Réalisé par Alan Parker
Avec
Robert Arkins, Michael Aherne et Angeline Ball
Édité par MGM / United Artists
Finis Elvis, le rock, la new wave et vivent Wilson Pickett,
Otis Redding…
Jimmy n’a qu’une idée en tête : créer le premier groupe de
soul music d’Irlande… S’improvisant manager, il va tenter de
réunir quelques musiciens motivés et former « The
Commitments »… Mais malgré le talent et l’envie de percer de
chacun, il n’est pas si facile de jouer ensemble…
On adhère à ce film d’Alan Parker dès les premières minutes :
bande son bien balancée, acteurs vifs et charismatiques -
l’incroyable Andrew Strong en tête - réalisation dynamique et
enfin et surtout… toute l’âme généreuse des Irlandais au
service, une fois n’est pas coutume, de la soul musique ! Vous
l’aurez compris, voici le cocktail gagnant de ce film ultra
sympathique !
Tout d’abord, il faut souligner l’excellent travail
d’authoring qui a été réalisé… Comme quoi, quand il se donne
les moyens, MGM est capable, lui aussi, de soigner ses
éditions…
Les menus animés et musicaux, finement transitionnés, très
« Working class heroes », ne sont pas sans rappeler les
pochettes des cds « Beatles Anthology vol. 1, 2 et 3 » parus en
1996. C’est, en tout cas, un belle idée. En outre, dès le
départ, un splash screen nous propose de choisir la langue des
menus. L’image est un 16/9 anamorphique. Le choix des langues
est limité à l’anglais (5.1) au français (5.1) et à l’italien
(5.1).
L’ensemble du film et les bonus sont sous-titrés dans quatre
langues (français, anglais, italien, néerlandais). Le film est
découpé en 16 chapitres. Quelques bons suppléments honnêtes
complètent le film mais on regrette l’absence d’un commentaire
audio d’Alan Parker qui, gageons-le, aurait été savoureux. Au
final, nous ne bouderons pas notre plaisir devant cette très
belle édition.
Commençons par Les coulisses du tournage. Ce
documentaire (VOST) d’une durée de 8’ fait davantage office de
making-of promotionnel. On y retrouve beaucoup d’interviews
d’époque d’Alan Parker et des membres du casting. Il est
émaillé de nombreux extraits du film. On y apprend cependant
bien des choses intéressantes notamment sur l’audition des
musiciens et en particulier celle d’Andrew Strong le chanteur.
Il faudra se plonger plutôt dans un second document intitulé
Les coulisses du tournage du film d’Alan Parker The
Commitments pour en apprendre un peu plus sur ce long
métrage. Ce supplément (VOST) est beaucoup moins promotionnel
que celui cité précédemment et il est beaucoup plus long (25
minutes). Toutefois, on y retrouve quelques éléments déjà
évoqués.
La bonne surprise vient de Alan Parker filmographie.
Pour une fois, l’éditeur ne nous sert pas les traditionnels
écrans biographiques et filmographiques. Il s’agit, au
contraire, d’un petit film (VOST) retraçant la carrière du
réalisateur britannique, du moins jusqu’à « The Commitments ».
On le retrouve sur les tournages de « Bugsy Malone », « Fame »,
Birdy, « Mississippi Burning ».
Pour terminer, il vous reste un clip vidéo « Treat Her Right »,
véritable moment inédit, un teaser « Aguiche » (VOST), et une
bande-annonce originale en VOST.
Dommage de ne pas avoir ajouté un commentaire audio d’Alan
Parker.
Une autre bonne surprise de cette édition. Cette édition s’appuie sur un master très propre. Les tons grisâtres originaux sont impeccablement bien restitués. On ne remarque aucun effet de compression majeur. Une très légère saturation, en particulier des visages, peut être constatée mais cela est vraiment infime. Dans l’ensemble, l’image reste constamment bien contrastée, et ce, même dans les scènes sombres - en particulier les images des bars et autres clubs de la ville. Les contours sont fins, quelques scintillements ici et là mais rien de bien méchant.
Pour un tel film, il serait dommage de ne pas opter pour la VO (DD 5.1) très percutante. Les dialogues de la voie centrale sont très clairs et dynamiques. La musique, élément essentiel du film, est magnifiquement bien répartie sur les cinq enceintes. Le caisson de basse frémira même de plaisir sur les quelques basses très soul ! La VF et la version italienne, toutes deux en DD 5.1, bénéficient de la même qualité de compression sonore.