Réalisé par Eric "Bibo" Bergeron
Édité par DreamWorks Animation SKG
L’El Dorado, la cité de l’or. Qui ne connaît pas la légende ?
En tout cas, Tulio et Miguel la connaîssent et lui donne assez
de crédit pour partir à la recherche de la fameuse cité après
avoir aux dés une carte qui en indiquerait la route.
Arrivés sur place, ils sont immédiatement pris pour les dieux
attendus depuis des siècles. Mais pendant combien de temps
vont-ils pouvoir tenir leur « rôle » sans être découverts ? Surtout
que le prêtre local à le sacrifice facile.
Deuxième long métrage animé sorti des studios Dreamworks,
La Route d’El Dorado tranche franchement avec le sérieux
historique du précédent film (le Prince d’Egypte). Un gag à la
minute, des personnages débordants de vie et toujours une
qualité d’animation à faire pâlir Disney. Seule fausse note,
les inévitables chansons qui ponctuent le film, à l’exception
tout de même du titre « It’s Hard To Be A God » (c’est dur d’être
un dieu) qui à le mérite (en VO) d’être interprété par les deux
acteurs qui donnent leurs voix à Tulio et Miguel, Kevin Kline et
Kenneth Branagh.
Menus fixes mais sonorisées. Sérigraphie sur le DVD. Jaquette claire. Le minimum syndical.
Et bien voilà notre nouveau cancre de l’édition en matière de bonus :
Dreamworks ! Ce n’est pas que les bonus soient inintéressants ou peu
nombreux, mais c’est surtout que l’éditeur s’obstine à ne pas les
sous-titrer ! Le seul bonus accessible aux non anglophones, sera l’un
des deux commentaires audio effectué par le réalisateur français avec
l’un des animateurs. Mais voici le détail :
Commentaire audio en anglais par les deux réalisateurs Eric « Bibo »
Bergeron (français) et Don Paul (américain).
Commentaire audio en français par Eric « Bibo » Bergeron et Rodolphe
Guenoden (animateur superviseur du personnage de Chel).
Ces deux commentaires sont une fois de plus une mine d’informations pour qui
s’intéresse à la fabrication d’un tel film d’animation. Une sorte de making
of oral mais malheureusement réservé aux anglophones en ce qui concerne le
premier commentaire qui n’est pas sous-titré.
Le making of est lui aussi fort instructif sur les différentes
phases de création du film (recherche des personnages, doublages, effets
spéciaux en synthèse…), mais sans les sous-titres, peu pourront en
profiter pleinement. (26’20”)
Ce que le menu français a traduit par principe d’animation est en fait
le « color script » du film. Un hybride entre un script et un stroyboard.
En fait chaque plan du film est ici présenté par un dessin entièrement mis en
couleur. A la différence du storyboard qui donne toutes les indications de
réalisation, le color script se contente de donner une idée générale (l’ambiance)
de la scène. Encore une fois, le commentaire qui accompagne ce bonus très
intéressant, n’est pas sous-titré. (39’30”)
Pour les fans d’Elton John, le DVD vous offre le clip de « Someday Out
Of The Blue » où le chanteur se trouve intégré à certaines séquences du film
mais sous la forme d’un personnage animé. (4’03” - 2.35 - 4/3 - DD2.0)
La bande-annonce en VO n’est évidemment pas sous-titrée. (2’18” - 1.85 - 16/9 - DD2.0)
Quel bonheur ! La palette de couleurs de ce film est incroyable et le DVD retranscrit cette richesse à merveille. Fluidité, précision et 0% de défaut.
La bande son est elle aussi très riche. Toutes vos enceintes seront comblées. Ne vous privez surtout pas de la version originale qui en plus d’être plus profonde, offre un terrain de jeu idéal à Kevin Kline et Kenneth Branagh qui s’en donnent à coeur joie !