Once Upon a Time (Il était une fois) - L'intégrale de la saison 1 (2011) : le test complet du DVD

Once Upon a Time

Réalisé par Mark Mylod
Avec Ginnifer Goodwin, Jennifer Morrison et Lana Parrilla

Édité par abc studios

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Le 13/03/2013
Critique

Après des années de galère, l’espoir renaît pour Emma lorsqu’elle arrive à Brooke Story, dans le Maine, où vit son fils qu’elle a dû abandonner à sa naissance, dix ans plus tôt et qu’elle vient de retrouver. Le jeune Henry, adopté par Regina Mills, maire de la ville, est un lecteur avide de contes de fées. Il est convaincu qu’Emma n’est autre que la fille de Blanche-Neige et du Prince Charmant. Storybrooke ne serait-il pas un village différent des autres dont certains habitants pourraient bien, sans le savoir, être venus d’un autre monde, celui des contes de fées, et être retenus par un sortilège ?

Les contes de fées forment l’univers familier des Studios Walt Disney. Mais Once upon a time nous propose une approche nouvelle : les personnages imaginaires, sous le coup d’un sort qui leur a été jeté, sont désormais amenés à partager la vie des habitants ordinaires de Storybrooke. Il suffira d’un coup de baguette magique pour que nous soyons entraînés dans des temps médiévaux et entourés de créatures fantastiques, de princesses orphelines menacées par des belles-mères cupides, de sorciers et de chevaliers aux armures étincelantes. Tout ça accompagné d’enquêtes policières, car Emma gagne sa vie comme chasseur de primes.

Une des forces de la série, diffusée en France par M6, outre l’inventivité de son scénario, est la qualité du casting avec Robert Carlyle, qui incarne deux personnages inquiétants, Rumplestiltskin le sorcier et Mr. Gold, l’antiquaire et prêteur sur gages, Jennifer Morrison, le docteur Cameron de la série Dr. House et Ginnifer Goodwin, la plus jeune des trois épouses de Bill Henrickson, le héros de la série Big Love, sans oublier, dans le rôle de la redoutable Regina, Lana Parilla (un personnage récurrent de la saison 4 de 24 Heures chrono). Chaque acteur interprète deux personnages, celui du présent et celui des flashbacks.

Une invitation tentante à errer dans des paysages féériques, à déambuler dans les décors fantasmagoriques d’impossibles châteaux peuplés de seigneurs aux costumes chamarrés ou dans l’obscurité de souterrains que l’on sait hantés par des monstres maléfiques dans un luxe visuel qui rivalise avec une grande production cinématographique. Et aussi, une invitation à risquer de se perdre un peu dans certains méandres du scénario. Mais à quoi bon exiger trop de rigueur dans le monde des fées, d’autant moins que les choses tendent à se remettre en place dans la seconde moitié de la série ? Si l’on peut ressentir une baisse de tension dans certains épisodes, l’ensemble reste très divertissant.

Saisissons l’occasion pour rappeler qu’abc Studios, filiale du groupe Walt Disney spécialisée dans les séries, offre un riche catalogue, avec un bel éventail de genres : Esprits Criminels et Castle pour les polars, Desperate Housewives, Brothers and Sisters, Cougar Town sur les problèmes de société, Scrubs (produite par la société soeur Touchstone Home Video), Grey’s Anatomy avec son spin-off Private Practice dans le domaine médical et, dans le genre de la science-fiction, Flash Forward, Kyle XY et, last but not least… Lost ! On attend maintenant Body of Proof dont la saison 1 sort sur DVD le 13 avril 2013, avec pour héroïne un médecin légiste, reprenant l’idée de la série britannique Silent Witness.

Les amateurs de contes fantastiques ont été gâtés ces derniers temps avec la sortie des deux saisons de Legend of the Seekeer, puis maintenant de Once Upon a Time qui sera bientôt suivie de l’apparition dans les bacs, le 12 mars 2013, sur DVD et Blu-ray, de la première saison de la série Grimm.

La diffusion de la saison 2 de Once Upon a Time doit se terminer le 21 avril 2013.

Présentation - 4,0 / 5

Le boîtier contenant les 6 disques s’insère dans un étui cartonné. Beau thème musical du menu, rythmé par les percussions du marimba, leitmotiv de la série. À remarquer, également, les belles animations nocturnes du générique, modifiées à chaque épisode.

