Réalisé par Jean Negulesco
Avec
Marilyn Monroe, Betty Grable et Lauren Bacall
Édité par 20th Century Studios
Schatze (Lauren Bacall), Loulou (Betty Grable) et Pola
(Marilyn Monroe) sont mannequins. Elles sont belles et sexy et
ont une grande idée derrière la tête : elles vont louer un
appartement luxueux pour y attirer leurs rencontres aux poches
pleines et essayer de se marier avec… Entre cupidité et
sentiments, ce film nous montre différentes façons de voir…
l’amour ?
« Comment épouser un millionnaire » de Jean Negulesco est le
premier film en CinemaScope dans lequel Marilyn a joué (le
deuxième de la Fox après La Tunique en 1953) et il faut
avouer que Marilyn était devenue, à ce stade, une championne
de la comédie romantique. Cette image de « la fille » ne la
quittera d’ailleurs pas pendant des années alors qu’elle
réussit l’année précédente une magnifique interprétation
dramatique dans Troublez-moi ce soir. La Fox préfèra
l’utiliser ensuite dans des rôles plus « rentables ».
Quoi qu’il en soit, Marilyn dans le rôle de Pola marque encore
un point : on est sous le charme…
Les menus fixes et muets en 16/9 sont sobres et chaque section visitée propose une image différente de Marilyn en fond. Les bonus sont, comme la quasi totalité du coffret Diamond Collection, peu nombreux et il est impossible de changer de langue et de sous titres à la volée. Le doublage français est correct mais Marilyn est nettement pus sensuelle en VO.
- Bande-annonce en VO : en noir et blanc, 4/3, (2’20”)
- Bande-annonce italienne : en couleurs, 16/9 (2’28”)
- Bande-annonce allemande : en couleurs, 16/9 (2’28)
- Restauration du film avant/après : Document (4’33” en
VO) qui nous explique, en anglais, les étapes nécessaires à la
restauration du film pour cette édition DVD. Viennent ensuite
des séquences comparatives extraites de l’original et de la
version restaurée.
- Archives Movietone News : (1’21” en VO). Images de la
Première de « Comment épouser un millionnaire » présenté en
CinemaScope.
Pour le 2ème film en CinemaScope depuis les débuts du cinéma,
on peut dire que le résultat est étonnant et on remarque
clairement que le procédé était très au point dès ses débuts à
la Fox. Côté restauration, l’image est dénuée de scratches de
pellicule, les couleurs sont resplendissantes et la définition
est bonne.
Seule une légère granulosité omniprésente vient troubler la
netteté en particulier sur les scènes sombres.
Comme toujours, et c’est bien normal pour un film de cet âge, la VO est préférable à la VF. La VO est plus claire et paraît plus naturelle. Le remastering en Dolby Digital 4.0 fait des merveilles (toutes proportions gardées). La VF est correcte mais un peu plus écrasée comme le sont aussi les versions italienne, espagnole et allemande.