Réalisé par Tom Hanks
Avec
Tom Everett Scott, Liv Tyler et Johnathon Schaech
Édité par 20th Century Fox
Passée un peu inaperçue lors de sa sortie en salles, cette
première réalisation de Tom Hanks mérite qu’on s’y attarde…
Son film fleure bon l’insouciance et les Sixties américaines.
Assurément, l’histoire de l’ascension de ce groupe rock
composé de « jeunes garçons dans le vent » au beau milieu des
années 60 n’est pas fort originale… a contrario, Tom Hanks
n’a pas cherché à nous dresser une étude de moeurs sur fond de
« Drug, Sex and Rock’n Roll », par exemple !
Loin de toute velléité pompeuse, l’acteur américain a
simplement voulu bâtir un agréable petit film, aussi frais que
son interprète féminine - l’exquise Liv Tyler - et aussi
imparable qu’un refrain de Paul McCartney ou de Brian
Wilson… Cela suffit amplement à notre plaisir…
Présentée dans un boîtier Amaray opaque, cette édition s’ouvre
sur un menu principal 16/9 coloré et musical. L’interactivité
offre une navigation simple et directe à défaut d’être très
originale. Le film est découpé en trente chapitres. La VO
jouit d’un remixage en DD 5.0. tandis que la VF et la version
italienne sont en DD 2.0 surround.
Nous déplorerons que les sous-titres et les langues ne soient
pas zappables à la volée. Quant au sous-titrage des chansons,
il n’est possible que si l’on active les sous-titres anglais.
Six bandes-annonces : deux en VO, deux en espagnol,
deux en italien.
Documentaire (VOST) : il s’apparente davantage à un
teaser promotionnel dans lequel on retrouve des interviews de
Tom Hanks et des acteurs principaux.
Deux clips musicaux : On regrettera leur mixage sonore
un peu faiblard.
Une copie sans faille aux couleurs vives et chatoyantes. L’ensemble jouit d’une bonne compression. Les contrastes sont bien soutenus et les contours plutôt fins. Rien de révolutionnaire, certes, mais le confort visuel est très acceptable.
La VO jouit d’un mixage en DD 5.0 très percutant qui fera la
part belle à la musique. L’équilibre basses/aigus est optimum.
L’inactivité du caisson de basses est une bonne chose dans la
mesure où trop de graves auraient nui à l’ensemble des
passages musicaux.
Face à la version anglaise, la VF et la piste italienne,
toutes deux en DD 2.0 surround, ne soutiennent pas la
comparaison. L’exploitation sonore est surtout concentrée sur
la voie centrale. Les enceintes arrière distillent seulement
quelques échos d’ambiance ou de musique. La VF est nettement
en deçà de son homologue italienne bien plus claire au niveau
du doublage.