Réalisé par Richard Quine
Avec
William Holden, Audrey Hepburn et Grégoire Aslan
Édité par Paramount Pictures France
1963. Audrey Hepburn est devenue une véritable icône symbole
de beauté et d’élégance. C’est aussi une star de cinéma
confirmée et auréolée de nombreux succès critiques et publics.
Richard Quine, le réalisateur de « Comment tuer votre femme » et
de « Une vierge sur canapé » décide de reformer le tandem de
Sabrina, à savoir Audrey Hepburn et William Holden. Il
choisit aussi d’utiliser Paris comme toile de fond féerique de
son long métrage… ce Paname qui avait déjà vu danser la
belle Audrey et l’incomparable Fred Astaire dans
Drôle de frimousse.
L’histoire est cette fois-ci rocambolesque à souhait. William
Holden joue le rôle d’un scénariste en mal d’inspiration qui
se rend à Paris en espérant retrouver rapidement quelques
idées nouvelles… Mais rien ne jaillit. Il va alors se
tourner vers sa secrétaire (Audrey Hepburn) afin qu’elle
l’aide dans sa lourde et incertaine tâche…De leurs têtes
folles et créatrices jailliront des histoires incroyables dont
ils seront les héros imaginaires…
Cette comédie menée tambour battant vaut surtout pour le jeu
virevoltant et l’élégance de ses deux principaux interprètes
ainsi que pour les apparitions « clin d’oeil » de quelques
autres « monstres sacrés » du Septième Art comme Marlène
Dietrich et Tony Curtis…
Editée chez Paramount, cette édition Zone 2 est présentée dans
un boîtier Amaray noir. La jaquette indique l’utilisation d’un
16/9 anamorphique et de quatre pistes sonores mono : anglais,
français, italien, espagnol. Quant à eux, les sous-titres sont
en français, en anglais, en grec, en croate, en hébreu, en
italien, en portugais, en slovène et en espagnol.
On notera un beau disque sérigraphié ainsi qu’un feuillet
indiquant les titres des dix-sept chapitres découpant ce long
métrage. Dès l’insertion du disque, le film démarre. Il faudra
jouer avec la touche « menu » de la télécommande pour nous
plonger dans un menu principal, muet et fixe, sans grande
imagination, mais qui reste plaisant, clair et raffiné.
La navigation est facile et les quelques autres sous-menus
sont mignons, en parfaite osmose avec l’esprit du film. Les
admirateurs d’Audrey Hepburn et d’élégance sixties devraient
être satisfaits… à condition qu’ils ne réclament pas leur
part de suppléments.
Une bande-annonce d’époque et c’est tout ! Il y avait tout même moyen de faire comme sur Drôle de frimousse ou sur Sabrina, c’est-à-dire d’inclure un petit documentaire ou une galerie de photos, par exemple…
Un confort visuel très satisfaisant. Le Technicolor avait fait déjà quelques progrès : les couleurs étaient moins vives et les visages plus naturels. Ici, la copie est très propre et la compression bonne tout au long du film. L’image est stable, les contours fins et précis. Certains scintillements se font sentir ici et là, notamment sur les plans larges mais le confort visuel demeure agréable de bout en bout.
La VO en mono est très dynamique et ne manque pas de clarté.
Par contre, la piste française est très mauvaise ! La
post-synchronisation est risible, les ambiances sonores sont
étouffées et les dialogues semblent comme sortis tout droit de
la cabine de doublage !
Les pistes italienne et espagnole, elles aussi en mono, ne
soutiennent pas la comparaison avec leur homologue anglaise
mais elles sont un cran au-dessus de leur homologue française,
notamment au niveau de la postsynchronisation, des ambiances
sonores et du dynamisme d’ensemble.