Réalisé par Wendey Stanzler
Avec
Christina Applegate, Jennifer Esposito et Kevin Dunn
Édité par abc studios
Traverser la rue sans regarder au moment où une voiture surgit, il n’en fallait pas plus pour que Samantha oublie tout de son passé. Mais elle a appris de ses deux amies, Andrea et Dena (Melissa McCarthy, la Sookie, cuisinière de Gilmore girls, qu’elle était une vraie garce !
Elle est maintenant décidée à se rattraper et à devenir Sam la gentille. Mais, c’est bien connu, chassez le naturel, il revient au galop…
Les résolutions les plus extrêmes font flop. Ainsi, une expédition en Afrique pour venir en aide aux autochtones dans le besoin, se termine à… Miami. La peur des indispensables piqûres a eu raison de la détermination de Samantha !
Il lui faut cependant se caser. Mais comment choisir entre Todd, son ex petit ami, et Owen, écolo grand teint et végétarien de surcroît, épouvanté par le père de Sam, patron d’un élevage industriel de poulets ?
Un psychiatre annonce la bonne nouvelle à Sam : on vient de découvrir un médicament qui permet de recouvrer la mémoire. Le remède s’avère pourtant pire que le mal : les flashes de ses vacheries passées sont vite insupportables pour Sam et les comprimés finissent dans l’évier.
La série, créée par Cecelia Ahern (le scénario du film P.S. : I Love You a été tiré de son roman éponyme) et par Donald Todd (primé pour sa participation à l’écriture et à la production de la série Ugly Betty), sort du lot par le choix de l’amnésie comme ressort de la comédie et, aussi, par la qualité des dialogues, même si, de temps à autre, la tension du récit se relâche.
La quête désespérée d’une rédemption (ressort essentiel de la série My name is Earl, plus trash et débridée, chaudement recommandée) est d’autant plus cocasse que l’héroïne, contrairement au spectateur qui découvre sa personnalité, épisode après épisode, reste dans une totale ignorance de ses limites. L’oubli du passé ouvre la porte à des situations cocasses, par exemple quand, à l’épisode 16, Sam découvre qu’elle a, non seulement une tante, mais encore une grand-mère et, par dessus le marché, une… arrière-grand-mère !
Mais la série doit surtout à l’expérience et à la présence de Christina Applegate, une excellente comédienne, qui a aussi d’autres talents : la performance de cha-cha-cha avec sa mère, grande consommatrice d’alcool et de marijuana, montre également qu’elle n’a pas les deux pieds dans le même sabot…
Les menus, en quatre langues, n’apportent pas beaucoup d’originalité, mais la navigation est sans problèmes avec accès rapide au menu principal, la touche « suivant » permettant, comme pour tous les DVD ou Blu-ray du même éditeur, de sauter les avertissements.
Un bienvenu « starter kit » permet de remémorer l’essentiel de la première saison et d’aborder la seconde en sachant qui est qui. On n’en attendait pas moins pour un récit sur le thème de l’amnésie !
À signaler une interversion des épisodes sur le 3e disque : les épisodes recensés au menu sous les numéros 14 à 17 sont, en réalité, les épisodes 17 à 20. Trou de mémoire ?La photo est moyennement contrastée, avec un léger grain qui convient à un récit intimiste.
Les pistes DD 5.1 sont réservées à la version originale et à celle doublée en allemand ; la version française n’a droit qu’au format DD 2.0. Ce qui ne fait pas grande différence avec l’image sonore, sans grand relief, de la version originale 5.1.
Les voix de la version française sont trop en avant et dans un registre désagréablement aigu.