Troublez-moi ce soir (1952) : le test complet du DVD

Don't Bother to Knock

Réalisé par Roy Ward Baker
Avec Richard Widmark, Marilyn Monroe et Anne Bancroft

Édité par 20th Century Fox

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Le 10/09/2002
Critique

Neil (Marilyn Monroe) est employée pour un soir comme baby sitter dans l’hôtel dans lequel travaille son Oncle Eddie. Une fois l’enfant couché, Neil attire malgré elle l’attention de Jed (Richard Widmark), le voisin d’en face et pilote d’avion, en dansant derrière la fenêtre. Il s’empresse de lui téléphoner et la rejoint dans la chambre, bouteille de whisky en main, espérant trouver un peu de réconfort auprès d’elle car sa petite amie, Lynn (Anne Bancroft), vient juste de le quitter lui repprochant de ne pas être quelqu’un de compréhensif…

Très vite, Jed va s’aperçevoir que Neil a un comportement étrange et qu’elle est en pleine confusion mentale… Elle le prend pour Phillip, pilote également, son fiancé mort à la guerre…

« Troublez-moi ce soir » est le premier grand rôle de Marilyn. C’est en effet le premier film de la 20th Century Fox dans lequel elle tient le haut de l’affiche et ce sera aussi le dernier rôle à contresens de toute sa carrière. Ce rôle tragique où Marilyn apparaît troublante et même parfois effrayante (très !) aurait du montrer à ceux qui ne croyaient pas en elle à cette époque (certains dirigents de la Fox entre autres), qu’elle avait un réel talent. Au lieu de ça on ne lui proposera par la suite que des rôles plus « légers ». Bien qu’excellents et à quelques exceptions près, ces rôles ne montreront pas l’étendue de son potentiel.

Marilyn est brillante dans ce film.

Présentation - 4,0 / 5

Comme c’est le cas sur l’ensemble du coffret « Diamond Collection », les menus 16/9 sont fixes et muets et les images de fond sont différentes sur les différentes sections. Peu de bonus, changement de langues et sous titres impossibles à la volée sont au programme. Quant au film, c’est une délectation en VO et on ne regrettera pas l’absence de la VF (le film ne fut jamais doublé, selon l’éditeur) si on est habitués à la langue de Shakespeare.

Bonus - 2,0 / 5

- Bande-annonce cinéma (2’35”) en VO : A éviter avant de regarder le film si l’on veut avoir une vraie surprise. Sans tout raconter, elle en montre trop quand même…

- Restauration du film, avant et après : Document (1’21” en VO) qui nous explique, en anglais, les étapes nécessaires à la restauration du film pour cette édition DVD. 3 séquences comparatives avant/après du film illustrent ces étapes.

Image - 4,0 / 5

Le travail fait sur la restauration est efficace. Il n’y a pas de scratches de pellicule et l’image reste stable tout le temps. On observe un peu de granulosité sur certains arrière plans mais ils sont dus à la pellicule d’origine. Concernant l’encodage, c’est très correct même si parfois quelques défauts de compression pointent le bout de leur nez (les dégradés en noir et blanc n’ont pas l’air faciles à encoder !). Cela dit, l’image est très belle et le rendu pour un film de cet âge est remarquable.

Son - 4,5 / 5

Le son mono d’origine est d’une clarté remarquable en VO. Le français est absent (aucun doublage n’existe) et les autres langues se valent qualitativement en dehors de l’italien vraiment médiocre.

Configuration de test
  • Vidéo projecteur NEC VT45
  • Sony 535
  • Sony STRDB-830
  • Enceintes frontales, centrale et arrières Bose Acoustimass 10, Caisson de basse Energy XL-S10