Les Grands Ducs

Les Grands Ducs (1996) : le test complet du DVD

Réalisé par Patrice Leconte
Avec Jean-Pierre Marielle, Philippe Noiret et Jean Rochefort

Édité par M6 Vidéo

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Le 08/01/2001
Critique

Un film sympathique, mais sans plus. Trois comédiens (Noiret, Marielle et Rochefort) partent en tournée théâtrale pour interpréter la pièce Scoubidou. Mais le producteur (Michel Blanc) est en faillite et veut absolument stopper la pièce afin de toucher l’assurance. De très bons acteurs pour un scénario un peu simple.

Présentation - 2,0 / 5

Boîtier Keep Case noir sans fiche de chapitrage à l’intérieur. Le menu non animé et sans musique propose le film, les chapitres, « filmographie » (pourtant, il y en a plusieurs…) et la bande-annonce. Le film n’est qu’en français sans sous- titres.

Bonus - 2,5 / 5

Bande-annonce de 2 minutes et filmographies (avec notes biographiques) de Philippe Noiret, Jean Rochefort, Patrice Leconte, Jean Pierre Marielle et Michel Blanc. Et c’est tout…

Image - 1,0 / 5

Bof… Image très granuleuse, très sombre, qui a la bougeotte. Les couleurs vives sont très saturées (rouge). Défauts de compression un peu partout. Vraiment pas à la hauteur du format DVD (la qualité VHS est sans doute trois fois supérieure).

Son - 3,5 / 5

Son assez satisfaisant et suffisant pour ce genre de film. Tout juste devra-t-on baisser le volume des basses. Le volume total est supérieur au volume de la plupart des DVD.

Configuration de test
  • Moniteur
  • DVD-Rom Pioneer 6X
  • intégré aux enceintes
  • Enceintes Altec-Lansing ADA-305.
  • Carte MPEG2 Cinemaster
Note du disque
Avis

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Philippe Gautreau
Le 5 juillet 2022
Jean-Pierre Marielle, Philippe Noiret et Jean Rochefort, à nouveau réunis une vingtaine d’années après Que la fête commence, cabotinent à qui mieux mieux, tous les excès étant non seulement permis, mais encore encouragés par Patrice Leconte, revenu à la comédie après une belle parenthèse intimiste ouverte pour Le Mari de la coiffeuse et Le Parfum d’Yvonne, également réédités.
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Josquin
Le 15 décembre 2005
On ne peut pas dire que le cinéma français de ces 15 dernières années nous ait confortés de son image. Il y a bien sûr des exceptions : Ridicule; Cyrano; Delicatessen; Bernie; La Crise; Les truffes; Lautrec, et quelques autres dont les Grands Ducs.
Comment ne pas se prendre d'amitié pour ces trois zigotos guettant depuis des années le succès sans y parvenir ? Jean Rochefort pétille, entre hidalgo de pacotilles et clown surréaliste, à l'occasion se surprenant à revivre sa jeunesse d'Apollon. Philip Noiret joue celui qui y croit, se bat pour toucher les étoiles et finalement retomber, faisant de son mieux dans l'illusion du sommet. Le duo fougueux / ramollo ne serait pas complet sans un énervé de service, un gueulard qui vanne sévère et remet en place de qui de droit : Jean-Pierre Mariel. Ses soufflantes régalent avec sadisme le spectateur qui aimerait tant, lui aussi, courser le voisinage masse en main, et casser les petits qui se sentent l'obligation de fournir des conseils si importants qu'ingérables.
La mise en scène a quelque chose de radieux dans son rythme, rappelant les comédies françaises vieille école où chaque minute apportait son lot de surprises. Patrice Leconte sait nous emporter dans l'univers clos des acteurs méconnus, qui ne cessent de galérer. Pas d'état d'âme ou presque, mais au fond une tendresse envers les choses insignifiantes de la vie, autour d'un ridicule et d'un réalisme de personnages sans masques.
Cette ironie sombre de l'envers du décor, bariolée d'incongruités, de caricatures, l'est au point qu'une scène rend hommage au Fantôme de l'Opéra ( à la différence près que Michel Blanc ne parvient pas à tuer Catherine Jacob avec la chute d'un lustre ). L'esprit routard d'une tournée théâtrale est respecté, ce qui fait que l'histoire vibre, trucule au gré des lieux visités, de même que les rivalités entre acteurs engendrent quiprocos, audaces, coups de gueule et situations loufoques.
Un film distillé jusque dans la plus infime émotion, titillant notre humanité.
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Jean-Luc
Le 24 février 2003
Voilà un film agréable par son extrême légerté. Pour qui a un peu d'intêret pour le théâtre et certains de ses vieux cabotins, la satyre ne doit pas manquer de piquant. C'est une oeuvre évidemment toute en excès, mais il est vrai que même les gourmets exigeants peuvent un jour de fringale, préférer un bon gros chou à la crème à un Opéra, c'est exactement ce que ce film est à la pâtisserie. Une dernière chose: c'est en habitant à l'étranger que j'ai découvert ce film qui fleur bon le pays. En France, je ne l'aurais peut-être pas remarqué, mais voilà, quand on habite hors de son pays, on ose regarder tout ce qui nous tombe entre les mains. Conclusion: une bonne surprise, et un bon moment... et puis on peut bien gloser sur notre humour national, celui des autres n'est pas souvent meilleur...

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