Deux têtes folles (1964) : le test complet du DVD

Paris When It Sizzles

Réalisé par Richard Quine
Avec William Holden, Audrey Hepburn et Grégoire Aslan

Édité par Paramount Pictures France

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Le 13/11/2001
Critique

1963. Audrey Hepburn est devenue une véritable icône symbole de beauté et d’élégance. C’est aussi une star de cinéma confirmée et auréolée de nombreux succès critiques et publics.

Richard Quine, le réalisateur de « Comment tuer votre femme » et de « Une vierge sur canapé » décide de reformer le tandem de Sabrina, à savoir Audrey Hepburn et William Holden. Il choisit aussi d’utiliser Paris comme toile de fond féerique de son long métrage… ce Paname qui avait déjà vu danser la belle Audrey et l’incomparable Fred Astaire dans Drôle de frimousse.

L’histoire est cette fois-ci rocambolesque à souhait. William Holden joue le rôle d’un scénariste en mal d’inspiration qui se rend à Paris en espérant retrouver rapidement quelques idées nouvelles… Mais rien ne jaillit. Il va alors se tourner vers sa secrétaire (Audrey Hepburn) afin qu’elle l’aide dans sa lourde et incertaine tâche…De leurs têtes folles et créatrices jailliront des histoires incroyables dont ils seront les héros imaginaires…

Cette comédie menée tambour battant vaut surtout pour le jeu virevoltant et l’élégance de ses deux principaux interprètes ainsi que pour les apparitions « clin d’oeil » de quelques autres « monstres sacrés » du Septième Art comme Marlène Dietrich et Tony Curtis…

Présentation - 2,0 / 5

Editée chez Paramount, cette édition Zone 2 est présentée dans un boîtier Amaray noir. La jaquette indique l’utilisation d’un 16/9 anamorphique et de quatre pistes sonores mono : anglais, français, italien, espagnol. Quant à eux, les sous-titres sont en français, en anglais, en grec, en croate, en hébreu, en italien, en portugais, en slovène et en espagnol.

On notera un beau disque sérigraphié ainsi qu’un feuillet indiquant les titres des dix-sept chapitres découpant ce long métrage. Dès l’insertion du disque, le film démarre. Il faudra jouer avec la touche « menu » de la télécommande pour nous plonger dans un menu principal, muet et fixe, sans grande imagination, mais qui reste plaisant, clair et raffiné.

La navigation est facile et les quelques autres sous-menus sont mignons, en parfaite osmose avec l’esprit du film. Les admirateurs d’Audrey Hepburn et d’élégance sixties devraient être satisfaits… à condition qu’ils ne réclament pas leur part de suppléments.

Bonus - 1,0 / 5

Une bande-annonce d’époque et c’est tout ! Il y avait tout même moyen de faire comme sur Drôle de frimousse ou sur Sabrina, c’est-à-dire d’inclure un petit documentaire ou une galerie de photos, par exemple…

Image - 4,0 / 5

Un confort visuel très satisfaisant. Le Technicolor avait fait déjà quelques progrès : les couleurs étaient moins vives et les visages plus naturels. Ici, la copie est très propre et la compression bonne tout au long du film. L’image est stable, les contours fins et précis. Certains scintillements se font sentir ici et là, notamment sur les plans larges mais le confort visuel demeure agréable de bout en bout.

Son - 2,0 / 5

La VO en mono est très dynamique et ne manque pas de clarté. Par contre, la piste française est très mauvaise ! La post-synchronisation est risible, les ambiances sonores sont étouffées et les dialogues semblent comme sortis tout droit de la cabine de doublage !

Les pistes italienne et espagnole, elles aussi en mono, ne soutiennent pas la comparaison avec leur homologue anglaise mais elles sont un cran au-dessus de leur homologue française, notamment au niveau de la postsynchronisation, des ambiances sonores et du dynamisme d’ensemble.

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Panasonic TX PK20F 16/9 82 cm 100 Hz
  • Sony 535
  • Sony STR-DE 545
  • Enceintes Sony : frontales (SS MF415), Surround et centrale (SS CR290), caisson de graves Sony SAW M