Réalisé par Woody Allen
Avec
Mia Farrow, Jeff Daniels et Danny Aiello
Édité par MGM / United Artists
Un des films de Woody Allen parmi les préférés du grand public
et de la critique.
Il s’inscrit dans ce qu’on pourrait appeler la trilogie
magique « La Rose Pourpre du Caire - Alice - Ombres et
Brouillard ». Une fois de plus, la magie et l’irréel côtoient
le quotidien de son héroïne (Mia Farrow) qui un jour voit son
acteur préféré (Jeff Daniels) traverser l’écran pour la
rejoindre. Cette parenthèse enchantée est un prétexte pour
nous faire réfléchir sur la place du cinéma dans la vie de
chacun : nous aide-t-il à mieux nous sentir ? jusqu’où va le
rêve ? quelle en est sa limite ? etc…
Pour la première fois, Allen introduit une certaine dose
d’effets spéciaux sans que son film perde tout son charme
terriblement poétique et nostalgique.
Partie intégrante du second coffret 6 DVD de la Collection
Woody Allen MGM, cette édition jouit comme à l’accoutumée d’un
joli packaging. La jaquette reprend au verso le résumé de
l’histoire, les langues proposées en mono (français, anglais,
allemand, italien, espagnol) et les différents sous-titres
(huit au total). Des menus 16/9 fixes et muets, d’une
esthétique sobre et assez réussie, nous sont offerts ; on
regrettera peut-être la non-utilisation d’une musique « Jazz »
sur toute l’interactivité. La navigation est claire à défaut
d’être très originale. L’ensemble de l’oeuvre est présenté en
16/9 anamorphique, mono et découpé en seize chapitres.
On aurait aimé davantage de suppléments que cette maigre
bande-annonce. Les fans du réalisateur retrouveront avec
plaisir la plus belle copie parue à ce jour de ce classique
allenien.
Une bande-annonce non sous-titrée. C’est tout ! On aurait souhaité au moins une interview de Woody Allen !
L’image en cinémascope ne souffre en tout cas d’aucun défaut
majeur de compression. On appréciera une bonne netteté
d’ensemble, des contours fins et des contrastes agréables
malgré ici et là un léger rougissement des visages. On
déplorera enfin un léger flou sur les seconds-plans.
Le confort visuel n’en demeure pas moins très bon.
Tout fan de Woody Allen se doit obligatoirement de voir le
film dans sa version originale. Ici, on est satisfait par
l’exploitation globale de la VO. La clarté est au rendez-vous.
La VF est elle aussi claire mais moins dynamique que son
homologue anglaise. La version italienne est légèrement en
dessous de la VF. La version allemande reste bonne mais
néanmoins plus étouffée dans ses bruitages. De toutes les
pistes, c’est la version espagnole qui s’en tire le mieux
grâce à une très bonne clarté et un plus grand dynamisme.