Bonus - 4,5 / 5

Commentaire audio de l’épisode 1 par d’Edward Kitsis et Adam Horowitz, créateurs de la série (qui ont tous deux activement participé à l’écriture et à la production de Lost, aux côtés de J.J Abrams), de l’épisode 10 par Ginnifer Goodwin et Josh Dallas, de l’épisode 12 par Robert Carlyle et Jane Espenson, de l’épisode 18 par Edward Kitsis, Adam Horowitz et Lana Parrilla et de l’épisode 22 par Edward Kitsis, Adam Horowitz et Jennifer Morrison.

Once Upon a Time - Il était une fois : suite orchestrale (3’57”) : quelques extraits de l’intéressante musique originale interprétés par un orchestre symphonique.

Once Upon a Time - Il était une fois : les origines (11’52”) explore les contes de Blanche Neige, Le Petit Chaperon rouge, La Belle et la Bête, La Petite Sirène par les frères Grimm, Charles Perrault ou Hans-Christian Andersen et recherche les origines de ces contes qui peuvent remonter à l’antiquité gréco-romaine.

Du monde des contes au monde moderne (19’36”) : Adam Horowitz et Edward Kitsis, rappellent ce qui leur a inspiré la série ; suivent plusieurs entretiens avec les acteurs et des scènes de tournage.

Tous les secrets d’élaboration d’un personnage (7’02”) : les deux créateurs analysent la transposition des personnages traditionnels des contes de fées dans un cadre actuel et donnent un coup de projecteur sur les costumes.

Bienvenue à Storybrooke (6’29”) : présentation de l’environnement dans lequel se déroule l’essentiel de l’intrigue, un ancien village de pêcheur, maintenant la petite ville de Steveston, proche de Vancouver, transformée en quelques heures en Storybrooke par les équipes de la série.

Souvenirs de l’histoire de Blanche-Neige, revue et corrigée (4’17”) : passe en revue différentes versions du personnage.

Bêtisier (2’14”)

9 scènes coupées (12’24”)

Entretien avec les stars et les créateurs de la série (30’04”) Matt Mitovitch (TVLine.com) interroge sur une scène des producteurs, créateurs et principaux acteurs, dont Robert Carlyle et son accent de Glasgow (assez contrôlé devant les caméras) et Ginnifer Goodwin particulièrement en forme.

7 bonus cachés clôturent l’inventaire.

Tous ces suppléments (les mêmes que ceux disponibles sur le Blu-ray région A) sont présentés en version originale (DD 2.0) avec sous-titres français optionnels, y compris le commentaire des cinq épisodes).

Image - 4,5 / 5

La chevauchée du Prince Charmant dans la scène introductive du pilote donne, à elle seule, une bonne idée de la qualité de l’image, de la profondeur de champ dans les plans de paysages de lacs et de montagnes de la British Columbia, des contrastes dans la forêt. Un déferlement de couleurs ! Dommage que la version Blu-ray ne soit disponible qu’en région A (avec sous-titres français, une option pour celles et ceux équipés d’un lecteur multizones).

Son - 4,0 / 5

Le spectre sonore est très ouvert des aigus cristallins aux basses les plus profondes. Mais les ambiances sonores sont souvent concentrées sur les enceintes frontales, les enceintes surround étant principalement stimulées par la musique. Mais pas dans les scènes d’action où les effets d’immersion peuvent être spectaculaires, par exemple quand le Prince Charmant affronte le dragon à 19’ dans l’épisode 6. Les dialogues sont très distincts, tant pour la version originale que pour le doublage en français, qui tend, comme c’est presque toujours le cas, à placer les voix un peu plus en avant.

Configuration de test
  • Vidéo projecteur InFocus IN76
  • Panasonic DMP-BD30
  • Denon AVR-3806
  • Kit enceintes/caisson Focal Profile 918 (configuration 7.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080i - Diagonale image 270 cm
Note du disque
Avis

Moyenne

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Giuseppe Salza
Le 8 mars 2014
Pas de commentaire.
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Philippe Gautreau
Le 15 mars 2013
Pas de commentaire.

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