Russian Transporter (2008) : le test complet du DVD

Si la voiture est l’outil de travail de Jason Statham dans les Transporter, la boîte à malice de l’agent du KGB Yegor est sa malette blindée, qui stocke armes et grenades, un gilet pare-balles, des médicaments et les gadgets électroniques dernier cri. Yegor est à Malte pour attraper un fugitif qui détient des lourds secrets, et dans l’espace de quelques minutes tout le gotha de doubles agents, mercenaires, balourds et tronches patibulaires que l’Europe de l’Est peut nous offrir, se lance à leurs trousses.

Russian Transporter est exactement ce que vous imaginez : un film russe très bourrin et macho, avec extérieurs méditerranéens et dialogues dignes d’un porno qui lui donnent une certaine jouissivité au cinquième degré. Le budget discret finance une bonne dizaine de gunfights assez violents, plusieurs explosions à go-go et la starlette locale qui montrera furtivement ses grâces dans la scène de la douche.

La bonne nouvelle est que nous ne devrez pas passer 5 minutes à zapper les écrans anti-piratage, bandes promos et les autres transitions de legalese en début de disque. La mauvaise nouvelle est qu’il n’y a aucun bonus, ni de piste VOST. Vous êtes coincés avec la VF 2.0, ses dialogues improbables et son sound mix frontal, pour le meilleur et pour le pire.

Le menu en 4/3 vous fera craindre le pire pendant de courts instants. Mais la vidéo est bien en 16/9 au format scope, avec un encodage relativement propre.