Kinuyo Tanaka, réalisatrice de l'âge d'or du cinéma japonais - Coffret 6 films : le test complet du Blu-ray

Koibumi + Tsuki wa noborinu + Chibusa yo eien nare + Ruten no ohi + Onna bakari no yoru + Ogin-sama

Réalisé par Kinuyo Tanaka
Avec Masayuki Mori, Yoshiko Kuga et Jukichi Uno

Édité par Carlotta Films

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Le 08/12/2022
Critique

Tous les films, encore inconnus en France, de la première réalisatrice japonaise, dans une des plus remarquables éditions de l’année.

Kinuyo Tanaka, coffret 6 films - Kinuyo Tanaka

Actrice mythique de l’âge d’or du cinéma japonais, immortalisée à l’écran par Kenji Mizoguchi, Yasujirô Ozu ou Mikio Naruse, Kinuyo Tanaka fut aussi la première femme cinéaste de l’après-guerre au Japon. Elle réalisa six longs métrages, de 1953 à 1961, en touchant à tous les genres, du mélodrame intimiste à la fresque d’époque, de la comédie sentimentale au récit d’apprentissage.

Kinuyo Tanaka, réalisatrice de l’âge d’or du cinéma japonais rassemble tout l’oeuvre de la cinéaste. Née en 1909, un peu moins méconnue en France comme réalisatrice depuis la rétrospective de sa filmographie au Festival Lumière en 2021 et de la sortie de ses films en février 2022, elle fut avant tout une des actrices les plus célèbres au Japon pour avoir tenu plus de 250 rôles, dès 1923, à l’âge de 14 ans, jusqu’à 1976, un an avant sa mort. Elle atteignit une renommée internationale avec le rôle-titre de La Vie d’O’Haru, femme galante (Saikaku ichidai onna, Kenji Mizoguchi, 1952), au moment où elle entreprit de réaliser son premier film, Lettre d’amour. C’était une pionnière : une seule Japonaise, Tatsuko Sakane, avait réalisé un film avant elle, New Clothing (Hatsu Sugata), sorti en 1936, considéré comme perdu.

Lettre d’amour (Koibumi, 1953, noir et blanc, 1.37:1, 98’). Reikichi, un marin démobilisé, vit dans l’obsession de Michiko, une femme qu’il a aimée avant la guerre. Quand il n’erre pas dans les rues de Tokyo à la recherche de son amour perdu, il fréquente son frère Hiroshi, qui rêve d’ouvrir une librairie, ou bien Naoto, un camarade devenu écrivain public. Ce dernier écrit des lettres en anglais pour les jeunes femmes abandonnées par les G.I.s à qui elles réclament de l’argent. Un jour, Michiko fait irruption pour qu’on lui écrive une lettre…

Ce mélodrame masculin, réalisé deux ans après la fin de l’occupation américaine, adapté d’un roman-feuilleton de Fumio Niwa, observe deux figures familières du cinéma japonais d’alors, le soldat démobilisé et la pan-pan, prostituée dédiée au soulagement des G.I.s. Ce coup d’essai fut favorablement accueilli par la critique et le public et sélectionné à Cannes pour le Grand Prix, l’ancêtre de la Palme d’or. On y retrouve Machiko Kyô et Masayuki Mori, deux acteurs vus, trois ans plus tôt dans Rashomon (Akira Kurosawa, 1950). Kinuyo Tanaka apparaît dans le rôle d’une pan-pan.

Kinuyo Tanaka, coffret 6 films - Lettre d'amour

La Lune s’est levée (Tsuki wa noborinu, 1955, noir et blanc, 1.37:1, 103’). M. Asai vit à Nara auprès de ses trois filles : l’aînée Chizuru, revenue au domicile familial après la mort de son mari ; la cadette, Ayako, en âge de se marier mais peu pressée de quitter les siens ; et la benjamine Setsuko, la plus exubérante des trois soeurs qui rêve de partir s’installer à la capitale. Cette dernière est très proche de Shoji, le jeune beau-frère de Chizuru qui loge dans un temple à proximité des Asai. Un jour, il reçoit la visite d’un ancien ami, Amamiya, qui se souvient avec émotion d’Ayako, rencontrée durant sa jeunesse. Setsuko est persuadée que celui-ci a toujours des sentiments pour sa soeur et va tout faire pour forcer le destin…

Sur un scénario coécrit par Yasujirô Ozu, cette comédie romantique sur les amours de trois soeurs, interprétées par de jeunes actrices assez peu connues, dont Mie Kitahara, d’une surprenante présence dans le rôle de Setsuko. La réalisatrice tient dans son film celui d’une servante. Accompagné par une partition originale de Takanobu Saitô, compositeur de la musique de sept films de Yasujirô Ozu.

