Réalisé par Robert Luketic
Avec
Reese Witherspoon, Luke Wilson et Selma Blair
Édité par MGM / United Artists
Elle Woods ne se contente pas d’être une vraie blonde au
sourire éclatant et au look d’enfer. Elève surdouée, elle
préside avec brio une association étudiante au lycée de Los
Angeles et a tous les atouts pour réussir dans la vie. Son
coeur appartient tout entier à son petit ami, Warner, le
garçon le plus mignon de l’école. Malheureusement, les
ambitions politiques de son fiancé - un fauteuil de sénateur
avant la trentaine - s’accommodent mal d’une compagne blonde
(c’est-à-dire fatalement écervelée, narcissique et débile).
C’est ainsi qu’un triste soir, Elle se voit larguée par
l’homme de sa vie.
Moi, écervelée ? Elle veut démontrer d’être plus qu’une
chevelure bimbo, et prend l’avion pour Boston et sa mythique
fac de Harvard (où son ex fiancé étudie), dans l’espoir de la
reconquérir. Clueless débarque dans la Côte Est, en
quelque sorte. Sauf que Elle se découvre une véritable passion
pour la loi et les grandes causes civiles…
Cette comédie « rose-bonbon » bien arrangée fera le plaisir de
toute personne voulant passer un agréable moment devant son
poste de télévision. Evidemment, les clichés sont nombreux,
les gags sont parfois (souvent) faciles, les évènement un peu
trop prévisibles, mais le mélange prend bien. Grâce à
l’actrice principale, Reese Witherspoon, resplendissante dans
ce rôle taillé sur mesure, on se surprend rapidement à prendre
fait et cause pour cette blondinette tout droit sortie des
usines Barbie qui »s’incruste » dans une université
prestigieuse et dans un milieu hostile à elle.
N’oublions pas au passage que la série « Ally McBeal » se
déroule aussi à Boston. « La revanche d’une blonde » chasse donc
dans des terres connues, ce qui a fait mourir de rire les
américains. Sans grande prétention, on peut dire que le pari
du réalisateur qui, ici, nous offre son premier
long métrage, est gagné haut la main, son film divertit !
Encore un autre « teen movie » à ajouter à la liste…
On ne pouvait pas y échapper, les menus - comme vous vous en
doutiez - sont tous rose, avec des montages photos reprenant
les images-clés du film. Un petit soin non négligeable, les
arrière-plans possèdent une petite animation agréable et une
légère transition vient agrémenter notre navigation, le tout
accompagné musicalement par le thème du film s’il vous plaît !
On notera quand même l’absence de sous-titres Anglais qui
auraient été un plus pour les accros de la langue de
Shakespeare, surtout que la traduction française du sous-
titrage est parfois douteuse…
Rien de vraiment intéressant à retenir parmi ce lot de bonus :
Les cheveux qui ont dévasté Hollywood (8 min) n’est pas
contrairement aux attentes - un making of, ni une featurette
sur le tournage, mais c’est en fait un reportage qui ne parle
que des différentes coupes de cheveux qu’ont dû créer pour
l’actrice principale les coiffeuses expérimentées qui ont
travaillé sur le film .. C’est un documentaire rigolo où on
voit souvent le réalisateur parler des cheveux de Reese
Witherspoon comme si c’était l’élément le plus important du
film, mais ce supplément n’est pas spécialement indispensable.
On a droit ensuite à 8 scènes coupées qui ne sont
vraiment pas intéressantes. Dans l’ensemble, ces scènes ne
dépassent pas les 1 min 30 et n’apportent pas grand chose à la
première version du film ! Le commentaire du réalisateur avant
chaque scène est tout de même une idée intéressante et au
moins on sait pourquoi ces scénettes ont été retirées.
Enfin (et oui, c’est déjà fini…) on a droit à un anecdotique
clip vidéo et à une bande-annonce (en VO).
Au final, pas grand chose à se mettre sous la dent. On aurait
pu espérer un petit effort de la part de l’éditeur pour
inclure le commentaire audio du réalisateur et de l’actrice.
Celui-ci existe sur l’édition Zone 1, il est dommage de ne pas
pouvoir en profiter dans cette coté de l’Atlantique.
Le master employé ici est très propre et le transfert est de grande qualité… les nombreuses couleurs fluo et flashy accompagnant chaque déplacement de l’actrice dans le film sont ici bien retranscrites, et aucun défaut particulier n’est à déplorer.
Les deux pistes sont de bonne facture avec un avantage pour la VO, car la VF est parfois asphyxiée par le doublage qui vient monopoliser l’enceinte frontale au dépens des effets sonores et de la musique. Néanmoins pour une petite comédie comme celle-ci, où les effets sonores pertinents sont très rares, cela n’a pas beaucoup d’importance…