Réalisé par Richard Fleischer
Avec
Arnold Schwarzenegger, Grace Jones et Wilt Chamberlain
Édité par MGM / United Artists
Après un premier film d’anthologie, Conan nous revient une
nouvelle fois sur grand écran. Mais le seul point commun entre
la première adaptation et celle-ci, se résume au fait que
Schwarzenegger reprit le rôle qui lui ouvra les plus grandes
portes d’Hollywood. Pour le reste, ce n’est que du pur gâchis.
L’ambiance sauvage qu’avait si bien créée Milius, a totalement
disparu pour laisser place à une absurdité totale. Les
personnages rescapés du premier ont perdu tout leur charisme,
et vont jusqu’à se tourner en ridicule sans même sans rendre
compte. Même visuellement, ce second volet des aventures de
Conan est moins réussi que son prédécesseur !
On aura beau chercher avec toute la bonne volonté du monde,
mais on ne trouvera vraiment rien à garder en mémoire, si ce
n’est un (très) mauvais souvenir.
Le minimum syndical pour cette édition, qui ne s’avère nullement convaincante. Les qualités techniques sont loin d’être irréprochables, tout comme l’éditeur qui, une fois encore, propose deux commentaires audio - mais aucun sous- titré en VF - et des bonus qui laissent passablement à désirer.
Comme d’habitude, MGM n’a jugé bon de sous-titrer les deux
commentaires audio. Une fois de plus, nous répétons que
cela reste lamentable, et que de proposer de tels suppléments,
ne sert strictement à rien s’ils ne peuvent être compris par
la plupart des dvdvores.
Avec Conan : Une légende de bande dessinée à l’écran,
c’est Roy Thomas, créateur de Conan the Barbarian pour Marvel
Comics, qui est chargé de nous en apprendre plus sur la BD. Il
nous explique çà façon de travailler, et pourquoi Conan
restera une BD à part, hors-normes, complètement différente du
style traditionnel des BD Marvel.
On en arrive au documentaire le plus intéressant de ce DVD,
Basil Poledouris : La saga de Conan. D’abord, il parle
longuement de son travail pour le premier opus et de sa
collaboration avec Milius. Il nous apprend que le réalisateur
s’est beaucoup impliqué et qu’il savait très bien quel style
de musique illustrerait au mieux son Conan. Poledouris
continue en avouant qu’à l’époque il accepta de composer la
musique du second en croyant que ce serait un jeu d’enfant, et
termine en expliquant les différences musicales qu’il existe
entre les partitions des deux films.
Reste maintenant une galerie de photos promotionnelles,
une autre d’illustrations de la BD et la bande-
annonce.
Flou ! Voilà ce qui ressort après la vision du film. Si la remastérisation de Conan premier du nom était superbement réussie, autant dire pour celui-ci, aucun soin n’a vraiment été apporté à l’image. Un manque évident de définition se fait rapidement sentir, surtout sur des arrières plans jamais assez précis.
Comme pour l’image, le remixage 5.1 de la piste anglaise
déçoit beaucoup. Le caisson et surtout les voies arrière sont
muettes tout le long du film. Les avants offriront un
spectacle convenable, mais qui ressemble plus à du stéréo qu’à
un vrai Dolby Digital.
Le seul vrai avantage de cette piste est de démontrer
l’exploit technique dont à bénéficié la bande-son de Conan la
Barbare.
Que dire de la VF mono, si ce n’est qu’elle est de bonne
facture. Les dialogues sont clairs et n’étouffent jamais
l’action.