Kinuyo Tanaka, coffret 6 films - La Lune s'est levée

Maternité éternelle (Chibusa yo eien nare, 1955, noir et blanc, 1.37:1, 110’). Hokkaido, dans le nord du Japon. Fumiko vit un mariage malheureux. Sa seule consolation sont ses deux enfants, qu’elle adore. Un club de poésie devient sa principale échappatoire, et lui permet de se rendre en ville. Elle y retrouve Taku Hori, le mari de son amie Kinuko qui, comme elle, écrit des poèmes. Elle ressent de plus en plus d’attirance pour lui. Mais Fumiko découvre qu’elle a un cancer du sein. Alors que ses poèmes sont publiés, elle doit subir une mastectomie. La jeune femme découvre alors la passion avec un journaliste qui vient la voir à l’hôpital…

Inspiré de la vie de la poétesse Fumiko Nakajō, morte à 32 ans d’un cancer du sein peu après la publication de son premier recueil de haikus, Maternité éternelle s’appuie sur un scénario écrit par une femme, Sumie Tanaka (sans lien de parenté avec la réalisatrice), coscénariste de six films de Mikio Naruse de 1951 à 1962. Un tournant dans la filmographie de Kinuyo Tanaka qui s’affranchira de l’influence des hommes en réalisant un film de femmes, entièrement personnel, dans lequel elle tient encore un petit rôle, celui d’une voisine. Fumiko est interprétée par Yumeji Tsukioka, une célèbre actrice qu’on a pu voir dans Hiroshima (Hideo Sekigawa, 1953), édité en exclusivité par Carlotta Films en 2021.

Kinuyo Tanaka, coffret 6 films - Maternité éternelle

La Princesse errante (Ruten no ôhi, 1960, couleurs, 2.39:1, 102’). En 1937, alors que le Japon occupe la Mandchourie, Ryūkō, jeune fille de bonne famille, apprend qu’elle a été choisie sur photo pour épouser le jeune frère de l’empereur de Mandchourie. La voilà contrainte de quitter le Japon et de s’acclimater à sa nouvelle vie de princesse. Une petite fille naît, et Ryūkō semble heureuse au Palais. Mais, bientôt, les troupes soviétiques débarquent. Ryūkō est obligée de prendre la fuite à pied, accompagnée de son enfant, mais aussi de l’impératrice…

Cette dramatique nouvelle autobiographique publiée par Hiroko Aishinkakura en 1959 sous le nom de Hiro Saga, adaptée pour l’écran par une femme, la scénariste Natto Wada, se déroule au temps de l’occupation par le Japon de la Mandchourie, à laquelle mettra fin l’Armée rouge en 1945. Un fait historique souvent repris au cinéma, notamment dans le troisième volet de l’admirable saga La Condition de l’homme (Ningen no joken, Masaki Kobayashi, 1959-1961). Le rôle-titre est tenu par Machiko Kyô, la star des studios Daiei, producteurs du film, connue en Occident pour sa contribution à plusieurs films de Kenji Mizoguchi, à Rashomon (Akira Kurosawa, 1950, tout récemment réédité) et à La Petite maison de thé (The Teahouse of the August Moon, Daniel Mann, 1956) qui lui valut une nomination au Golden Globe.

