Réalisé par Gary McKendry
Avec
Jason Statham, Clive Owen et Robert De Niro
Édité par TF1 Studio
Gary McKendry a fait dans la pub avant de venir au cinéma avec ce film d’action, son premier long métrage, adapté d’un roman de Ranulph Fiennes, The Feather Men, inspiré, nous dit-on, de faits réels.
Disposant du substantiel budget de 70 millions de dollars, le réalisateur débutant a pu, notamment, réunir un solide casting : Jason Statham (au meilleur de sa forme), Clive Owen, Dominic Purcell, rescapé de Prison Break, et même Robert De Niro, pour de discrètes apparitions cependant.
Les suppléments donnent une bonne idée du soin apporté au tournage, visible sur le produit fini : une réalisation classique, techniquement achevée, à laquelle manque toutefois une pointe de fantaisie.
Le muscle l’emporte (un peu trop peut-être ?) sur les sentiments, en dépit de la présence d’Yvonne Strahovski, l’explosive Sarah Walker de la série Chuck, ici dans la peau d’une paisible fermière, petite amie de Jason Statham, opposé dans un duel sans merci à un autre dur à cuire, Clive Owen. La complète suprématie de l’action (parfois un peu trop prévisible) nous vaut des bagarres survitaminées et une course poursuite spectaculaire, au détriment de l’épaisseur des personnages. Autre reproche : le récit est un peu embrouillé, au moins au début du film qui aurait, d’autre part, gagné à être un peu moins long.
Ces réserves faites, on passe quand même un assez bon moment, pour peu qu’on n’attende pas plus que de l’action bien ficelée.
Édition standard, avec copie digitale. Son DTS réservé à la version originale, sur laquelle les sous-titres français sont imposés. Sous-titres pour malentendants pour la version française. Obligation de revenir au menu pour changer de version. 12 chapitres.
Tous les suppléments sont en 16/9, DD 2.0 :
Le » making of « de 17’ est une suite assez rustique de préparations ou de tournages de séquences, sans aucun commentaire (même parfois sans le son).
Viennent après des entretiens (23’), avec trois acteurs et le réalisateur qui répondent à des questions écrites sur un écran noir. Pas très fluide !
Pour terminer, quelques scènes coupées (9’).
Avec des couleurs volontairement délavées et des dominantes froides, l’image, d’une grande netteté, surmonte toutes les difficultés : poussière, fumée…
À la hauteur de ce qu’on est en droit d’attendre dans un film qui » déménage » : une image sonore généreuse et nerveuse, avec un sensible gain d’ampleur avec la piste DTS. Les dialogues sont clairs, bien qu’un peu étriqués dans le doublage en français.