Esprits criminels - Saison 7 (2011) : le test complet du DVD

Criminal Minds

Avec Joe Mantegna, Thomas Gibson et Shemar Moore

Édité par abc studios

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Le 13/03/2013
Critique

Toute l’équipe du BAU comparaît devant une commission sénatoriale pour avoir pris des initiatives discutables, sans en avoir référé à l’échelon supérieur, dans leur traque de dangereux criminels internationaux. L’opération s’était soldée par la mort de six personnes, dont deux agents du FBI. L’agent Prentiss, que tous croyaient avoir enterrée six mois plus tôt, réapparaît : elle avait, pour assurer sa protection, été secrètement détachée à Paris sous une fausse identité…

À chaque nouvelle livraison d’Esprits Criminels, on retrouve avec plaisir l’équipe du FBI, la Behavioral Analysis Unit, spécialisée dans le « profilage » des plus redoutables criminels. L’équipe est restée très stable, depuis le remplacement de Mandy Patinkin par Joe Mantegna à partir du troisième épisode de la saison 3.

Une équipe composite : trois hommes, dont Derek Morgan, un Afro-américain, David Rossi, le chef d’ascendance italienne, et trois femmes, deux soumises sur le terrain aux mêmes exigences que leurs collègues masculins ; la troisième, Penelope Garcia, est le geek de la bande, maîtrisant l’informatique au point de faire apparaître instantanément sur l’écran de l’ordinateur, comme par magie, le résultat de toutes les recherches. Elle peut aussi infiltrer tous les sites, même les mieux protégés, en deux coups de cuiller à pot.

Parmi les guest stars, les amateurs de films d’horreur reconnaîtront à l’épisode 19 Robert Englund, alias Freddy Krueger, qui a perturbé le sommeil des habitants de Springwood qui avaient eu la très mauvaise idée s’installer dans Elm Street.

Encore un assortiment varié d’horreurs sur le plateau qu’on vous présente pour cette septième saison. Un petit échantillon devrait suffire à vous mettre l’eau à la bouche : serial killers, mass murderers, meurtriers d’enfants, cadavres découpés, pendaisons multiples dans un camp militaire pour adolescents, réapparition du tueur du Zodiaque, violeur masqué, victime enterrée vivante, castrations posthumes, meurtres satanistes, assassinats au pic à glace, meurtres à l’arme blanche par un paraplégique, etc. La palme revenant, cette saison, aux jeux pervers d’un déficient mental qui abuse sexuellement de jeunes femmes, qu’il finit par tuer, mais après les avoir aveuglées avec de l’acide sulfurique ! Tout ça, au passage, justifie bien l’interdiction aux moins de 12 ans.

Le suspense est généralement bien soutenu tout au long de l’enquête propre à chaque épisode. Quand bien même l’identité du meurtrier nous est fréquemment révélée bien avant d’être découverte par l’équipe, la tension est souvent renforcée par une course contre la montre : l’équipe arrivera-t-elle à temps pour ôter in extremis la victime des griffes de son bourreau ? De plus, un arc narratif qui s’étend sur tous les épisodes d’une saison pousse à vouloir passer sans attendre à l’épisode suivant. Enfin, la technicité pointue de cette équipe ne la met pas à l’abri des coups durs : sa vulnérabilité concourt à accentuer le suspense.

Contribue au rythme de la série une alternance de dialogues qui font progresser les enquêtes et de scènes d’action, parfois violentes ou d’autres, qui peuvent être assez horribles, montrant les criminels en train d’assouvir leurs monstrueuses pulsions, bien que la caméra ne s’attarde pas trop sur les détails sanglants.

Esprits Criminels est une série qui ne plaisante pas, sérieuse à l’image du visage d’Aaron Hotchner, rarement surpris à sourire. On ne retrouvera pas ici les petits intermèdes comiques qui persillent The Mentalist, un autre profiler bien connu. Les quelques moments de détente sont toutefois déclenchés par les apparitions multicolores de l’impertinente Penelope Garcia, habillée et « accessoirisée » comme un sapin de Noël !

La saison 7 est, sans hésitation, à la hauteur des précédentes (nous avions déjà critiqué la saison 4 en 2010). Et les échos sur la saison 8, dont la diffusion aux USA se termine le 19 mars 2013, sont flatteurs. Voilà une entreprise qui pourrait bien durer quelques années encore.

Édition - 7 / 10

Le coffret avec ses cinq disques s’insère dans un étui cartonné rouge et noir, dans le style des livraisons précédentes. Navigation facile dans des menus sans artifices. Saluons, au passage, que la possibilité de « sauter » tous les avis légaux offerte sur les éditions des Studios Walt Disney pour un accès très rapide au menu.

On trouve sur le disque 5 (VOST, DD 2.0) les suppléments, à commencer par 5 scènes coupées (5’24”), un bêtisier pas vraiment drôle (5’09”). Un peu plus intéressant, des petits documentaires sur le tournage de 5 épisodes, d’une durée totale de 33’, avec extraits filmés, scènes de plateau et entretiens avec différents collaborateurs de la série. Le dernier détaille la spectaculaire explosion d’une banque.

L’image est propre, bien contrastée, avec des noirs denses, mais qui ont tendance à se boucher. Quelques scènes en demi-obscurité manquent occasionnellement de contraste et de définition.

Son DD 5.1 pour la version originale, DD 2.0 stéréo pour les doublages en français, italien et espagnol. Le spectre sonore est relativement pauvre en aigus et en graves. Le son multicanal 5.1 profite à l’accompagnement musical, le reste venant surtout des enceintes frontales.

Configuration de test
  • Vidéo projecteur InFocus IN76
  • Panasonic DMP-BD30
  • Denon AVR-3806
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918 (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080i - Diagonale image 270 cm
Note du disque
7 / 10
Avis

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Baptiste
Le 10 août 2014
Pas de commentaire.
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Philippe Gautreau
Le 15 mars 2013
Pas de commentaire.

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