Crazy Dad (2012) : le test complet du DVD

That's My Boy

Réalisé par Sean Anders
Avec Adam Sandler, Andy Samberg et Leighton Meester

Édité par Sony Pictures

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Le 07/05/2013
Critique

Donny a eu son fils Todd alors qu’il n’était lui-même qu’un adolescent. Il l’a élevé seul jusqu’au 18 ans de Todd, mais depuis, père et fils se sont perdus de vue. Lorsque Donny décide de renouer avec son fils des années plus tard, c’est de manière fracassante : il débarque la veille du mariage de Todd, sans avoir été invité. Donny essaie désespérément de recoller les morceaux, mais il va devoir faire face aux conséquences de la mauvaise éducation qu’il a donné à son fils…

Depuis quelques films, on ne sait pas ce qui se passe chez Adam Sandler. Si Jack et Julie avait été conspué par la critique et la plupart des fans du comédien américain, ce n’est pas Crazy Dad qui risque de le réconcilier avec son premier public.

Rarement, l’acteur aura été aussi mauvais et horripilant que dans ce DTV. Si certaines blagues pouvaient se révéler efficaces avant, elles font ici nettement moins rire, surtout quand le film prend l’inceste pour faire quelques bouffonneries douteuses et malsaines. Dans Crazy Dad, il donne la réplique (graveleuse) à Andy Samberg, jeune humoriste qui comme son aîné s’est illustré dans le célèbre Saturday Night Live. Dépourvu de charisme, il rappelle un peu Jason Biggs en plus insignifiant.

Si Crazy Dad part sur de bons rails avec un postulat franchement culotté, l’histoire et l’interprétation vont de mal en pis. On est interloqué devant, passez-moi l’expression, la connerie de cette entreprise qui s’en prend souvent aux obèses, aux alcooliques, aux vieillards. De son côté, Adam Sandler reprend les mêmes mimiques et le défaut de prononciation que dans son pire film Little Nicky, assure le minimum syndical et n’a d’ailleurs pas l’air de croire à ce qu’il est en train de dire ou de faire. Rien ne fonctionne dans Crazy Dad, film vulgaire, consternant, irresponsable, indigeste et surtout pas drôle. 8 fois nommé aux Razzie Awards.

Présentation - 3,5 / 5

Le test a été réalisé sur check-disc. Le menu principal est classiquement animé et musical.

Bonus - 1,5 / 5

13 minutes de scènes coupées viennent « garnir » la section des suppléments. Autant le dire tout de suite, elles n’auraient pas relevé le film et se révèlent complètement anecdotiques.

Nous trouvons également un bêtisier de 6 minutes qui comme Crazy Dad, n’arrache aucun sourire.

Image - 4,5 / 5

DTV d’accord mais quatre étoiles ! Fidèle à sa réputation, Sony livre un master SD irréprochable. Les contrastes affichent une densité remarquable, le piqué est tranchant comme une lame de rasoir, les scènes diurnes sont éclatantes, la colorimétrie fait la part belle à une large gamme de bleus, la profondeur de champ est irréprochable. Le léger grain de la photo est respecté, les détails abondent sur le cadre large, bref, le transfert est resplendissant.

Son - 3,5 / 5

Si l’image n’a souvent rien à envier à une édition HD, il en est tout autrement pour le confort acoustique. Même à volume élevé, les enceintes peinent à créer une spatialisation digne de ce nom mais heureusement que la bande-originale relève quelque peu le niveau avec des basses frappantes. L’exploitation frontale est riche et équilibrée, les dialogues clairs et distincts.

Configuration de test
  • Téléviseur 16/9 Sony LCD Bravia KDL-32W5710
  • Sony BDP-5350
  • Ampli Pioneer VSX-520
  • Kit enceintes/caisson Mosscade (configuration 5.1)
  • TEST EN RÉSOLUTION 1080p - Diagonale image 81 cm