Kinuyo Tanaka, coffret 6 films - La Princesse errante

La Nuit des femmes (Onna bakari no yoru, 1961, noir et blanc, 2.35 :1, 93’). La jeune Kuniko est pensionnaire d’une maison de réhabilitation pour anciennes prostituées. Malgré la bienveillance de la directrice, la vie n’est pas facile, et comme toutes ses camarades, elle espère en sortir. On lui propose une place dans une épicerie, mais le mari de la patronne et les hommes du quartier sont trop concupiscents. Kuniko doit s’enfuir et part travailler dans une manufacture. Devant la méchanceté des autres employées, elle quitte son emploi, pour intégrer une pépinière. La vie semble devenir plus douce, mais le passé de la jeune femme la rattrape…

Cette évocation quasi-documentaire du sort des pan-pans, internées dans des centres de réhabilitation après l’abolition brutale de la prostitution en 1956, est l’adaptation d’un ouvrage de Masako Yana par Sumie Tanaka, la scénariste de Maternité éternelle. Interprétée par Chisako Hara (Fleur pâle / Kawaita hana, Masahiro Shinoda, 1964), Kumiko est rattrapée par son passé avec l’irruption dans sa vie de son ancien proxénète, sorti de prison. C’est en incarnant une pan-pan pour son dernier rôle que Kinuyo Tanaka obtint l’Ours d’argent d’interprétation féminine dans Brothel 8 (Sandakan hachibanshokan bohkyo, Kei Kumai, 1974), nommé à l’Oscar du meilleur film étranger.

Kinuyo Tanaka, coffret 6 films - La Nuit des femmes

Mademoiselle Ogin (Ogin-sama, 1962, couleurs et noir et blanc, 2.39:1, 102’). À la fin du XVIème siècle, alors que le christianisme, venu d’Occident, est proscrit, Mademoiselle Ogin, la fille du célèbre maître de thé Rikyu, tombe amoureuse du samouraï Ukon Takayama, qui est chrétien. Le guerrier refusant ses avances, préférant se consacrer à sa foi, Ogin se marie à un homme qu’elle n’aime pas. Mais quelques années plus tard, Ukon revient et lui avoue son amour. Ogin veut alors reprendre sa liberté. Mais le redoutable Hideyoshi, qui règne sur le pays, a entamé des persécutions anti-chrétiennes…

Cette tragique romance, accompagnée par la musique de Hikaru Hayashi (L’Île nue / Hadaka no shima, Kaneto Shindô, 1961) est l’adaptation par le scénariste Masashige Narusawa (La Rue de la honte / Akasen chitai, Kenji Mizoguchi, 1956) d’un roman de Tōkō Kon publié en 1956. L’histoire, inspirée de faits réels, se déroule au temps de la cruelle répression des missionnaires et des Japonais convertis au christianisme qui inspira d’autres films, notamment Silence (Chinmoku, 1971), édité par Carlotta Films en 2021, et son remake par Martin Scorsese, Silence (2016), tous deux adaptés du roman Chinmoku publié en 1971 par Shūsaku Endō. Le rôle-titre est tenu par Ineko Arima. Actrice réputée de trois films de Yasujirô Ozu, elle inscrivit son nom sur les affiches de deux grands films récemment réédités en vidéo, La Condition de l’homme et Contes cruels du Bushido (Bushido zankoku monogatari, Tadashi Imai, 1963).

Kinuyo Tanaka, coffret 6 films - Mademoiselle Ogin

Kinuyo Tanaka, réalisatrice de l’âge d’or du cinéma japonais, une édition majeure de l’année 2022, regroupe en exclusivité mondiale l’intégrale des films, jamais distribués en France avant leur présentation en 2021 au Festival Lumière et leur sortie en salles en février 2022. Elle est enrichie par un livret une collection exclusive de bonus complétant utilement les films.

Présentation - 5,0 / 5

Kinuyo Tanaka, réalisatrice de l’âge d’or du cinéma japonais contient les six longs métrages, (durée cumulée de 608 minutes) et leurs généreux bonus (167 minutes) répartis sur quatre Blu-ray BD-50 logés dans un digipack à quatre volets glissé, avec un livret de 76 pages, dans un étui en épais cartonnage.

Chaque menu fixe et musical propose le film dans sa version originale, en japonais, avec sous-titres optionnels, au format audio DTS-HD Master Audio 1.0.

