Misery (1990) : le test complet du DVD

Édition Collector

Réalisé par Rob Reiner
Avec James Caan, Kathy Bates et Frances Sternhagen

Édité par MGM / United Artists

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Le 31/01/2003
Critique

Misery, c’est le nom de l’héroïne de toute une série de romans à l’eau de rose qui ont fait la renommée de Paul Sheldon.

Celui-ci vient de taper le mot fin du dernier épisode, dans son chalet du Nevada. Sur le chemin du retour, il est pris dans une tempête de neige ; sa voiture quitte la route et tombe dans un ravin.

Il se réveille contusionné, les deux jambes cassées, dans la maison isolée d’Annie Wilkes, une infirmière qui lui a prodigué les soins d’urgence ; elle l’assure qu’une ambulance le conduira bientôt à l’hôpital, dès que les routes seront à nouveau praticables.

Annie avoue à Paul qu’elle est son admiratrice numéro un (« I am your number one fan », fameuse réplique du film) et redouble d’attentions à son égard. Aucune raison d’inquiétude… jusqu’au jour où Annie laisse brutalement éclater sa réprobation quand Paul tente de justifier les quelques jurons qui émaillent sa prose.

C’est un violent accès de colère qui suivra lorsqu’Annie apprendra que Misery meurt dans le dernier chapitre du manuscrit.

Finie la douceur : Annie est résolue à tout mettre en oeuvre pour ramener Paul dans le droit chemin. Alors qu’il est toujours cloué au lit, elle le contraint à brûler l’inadmissible manuscrit et à se remettre devant sa machine à écrire pour ressusciter l’héroïne et lui faire vivre de nouvelles aventures romantiques…

Rob Reiner, venait de trouver la renommée avec Princess Bride (1987) et Quand Harry rencontre Sally (1989). Il confirme avec « Misery » un grande maîtrise du récit d’ambiance hitchcockienne, pimenté de deux scènes d’une rare violence et fournit à Kathy Bates (pourtant casse-pieds à l’ocasion !) l’opportunité d’un remarquable numéro d’acteur qui, avec l’oscar de la meilleure actrice, allait lui ouvrir toutes grandes les portes de Hollywood.

Présentation - 4,0 / 5

La qualité de l’image et du son n’appelle aucun reproche majeur.

Les menus, rouges et noirs, sont correctement agencés et disponibles en anglais, en italien et en français.

La sérigraphie du disque est d’une sobriété adaptée aux circonstances : toute en blanc (comme la neige), éclaboussée de quelques taches rouges (comme du sang) !

Un livret de 8 pages à l’intérieur du boîtier keep-case, le tout conditionné dans un beau cartonnage glacé, au dos duquel figurent toutes les informations utiles.

Découpage en 32 chapitres (sur 8 pages), repérés par des vignettes animées en noir et blanc. Pour le film, choix entre trois versions audio (anglais, français, italien) toutes au format Dolby Digital 5.1 et les trois mêmes langues, plus le hollandais, pour les sous-titres. On peut changer de version audio ou de sous-titres à la volée.

Tous les suppléments sont disponibles en version originale sous-titrée, sauf les deux bandes-annonces.

Bonus - 4,0 / 5

Commentaires du réalisateur ou du scénariste (William Goldman), intéressants dans l’ensemble, en anglais, avec le choix de quatre langues pour les sous-titres.

Misery Loves Company (VOST, 4/3, 29’51”) est le plus notable des suppléments. Il enchaîne interviews du réalisateur, du scénariste, du directeur de la photo (Barry Sonnenfeld) et des acteurs, et tournage de quelques bouts de scènes. Rob Reiner nous explique, notamment, projection à l’appui, tout le soin qu’il a mis à filmer et monter la scène, particulièrement réussie, où Paul, dans sa chaise roulante, regagne péniblement sa chambre juste avant le retour d’Annie, filmée en parallèle.

Marc Shaiman’s Musical Misery Tour (VOST, 4/3, 14’28”) est l’autre bonus intéressant de cette édition. Le compositeur compare la musique d’un film à celle de l’accompagnement d’un chanteur : « Mélodie, accords et texture orchestrale doivent s’accorder au personnage et à ses changements d’humeur ». Il a fait son chemin, depuis, en signant, entre autres, la remarquable musique des deux Addams Family » (La famille Addams et Les Valeurs de la Famille Addams), de Sleepless in Seattle (Nuits blanches à Seattle), de Ghosts of Mississippi (Les fantômes du passé) et de Saving Private Ryan (Il faut sauver le soldat Ryan).

Galerie de photos de plateau (4’33”) classées en huit séries ; les photos défilent automatiquement.

Bande-annonce (2’09”, 1.85) et pré-bande-annonce (54 », 4/3), l’une et l’autre en VO ; le petit effort d’un sous-titrage aurait été apprécié !

Image - 5,0 / 5

La résolution de l’image est remarquable : avec un arrêt sur l’image (et un bon écran), on peut lire (à 1 h 13’) les petits caractères des coupures de presse qu’a exhumées le sheriff local ! Les couleurs sont fines. Pas de défauts de compression.

Son - 3,5 / 5

Le son est assez clair, mettant en valeur une belle musique originale. Pas d’effets spectaculaires (ce n’est pas un film d’action), mais une image sonore d’une bonne profondeur. Un bémol pour les voix du doublage en français, au timbre très étouffé (une raison supplémentaire pour choisir la version originale).

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Panasonic 36PG50F 16/9 82 cm
  • Philips 957
  • Panasonic 36PG50F
  • Enceintes frontales Energy XL-16B, arrières Sony SS-SR15, Caisson de graves Pioneer S-W150-S
Note du disque
Avis

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Patrick
Le 28 juillet 2003
Voilà un dvd qui mérite vraiment le nom d'édition collector un image bien définie la bande son idem.
Une navigation agréable dans les menus.

Un bon achat.

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