Réalisé par Chuck Russell
Avec
Kim Basinger, Jimmy Smits et Rufus Sewell
Édité par TF1 Studio
Chuck Russell, réalisateur de The Mask, semble avoir
laissé son humour au vestiaire pour revenir à ses premières
amours : le cinéma fantastique. Rappelons rapidement qu’il est
l’auteur d’un épisode de la saga des Freddy, ainsi que de
Le Blob. Il revient en 2000 avec un thriller
millénioapocalypticosatanique sans inspiration dans lequel se
débat tant bien que mal la belle et talentueuse Kim Basinger.
L’histoire sent le réchauffé et le déjà vu.
Kim Basinger cherche à sauver des griffes d’une secte
satanique sa toute jeune nièce dont elle assure la garde. La
jeune enfant a été choisie… Elle doit être l’élue… Cela ne
vous rappelle rien ?…
Edité chez TF1 Vidéo, cette édition Zone 2 contient des
pistes audio DD et DTS. Présentée dans un boîtier plastique,
la jaquette indique l’utilisation d’un 16/9 anamorphique, de
quatre pistes sonores en français et en anglais : 2 en DD
5.1 et 2 en DTS. Quant à eux, les sous-titres sont uniquement
en français et imposés sur la VO.
Dès la lecture du premier disque sérigraphié, nous sommes
plongés dans des menus animés et musicaux en DD 2.0 assez
emphatiques. Un authoring déjà vu sur quelques films du même
genre. L’image est en 16/9 anamorphique. Le film est découpé
en 15 chapitres.
Un making-of (VOSTF) assez intéressant. On avait franchement
peur que l’on nous resserve une énième featurette
promotionnelle. Ici, heureusement, ce sont de nombreuses
images du tournage tournées en DV ; elles confèrent un certain
réalisme à l’ensemble du document de tournage.
La suite est beaucoup plus classique : une série de
filmographies sélectives déroulantes des principaux membres du
casting, une bande-annonce et des interviews (VOSTF)
chapitrées sans grand intérêt.
Pour un film de l’an 2000, l’image est loin d’être parfaite. Elle est assez granuleuse. Par ailleurs, on note un manque de luminosité notamment sur les scènes de nuit et de pénombre. La définition n’est pas sans reproche : elle pèche un peu par manque de finesse et quelques tremblements, scintillements et pixelisation de l’image sont à déplorer. Toutefois, on ne constate ni tache ni saturation des couleurs.
Dans les deux langues proposées, vous aurez le choix entre un
DD 5.1 et un DTS : c’est une bonne habitude que semble avoir
pris TF1 Vidéo.
Toutefois, nous somme restés sur notre faim à l’écoute des
deux pistes DTS : elles ne tranchent pas réellement avec le
DD 5.1. Leur manque de dynamisme est surprenant. Les dialogues
qui émanent de la voie centrale sont parfois peu clairs, en
particulier sur la VF. Est-ce le manque d’articulation de
certaines doublures ou simplement un manque de puissance et de
netteté ? Toujours est-il que le résultat n’est pas à la
hauteur de nos espérances. Optez donc pour la VO.
Il reste tout de même de nombreux effets latéraux qui sont,
quant à eux, assez convaincants.