Galaxy Quest (1999) : le test complet du DVD

Une troupe d’acteurs se produit dans une énième convention de fans de la série Galaxy Quest. Comme souvent dans ces cas là, ils n’ont jamais réussi à sortir de leurs personnages et sont condamnés à des conventions et autres inaugurations minables pour pouvoir vivre.
A l’autre bout de la galaxie, les Thermians ont suivi et copié dans ses moindres détails la série comme s’il s’agissait de « documents historiques ». Pour eux les acteurs sont en fait des légendes.
Le jour où Sarris (une sorte de homard sanguinaire) se met en tête de conquérir les Thermians, ces derniers décident alors de faire appel aux légendes en personne.
D’abord pris au jeu puis contraints par les évènements, les acteurs vont devoir fournir la performance de leur vie.
Le film attaque de façon assez caustique par une satire du monde des fans d’une série bien connue de tous : Star Trek.
Acteurs désabusés, fans hystériques … tout y est. Mais dès que ces gentils extra-terrestres déboulent, le film bascule alors en pleine science-fiction d’une qualité incroyable ! Les effets spéciaux signés des plus grands noms (Industrial Light & Magic et Stan Winston) ne sont d’ailleurs pas les seuls éléments à apporter cette qualité. Rarement un scénario a su accomoder humour, space-opéra, émotion et action. Le mot qui vient tout de suite à l’esprit est « intelligent » malgré le caractère loufoque que peut véhiculer la maigre promotion faite autour du film.
Du bon spectacle, bien divertissant, dont Hollywood semblait avoir perdu la recette depuis quelques temps.
Précisons enfin que les Thermians feront le bonheur des plus jeunes par leur attitude maladroite et leur phrasé très particulier.

Jaquette très précise et très claire mais qui n’annonce par contre toujours pas que les bonus ne sont pas sous-titrés. Sérigraphie sympathique du disque. Livret en français.
Le point noir vient des menus d’une laideur et d’une ringardise rarement atteinte. Au lieu de jouer sur le côté technique et humoristique du film (comme le DVD zone 1), Dreamworks a confectionné pour la France une interface « à la » Galaxy Quest. Le gag est raté et le résultat plutôt risible.

Les suppléments sont peu nombreux mais plutôt intéressants.

En repérage dans l’espace est une featurette de 10 minutes qui est loin de rendre hommage au travail époustouflants effectué sur les effets spéciaux du film. (VO sans sous-titre).

Les 10 scènes coupées sont montées à la suite en 8 chapitres dans une copie plutôt bonne en 2.35 non-anamorphique. (9 minutes en VO sans sous-titre).

La traditionnelle bande-annonce n’est pas sous-titrée non plus.

Le livret de 4 pages offre un court texte sur quelques aspects de la production.

Les amateurs de bonus inutiles regretterons tout de même l’hilarante piste en langage extra-terrestre qui accompagnait tout le film sur l’édition zone 1.

Aucun souci de ce côté là, l’image en format respecté et anamorphique rend totalement justice au travail des techniciens. Finesse, couleurs, contraste, tout est parfait.

Une fois n’est pas coutume, la version française est plutôt réussie. Tant au niveau du mixage que de la qualité du doublage.
C’est par contre la version originale qui hérite pendant toute la séquence de la convention au début du film d’une étrange distortion qui donne un son un peu « boîte de conserve » par moment.
Pour le reste, c’est parfait. Basses et effets sonores nombreux et très efficaces.