critique

The Black Cage

Alice, 15 ans, vit avec son père Adam dans une maison isolée, à la lisière d’une forêt. Elle a perdu l’avant-bras droit dans un accident qui a causé la mort de sa mère Béatrice, qu’elle croit s’être réincarnée dans le corps de son chien, et avec laquelle elle parle par le truchement d’un boîtier attaché au cou de l’animal. Au début du récit, Adam est attaqué par un homme cagoulé. Puis Alice reçoit une prothèse sophistiquée obéissant à sa seule pensée. Lors d’une promenade en forêt, elle découvre un grand cube noir. En le touchant, elle déclenche un mécanisme qui fait s’ouvrir une des parois. Passant son bras dans l’ouverture, elle en retire un mystérieux message : « Ne leur fais pas confiance », d’une écriture qui ressemble à la sienne. Peu après, son père recueille une jeune femme, le corps couvert d’ecchymoses, Erika, accompagnée de Paul, son jeune frère mutique…

The Black Cage (Black Hollow Cage) est le deuxième long métrage de l’Espagnol Sadrac González-Perellón après Le Départ de Myna (Myna se va), coécrit et coréalisé en 2009 avec Sonia Escolano.

Élégamment filmé dans une succession de plans fixes joliment cadrés et éclairés et de longs travellings fluides, The Black Cage nous invite à suivre Alice dans une maison faite de cubes juxtaposés, aux murs lambrissés de bois, aux longs couloirs, un environnement communiquant un sentiment d’enfermement, parfois rompu par de grandes baies vitrées ou des miroirs dont les reflets désorientent le regard.

The Black Cage

The Black Cage, divisé en cinq chapitres, ajoute à cette confusion de l’espace une distorsion du temps : le cube noir découvert dans la forêt a le pouvoir de faire remonter dans le passé, en offrant à Alice une seconde chance d’agir différemment dans une situation donnée. Le labyrinthe oppressant de la maison, le comportement insolite d’Alice et d’Erika (délicatement souligné par les deux jeunes actrices, Lowena McDonell et Haydée Lysander) et une suite d’événements mystérieux et inexpliqués créent une ambiance dont l’originalité peut envoûter le spectateur, mais risque aussi de le déconcerter par l’accumulation de trop nombreuses questions qui resteront sans réponse.

The Black Cage, un film étrange, avec des dialogues restreints, de longs silences, diffusant une sérénité soudain rompue par des explosions de violence, laissera nécessairement son empreinte dans la mémoire du spectateur. Il révèle aussi le talent du réalisateur et du chef opérateur Iván Romero. On attend donc avec impatience la sortie des prochains films de Sadrac González-Perellón, en espérant des scénarios plus resserrés et mieux construits.

The Black Cage

Édition - 7 / 10

The Black Cage (101 minutes) tient sur un DVD-9 logé dans un boîtier épais de 14 mm. Le menu animé et musical propose le film dans sa version originale, en anglais, au format Dolby Digital 5.1, avec sous-titres optionnels.

Pas de bonus, juste la bande-annonce.

L’image ne correspond pas au format 2.39:1 mentionné au dos de la jaquette : elle a été recadrée, nous a indiqué l’éditeur, autour de 2.20:1 selon notre estimation. Ceci dit, une fine résolution assure une parfaite lisibilité des détails de chaque plan. Lumineuse en extérieur ou devant les grandes baies de la maison, parfaitement contrastée, avec des noirs denses, elle donne relief et profondeur aux scènes filmées dans l’obscurité des couloirs.

Le son Dolby Digital 5.1 restitue avec clarté les dialogues et avec finesse l’accompagnement musical. Une utilisation trop discrète des voies latérales tend à concentrer l’ambiance sur le plan frontal.

The Black Cage

Crédits images : © Asallam Films

Configuration de test
  • Vidéo projecteur JVC DLA-X70BRE
  • OPPO BDP-93EU
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 275 cm
Note du disque
7 / 10
Avis

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Philippe Gautreau
Le 24 janvier 2019
Ce film étrange, diffusant une sérénité soudain rompue par des explosions de violence, laissera nécessairement son empreinte dans la mémoire du spectateur. On attend donc avec impatience la sortie des prochains films de Sadrac González-Perellón, en espérant des scénarios mieux construits.

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The Black Cage
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