Réalisé par Graham Baker
Avec
Sam Neill, Rossano Brazzi et Don Gordon
Édité par 20th Century Studios
Troisième et ultime volet de la trilogie de « La Malédiction ».
Trois ans après Damien, la malédiction II, Graham Baker
(Beowulf) réalise cet ultime opus et Sam Neill incarne
avec talent le rôle de Damien qui, rappelons le, est l’enfant
du Prince des Ténèbres…
Damien, aujourd’hui adulte, est en passe de répandre sa
diabolique hégémonie sur la terre entière. Il est non
seulement à la tête d’un immense empire industriel mais il est
aussi nommé Ambassadeur des Etats-Unis à Londres… Selon les
prophéties bibliques, seule la seconde venue du Christ sur
terre pourra mettre un terme à son ascension…
Cet ultime volet bénéficie d’un regain de souffle bien que la
réalisation demeure assez académique. L’acteur Sam Neil est
remarquable ; très sombre et inquiétant, il donne beaucoup
d’épaisseur à son personnage. Ce dernier long métrage conclut
une trilogie « biblicofantastique » au postulat intéressant mais
dont l’exploitation faite tout au long des trois opus frise
parfois la Série B.
Edité chez FPE, cette édition zone 2 est uniquement disponible
dans le superbe coffret digipack « La Malédiction ». Comme pour
les deux autres volets de la trilogie, le disque contient deux
pistes : une en français et une en anglais. Elles sont toutes
deux en DD 2.0 surround. Les sous-titres sont en quatre
langues. L’image est un 16/9 anamorphique. Le film est découpé
en 15 chapitres.
Tout comme pour Damien, la malédiction II, peu de bonus :
uniquement les bandes-annonces des trois films et le
commentaire audio du producteur. La navigation est, une fois
de plus, très soignée et dans l’esprit des autres volets. Le
menu principal, introduit par un splash screen, est sonore et
animé. Quant à eux, les autres menus sont fixes et muets. La
seule petite lourdeur de navigation, commune aux trois
disques, réside dans le fait qu’il faut repasser par le menu
racine pour changer, en cours de lecture, de langues ou de
sous-titres.
Au final, l’éditeur nous propose un produit à l’habillage et à
l’interactivité soignés mais dont l’exploitation sonore est
extrêmement décevante, notamment sur ce second volet. Dommage
également que cet épisode ne soit pas disponible séparément.
Ici, tout comme pour Damien, la malédiction II, il ne nous reste plus que les bandes-annonces d’époque (VO) des trois films et un commentaire audio réalisateur. Ce dernier est d’ailleurs peu bavard sur son travail… Rendez-vous sur La Malédiction pour découvrir la grosse partie des bonus du coffret.
La qualité visuelle de la copie, certes meilleure que sur le premier film, ne supplante toutefois pas celle de Damien, la malédiction II. Si l’image est, dans son ensemble, assez lumineuse, correctement contrastée, on constate un certain manque de netteté sur les seconds plans, une saturation au niveau des couleurs des visages, un manque de luminosité et de définition sur les scènes sombres et également quelques taches noires présentes sur le master.
Même si la VO reste plus faible que la VF, le DD 2.0 surround remplit correctement son rôle ! Il était temps… surtout au regard des pistes sonores DD 2.0 des précédents épisodes ! On retrouve ici plus de dynamique et quelques effets latéraux et arrière.