Dans la peau d'une blonde

Dans la peau d'une blonde (1991) : le test complet du DVD

Switch

Réalisé par Blake Edwards
Avec Ellen Barkin, Jimmy Smits et JoBeth Williams

Édité par Koba Films

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Le 02/11/2012
Critique

Steve Brooks est un séducteur impénitent doublé d’un odieux macho. Trois de ses anciennes conquêtes décident de mettre un terme à ses exploits en le tuant au cours d’une ultime orgie. Mort, on lui offre une chance d’entrer au paradis s’il trouve une femme qui l’aime. Pour corser l’épreuve, le Diable propose de le transformer en femme…

Blake Edwards a près de 70 ans quand il entreprend Dans la peau d’une blonde, film qu’il écrit et réalise en 1991 et qui sera son avant-dernière mise en scène pour le cinéma. Le cinéaste de La Panthère rose en a encore sous le capot et le démontre avec cette comédie-fantastique mettant en scène la géniale Ellen Barkin, extraordinairement déchaînée dans cette fable et satire grinçante sur le machisme et les rapports humains.

Fourmillant d’idées bien exploitées, bien que Blake Edwards aurait pu aller encore plus loin dans certaines scènes, Dans la peau d’une blonde demeure un grand classique frais, tonique (attention, les répliques fusent à vitesse grand V), drôle et intelligent, qui ne vieillit qu’au niveau des coupes de cheveux des comédiennes et des tenues vestimentaires déjà has-been au début des années 90. Pour le reste, la comédie reste solide, réussie, maîtrisée, et avant tout divertissante.

Édition - 6 / 10

Le test a été réalisé sur check-disc. Le menu principal est animé, musical, et reprend les couleurs rose bonbon de la jaquette. Notons que sur l’une des affiches originales, Elle Barkin est suspendue au canon d’un revolver, ce qui n’est pas le cas ici.

En guise d’interactivité, nous ne trouvons qu’une bio-filmo de Blake Edwards ainsi que des bandes-annonces de films issus du catalogue de Koba Films.

Le générique fait peur avec des points et tâches par dizaines, un grain appuyé et une définition passable. Heureusement, cela s’arrange après la fin des credits et le master trouve un équilibre convenable. Certes le grain reste très présent par moment mais sans être désagréable, le cadre large est plaisant, les contrastes sont assez fermes bien que piqué est souvent trop émoussé et que les séquences sombres demeurent marquées par des noirs poreux, à l’instar de l’arrivée de Steve Brooks au Purgatoire.

Les pistes anglaise et française Stéréo s’en sortent admirablement bien. Propres et dynamiques, ces deux mixages restituent les dialogues avec brio, la musique d’Henry Mancini est joliment délivrée et le balance frontale est aussi riche en anglais que dans la langue de Molière, au doublage par ailleurs excellent.

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm
Note du disque
6 / 10
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Sabrina Piazzi
Le 4 novembre 2012
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