Réalisé par Otto Preminger
Avec
Robert Mitchum, Marilyn Monroe et Rory Calhoun
Édité par 20th Century Studios
Matt Calder (Robert Mitchum) est veuf et sort de prison après
une condamnation pour meurtre. Il a tiré sur un homme dans le
dos pour protéger un ami qui allait être agressé. La première
chose qu’il fait, c’est partir à la recherche de Mark (Tommy
Rettig), son fils âgé de 10 ans. Il achète une petite ferme
dans le Nord Ouest américain pour s’installer avec lui.
Mark fait la rencontre de Kay (Marilyn Monroe), une chanteuse
de saloon qu’il présente à son père. Peu de temps après Matt
et Mark aperçoivent Kay et Harry Weston (Rory Calhoun) sur un
radeau à la dérive et les aide à rejoindre la rive. Weston
vole alors le cheval de Matt qui se retrouve avec Kay, son
fils et l’embarcation. Les indiens rôdent…
« La rivière sans retour » est le dernier film qu’Otto Preminger
tourna pour la Fox alors dirigée par Daryl Zanuck. La raison
du litige était Marilyn qui exigait la présence sur le plateau
de sa répétitrice, Natasha Lytess, ce qui exaspérait Preminger
et qui troublait le jeune Tommy Reittig, engagé pour son jeu
très naturel. Après l’éviction de la répétitrice, Marilyn
menaca Zanuck de tout abandonner si elle ne revenait pas…
C’en était trop pour Preminger qui ne comprenait pas qu’un
studio aussi prestigieux accepte tous les caprices d’une star
montante dont il doutait énormément…
Comme c’était déjà le cas pour Niagara l’année
précédente, Marilyn partage ici la vedette avec les décors (le
film a été tourné au Canada). Elle apparaît ici sans
artifices, très naturelle dans son jean mais ne monopolise pas
l’écran… Un juste équilibre en somme.
Comme c’est le cas sur l’ensemble du coffret « Diamonds
Collection », les menus 16/9 sont fixes et muets et les images
de fond sont différentes sur les différentes sections. Peu de
bonus, changement de langues et sous titres impossibles à la
volée sont au programme.
Quant au film, c’est une délectation en VO mais le doublage
français change complètement la perception du personnage de
Kay qui tient plus de la « poule de luxe » que de la jeune femme
sensible…
Bande-annonce cinéma : (2’49”) en VO et 16/9.
Restauration du film, avant et après : Document (1’27”
en VO) qui nous explique les étapes nécessaires à la
restauration du film pour cette édition DVD qui fut
préalablement restaurée pour l’édition Laserdisc. Des
séquences comparatives avant/après du film illustrent ces
étapes.
Galerie de photos : 20 images en noir et blanc et
couleur issues du tournage et du film
La encore le travail effectué pour la restauration est très perceptible mais ne fait pas des miracles. Une granulosité presque permanente vient un peu gâcher la fête. La compression est bonne.
Les pistes mono française, allemande et italienne sont correctes sans plus, la piste espagnole est plus claire et agréable. La VO en 4.0 est très bonne et à préférer pour les puristes.