Le livret de 76 pages, écrit par Pascal-Alex Vincent, enseignant à la Sorbonne Nouvelle, coauteur du Dictionnaire du cinéma japonais en 101 cinéastes (GM éditions, 2018), est divisé en neuf chapitres : les deux premiers traitent de la carrière d’actrice, puis de réalisatrice, de Kinuyo Tanaka. Les six suivants de chacun de ses films, avec leur synopsis, leur environnement social ou politique, les relations de la réalisatrice avec les studios, le tournage, une rapide critique de chaque long métrage… Le titre du dernier chapitre, Maîtresses de leur destin, caractérise les héroïnes auxquelles Kinuyo Tanaka a donné vie sur les écrans.

Une édition DVD est disponible, avec le même contenu.

Bonus - 5,0 / 5

Préfaces des six films par Lili Hinstin (durée cumulée : 25’). La programmatrice au Festival de la Villa Médicis rappelle que la décision de Kinuyo Tanaka de devenir réalisatrice à 42 ans, après une formation comme troisième assistante de Mikio Naruse pour Frère et soeur (Ani imôto, 1953), soutenue par Yazujirô Ozu, rencontra aussi l’hostilité, notamment celle de Kenji Mizoguchi. Lettre d’amour, bien reçu par la critique et le public, fut sélectionné pour représenter le Japon au Festival de Cannes. Le scénario du deuxième film, La Lune s’est levée, est offert à la réalisatrice par Yasujirô Ozu. À partir de son troisième film, Maternité éternelle, Kinuyo Tanaka s’affranchit de la tutelle masculine et adapte des « ouvrages écrits par des femmes, en se concentrant sur des expériences et des points de vue de protagonistes féminines ». La Princesse errante, son premier film en couleurs, par sa modernité, annonce la Nouvelle Vague japonaise, tout comme La Nuit des Femmes, « un mélodrame politique et social résolument contemporain » condamnant l’idée selon laquelle « le sort des femmes dépend des hommes ». Elle s’affranchira des studios pour son dernier film, Mademoiselle Ogin, produit par trois actrices.

Les six films vus par Yola Le Caïnec (durée cumulée : 71’). L’historienne du cinéma, en commentant plusieurs séquences, replace l’action de Lettre d’amour dans le contexte du « chaos sociétal d’après-guerre », quand évoluent les rapports entre les sexes dans une société patriarcale et livre une fine analyse de la mise en scène. Kinuyo Tanaka soutient dans ses films « des valeurs d’écoute et d’entraide (…) et développe des figures masculines d’autant plus positives qu’elles se mettent volontairement en retrait de l’action ». Elle se concentre sur les relations entre les femmes dans Maternité éternelle, « un film de femmes (…) où le cinéma devient sensation pure ». Elle s’adapte sans difficultés à la couleur et au cadre large du CinemaScope en 1960 avec un autre « film de femmes », La Princesse errante, à mi-chemin entre deux genres du cinéma nippon, le jidaigeki (en kimono) et le gendaigeki (contemporain). Elle réalise, avec La Nuit des femmes, un film qui « ressemble de plus en plus au cinéma qu’elle veut faire (…) sur l’anéantissement de l’être (…) avec une romance homosexuelle sous-jacente ». Mademoiselle Ogin propose la « vision d’un amour supérieur (…) orientée vers un rapport de compréhension et de solidarité envers les femmes ».

La brièveté de mes comptes-rendus ne doit pas masquer l’intérêt des analyses concises et pertinentes faites par Lili Hinstin et Yola Le Caïnec des films qu’elles resituent dans leur environnement historique et artistique, dans une forme remarquablement travaillée.

Notes sur Maternité éternelle (11’, Allerton Films, 2022), par Ayako Saito, professeur à la Meiji Gakuin University de Tokyo, docteur du département Theater, Film and Television de UCLA. L’originalité de Kinuyo Tanaka, qui ne supportait pas que les critiques relèvent dans son oeuvre « l’influence de Naruse ou d’Ozu », est révélée dès son premier film, Lettre d’amour, par des plans qui ne figurent pas au scénario, ainsi que dans Maternité éternelle, dont elle a seule choisi le sujet. L’analyse de la séquence du bain, avec la coordination des mouvements de la caméra et des actrices, fait penser à Vertigo que Hitchcock réalisera trois ans plus tard.

