Réalisé par Bob Fosse
Avec
Roy Scheider, Jessica Lange et Ann Reinking
Édité par 20th Century Fox
Un film en pleine léthargie… L’histoire quasi
autobiographique d’un chorégraphe new-yorkais en proie à ses
propres démons : la daube, l’alcool, les femmes, la boulimie
de travail.
Ce long-métrage vaut surtout pour la prestation de Roy
Scheider qui semble en osmose totale avec son personnage.
Malheureusement la réalisation n’est pas tout à fait à la
hauteur : trop bancale, elle oscille entre la métaphysique
parfois simpliste de son propos et la convention de certaines
scènes.
Le film distille un étrange sentiment, mélange de mal-être et
d’inachevé… une oeuvre dont les propos originaux avaient
peut-être plus d’ambition et de pertinence que le résultat
final.
Passons sur l’authoring : menus 4/3 très « glitter ». On regrette que pour un film de ce genre les menus ne soient pas sonorisés. Le film est découpé en vingt chapitres. VO et VF sont en simple stéréo. Encore une fois, on déplorera l’impossibilité de zapper langues et sous-titres à la volée. Toutefois, des suppléments bien pensés agrémentent l’ensemble.
Ils sont peu nombreux mais plutôt bien conçus :
23 scènes coupées et commentées par Roy Scheider (VOST)
: ces scènes suivent la trame générale du film. L’acteur, très
posé, insiste sur différents aspects du projet - tournage, Bob
Fosse réalisateur etc. Les anecdotes sont nombreuses et le
commentaire s’avère bien dosé et agréablement mené. Entre
autres anecdotes, Roy Scheider nous apprend que le rôle était
initialement dévolu à Richard Dreyfuss mais les relations
entre ce dernier et Bob Fosse n’avaient jamais été très
bonnes.
Interviews de Roy Scheider (VOST) : Elles sont assez
brèves et ont été filmées, à l’époque, sur les lieux même du
tournage.
Bob Fosse sur le plateau (VOST) : des images d’époque
qui montrent cinq extraits du tournage de la scène d’ouverture
du film.
Une bande-annonce… en VO.
Un copie propre mais qui souffre par moments d’une très légère saturation des couleurs. Rien de bien méchant. Un léger grain présent sur la pellicule originale et un manque de luminosité sur les scènes de pénombre ne nuisent pas au bon confort visuel global.
La piste française en stéréo est suffisamment claire et dynamique. Par contre, la VO, elle aussi en 2.0, est en dessous de son homologue française : les effets et le dialogues sont un peu trop étouffés.