Réalisé par Joel Coen
Avec
Nicolas Cage, Holly Hunter et Trey Wilson
Édité par 20th Century Studios
Lorsqu’un jeune bandit repenti (Nicolas Cage), autrefois
spécialiste des braquages, rencontre et tombe amoureux d’une
jeune femme officier de police (Holly Hunter), on se dit que
l’on tient là un sujet plutôt cocasse… sujet que l’on
verrait bien produit et réalisé par les Frères Coen… Quand
ensuite, ce jeune couple tente de fonder une famille et qu’il
ne peut avoir de descendance ni par la voie biologique
naturelle ni par celle de l’adoption, on pense que le film va
tourner au mélo…
Mais, lorsqu’enfin on apprend que la meilleure solution
envisagée par les parents est de kidnapper l’un des quintuplés
d’une riche famille, alors là, c’est l’évidence même… oui,
il s’agit bien d’un film signé The Coen Bros !
Sur un rythme drôle, tonitruant, cette course folle est filmée
avec une grande maestria. On y retrouve déjà tout l’onirisme
et le décalage doux-dingue des films suivants du Tandem Coen.
Dans « Arizona Junior », plus encore que dans leurs autres
excellents films, Joel et Ethan Coen ajoutent à leur long
métrage un zeste touchant de tendresse, et ce, grâce notamment
à la formidable composition d’acteur de Nicolas Cage, grâce
aussi à la présence fine, pétillante et de qualité d’Holly
Hunter… sans oublier l’ami de longue date de la famille
Coen… j’ai nommé bien sûr Mister John Goodman !
Editée chez Fox, cette édition Zone 2 est présentée dans un
boîtier Amaray opaque. La jaquette indique l’utilisation d’un
16/9 anamorphique, de trois pistes sonores (français, anglais,
italien) en DD 2.0 surround. Quant à eux, les sous-titres sont
en français, en anglais, en italien, en grec et en
néerlandais. L’ensemble du film est découpé en 21 chapitres.
A la lecture du disque, nous plongeons dans un menu principal,
musical et fixe, sans grande originalité. On l’oubliera très
vite… tout comme les autres écrans de navigation. Seul
petit défaut : lorsque l’on regarde le film, il faut repasser
par le menu audio pour changer de piste linguistique et de
sous-titrage.
Une bande-annonce et c’est tout ! Le travail des frères Coen mériterait un autre hommage !
Le master présente quelques petites taches noires ici et là. Le confort visuel est correct : les plans sont assez nets et les contours relativement précis. Toutefois, on observera quelques scintillements ainsi qu’une saturation des couleurs notamment au niveau des visages qui ont parfois tendance à virer un peu trop au rouge…
La piste française en DD 2.0 surround ne manque ni de
dynamisme ni de clarté dans les dialogues. On lui reprochera
cependant son côté un peu trop aigu.
La piste américaine, elle aussi en DD 2.0 surround, conserve
le dynamisme de son homologue française mais gagne en graves.
Enfin, la piste italienne, toujours en DD 2.0 surround,
emprunte les qualités et les défauts de la piste française.