Kinuyo Tanaka, une femme dont on parle (52’), un documentaire écrit et réalisé en 2022 par Pascal-Alex Vincent, produit par Vincent Paul-Boncour. Un musée de Shimonoseki, sa ville natale, et le Memorial Film Institute de Kawakita conservent la mémoire du passé d’actrice et de réalisatrice de Kinuyo Tanaka. Naomi Tsuda, autrice de Kinuyo Tanaka, réalisatrice, voit en elle une femme déterminée à suivre sa voie. Scolarisée seulement jusqu’à l’école primaire, elle intègre une école d’opéra et commence, en 1924, à 15 ans, à jouer dans une douzaine de films par an. Sa rencontre avec Kenji Mizoguchi lui permet, après la guerre, d’enchaîner des grands films et de devenir l’actrice la mieux payée du studio Shochiku. Kyoko Kagawa, que Kinuyo Tanaka avait prise sous son aile avant qu’elle ne devienne une des plus célèbres actrices du Japon, loue sa gentillesse. Elle avait déjà tenu une centaine de rôles quand elle décida de se lancer dans la réalisation avec le soutien de beaucoup, notamment celui de Mikio Naruse, mais avec l’hostilité de Kenji Mizoguchi. Commence, avec Lettre d’amour, une revue, film après film, à laquelle contribue Ayako Saito, d’une suite de portraits non stéréotypés « de femmes de résistance et à jamais debout ».

Bandes-annonces de La Lune s’est levée (3’24”), Maternité éternelle (1’47”), La Princesse errante (2’46”), de Mademoiselle Ogin (2’17”) et de la Rétrospective Kinuyo Tanaka (2’28”).

Kinuyo Tanaka, coffret 6 films - Tournage La Lune s'est levée

Image - 5,0 / 5

L’image (1080p, AVC), au ratio original de 1.37:1 pour les trois premiers films, 2.35:1 pour La Nuits des femmes, 2.39:1 pour La Princesse errante et Mademoiselle Ogin, a bénéficié de restaurations 4K opérées au Japon par différentes institutions, pour la plupart en 2021, à partir de négatifs ou de positifs. Les marques de dégradation de la pellicule ont été effacées et un efficace contrôle du grain a été obtenu sans dénaturation de la texture du 35 mm. Finement résolue (plus piquée dans les films les plus récents), stable, lumineuse, fermement contrastée avec des noirs fermes, elle offre un fin dégradé de gris bien étalonné et des couleurs ravivées pour deux des films, particulièrement pour Mademoiselle Ogin.

Un bel exemple de restauration des films de patrimoine !

Son - 5,0 / 5

Le son DTS-HD Master Audio 1.0 garantit une écoute agréable de chacun des films, y compris des trois premiers, malgré une bande passante nécessairement plus étroite et quelques saturations dans les passages forte de l’accompagnement musical. Les bruits parasites ont été efficacement gommés et un reste de souffle, décelable dans les premiers films, est suffisamment discret pour se faire oublier. Une bonne dynamique profite aux trois derniers films.

Crédits images :
Lettre d’amour © 1953 KOKUSAI HOEI. TOUS DROITS RÉSERVÉS.
La Lune s’est levée - Maternité éternelle © 1955 NIKKATSU. TOUS DROITS RÉSERVÉS.
La Princesse errante © 1960 KADOKAWA CORPORATION. TOUS DROITS RÉSERVÉS.
La Nuit des femmes © 1961 TOHO CO., LTD. TOUS DROITS RÉSERVÉS.
Mademoiselle Ogin © 1962 / 2021 SHOCHIKU CO., LTD. TOUS DROITS RÉSERVÉS.

Configuration de test
  • Vidéo projecteur SONY VPL-VW790ES
  • Sony UBP-X800M2
  • Denon AVR-4520
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918, CC908, SR908 et Chorus V (configuration 7.1)
  • Diagonale image 275 cm
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Philippe Gautreau
Le 8 décembre 2022
L’intégrale de l’œuvre réalisée par la première femme cinéaste du Japon : six remarquables longs métrages qui n’avaient jamais été distribués en France, regroupés dans un coffret. Carlotta Films les propose en exclusivité mondiale aux cinéphiles français avec un livret de 76 pages et près de trois heures de compléments de qualité. Une édition majeure de 2022 !

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Kinuyo Tanaka, réalisatrice de l'âge d'or du cinéma japonais - Coffret 6 films
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