Dracula (1992) : le test complet du DVD

Qui ne connait pas l’histoire de Dracula ? Certes, dans nos mémoires, c’est Christopher Lee qui est ancré, mais celui de Coppola est un réel plaisir tant pour les yeux que pour la fidélité de l’histoire par rapport à l’oeuvre de Bram Stoker (même si Coppola s’est autorisé quelques petites libertés).

Les décors sont particulièrement réussis et le jeu des acteurs est toujours resplendissant (cf. Gary Oldman qui fait une interprétation remarquable du célèbre vampire et le rend presque attachant).

Un petit rappel sur le labem Superbit : ces DVD se distinguent de leurs petits camarades par un look plutôt austère mais esthétiquement high-tech (boîtier argent - disque violet). A la fois simple mais efficace.

Développée par les ingénieurs de Sony, cette collection (qui ne comporte que quelques titres) s’adresse à ceux qui recherchent avant tout qualité d’image et de son. Je dis « avant tout » car, dans le but d’optimiser image et son, l’intégralité de l’espace disponible sur le disque est réservé au film.

Le faible taux de compression améliore considérablement le niveau du piqué, du rendu des couleurs et donc de la netteté et fluidité des arrière-plans. Mais encore faut-il avoir un master en bon état…

Note importante :
En raison de la spécificité de ces DVD, les suppléments ne sont pas applicables. La présence d’un 5 dans les bonus sert juste à équilibrer la moyenne. La note globale du DVD s’appuie uniquement sur les 3 autres sections.

Une petite nouveauté cependant avec cette deuxième fournée (qui comprend aussi The Patriot - Le Chemin de la liberté et Vertical Limit : l’ajout du titre principal dans le menu.

La photo du film était difficile à encoder (atmosphères sombres, saturation des couleurs,…), on le savait. Seulement on s’attendait à un encodage un peu meilleur quand même, car il donne parfois l’impression que les imperfections de la première édition n’ont pas été corrigées.

D’ailleurs : y en a marre de ces sous-titres anglais lorsque Dracula parle dans sa langue maternelle. Ce n’était pas possible de trouver un autre master que l’américain ???

Cependant, ne soyons pas trop catégoriques, et concédons que la précision des visages sur les plans rapprochés est bien meilleure que pour la précédente édition.

Comme d’habitude : DTS pour la VO et DD 5.1 pour la VF.

Les fans des pistes multicanaux vont être ravis de cette nouvelle version, mais les anglophones seuls pourront véritablement s’éclater les oreilles avec le DTS (avec notamment quelques effets que vos enceintes surround seront ravies de transmettre).

Encore une fois, le DTS est bien meilleur et fait un peu de tort à une VF reléguée au second rang bien qu’étant en DD 5.1.