Réalisé par Naoyoshi Shiotani
Édité par Kazé Animation
Boy meets girl. Yudai n’a jamais eu trop de succès
avec les filles. Timide, maladroit et même un peu trouillard,
il se tétanise avant le grand pas. Aujourd’hui c’est
différent, car Yudai va enfin ouvrir son coeur. Mais le
destin (et un âne nain) a prévu les choses différemment, et
une course-poursuite herculéenne attend Yudai…
Girl meets boy. Chizuru n’a jamais eu trop de succès
avec les garçons. Maladroite et possessive, elle a peur de
voler trop près du soleil et de s’y brûler les ailes. Aujourd’hui
c’est différent, car Chizuru va enfin quitter son amoureux
pour ne pas souffrir. Mais en ce jour, rien ne se
passera comme prévu…
Tournée sous les points de vue « garçon » et « fille » (à
vous de choisir dans quel ordre les voir, mais il est
conseillé de partir avec l’épisode garçon pour ne pas
gâcher la surprise…), cette
mini-série de 2 OAV est la plus émouvante histoire d’amour
de Noël de la japanimation contemporaine.
Tokyo Marble Chocolate est un hommage aux antipodes
des amoureux de Peynet. Léger comme l’air, cet anime est
une incroyable course-poursuite entre deux coeurs solitaires
dans une Tokyo banale et insensible, qui retrouvera une partie
de son âme un soir enneigé. Sortie de nulle part,
cette love story est un flambeau de la sensibilité artistique
des jeunes créateurs anime. À découvrir d’urgence.
Cette critique est réalisée à partir d’un DVD test, et
nous ne pouvons pas décrire la présentation du disque
(vendu dans le commerce en digipack).
Dans le doute, nous lui attribuons une note symbolique
intermédiaire…
Le bonus principal de cette mini-série OAV… est le
film ! Les 2 épisodes sont montés simultanément pour
mélanger les points de vue. Si le long-métrage permet de
revisiter l’histoire avec une rigueur chronologique, la
frâicheur et les surprises de ce conte disparaîtront.
À visionner uniquement après les deux épisodes
garçon/fille.
Le rayonnage des bonus inclut aussi deux petits clips
vidéo.
On retrouve pour finir une
sélection de bandes-annonces Kaze et les crédits
des galettes.
Un excellent encodage très précis, aux tons pastels de la série. L’image est en 16/9 et ne souffre d’aucun artefact visible. Le style aéré de l’animation s’adapte très bien à l’upscaling sur un écran HD.
Rien à redire, les deux pistes audio sont justes et
cohérentes, sans effets surround particulier car l’histoire
ne le requiert pas. Le doublage en VF est de très bonne
qualité.
Notons que les sous-titres sont imposés et qu’il n’est pas
possible de changer de langue à la volée.