Robot Chicken - Star Wars - Episodes I et II et III (2007) : le test complet du DVD

Robot Chicken: Star Wars

Réalisé par Seth Green

Édité par Warner Bros. Entertainment France

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Critique

STAR WARS : la saga la plus emblématique de l’histoire du cinéma. 141,8 quadrillons de dollars rapportés à travers le monde. 7 milliards de fans sur la planète. L’apogée du 7ème art. ROBOT CHICKEN : une série décalée aux blagues vaseuses où les jouets se tapent dessus et trébuchent. Les étudiants y jettent parfois un oeil entre deux packs de bière et recrachent tout par le nez en rigolant. ENFIN RÉUNIS ! Soyez témoins de la puissance de cette série de destruction massive où l’univers Star Wars se fait malmener par les geeks responsables du carnage des films d’animation image par image de ADULT SWIM. Et ben, si personne n’a été viré pour ça, ça tient du miracle !

Vous l’aurez vite compris, le délire total est le seul mot d’ordre de cette trilogie d’émissions spéciales conçus par Seth Green et ses acolytes, grands fans de l’univers Star Wars et ayant assez de second degré (voire plus) pour s’en moquer. L’humour est ravageur, parfois explosif et à ne pas mettre forcément devant n’importe quel public à cause d’un langage parfois fleuri…

Les deux trilogies passent au mixer de gags graveleux, sexy, ou franchement hilarants en voyant certaines scènes re-imaginées, prolongées ou franchement détournées. L’empereur chez le coiffeur, les soldats de l’Étoile Noire qui font semblant de se laisser étrangler par Dark Vador, Luke et l’empereur qui se combattent à coups de vanne sur leurs mères, l’amiral Ackbar qui fait de la pub pour des céréales au goût crevette, la princesse Leïa qui grimpe sur Boba Fett, la vie dans l’estomac de Sarlacc, Dark Vador qui danse le Disco, ou encore l’Empereur qui croise les storm troopers dans l’escalator de l’Étoile Noire et pète un câble à force de devoir tous les saluer… ça part dans tous les sens !

Sous un air toujours sérieux, George Lucas n’a jamais été contre le fait de se moquer de son oeuvre ou pour donner sa bénédiction à d’autres pour le faire. Tout comme pour les parodies Star Wars signées par l’équipe de Family Guy, l’équipe de Robot Chicken a eu le feu vert total de Lucasfilm et même l’autorisation d’utiliser certaines images ou sons.

Cerise sur le gâteau : les voix, assurées en grande partie par les acteurs originaux ! Carrie Fisher, Ahmed Best, Billy Dee Williams ou encore Anthony Daniels sont venus faire les zouaves et donner à leurs personnages des attitudes pour le moins inhabituelles. Une poignée de guests est également au rendez-vous : Abraham Benrubi, Malcolm McDowell, Conan O’Brien, Rachael Leigh Cook, Zac Efron… et George Lucas himself, décidément pas le dernier pour délirer.

Vous aimez Star Wars ? Vous aimez l’humour bien frappé ? Qu’est-ce que vous faites encore là ????

Édition - 7,5 / 10

3 boîtiers écologiques (fabriqués avec moins de plastique) réunis dans un coffret carton. Chaque DVD à sa propre jaquette et sa propre sérigraphie. Il est à noter que l’épisode II est présenté dans sa version télédiffusion (21’46”) alors qu’une version étendue existe (38’11”) sur le net.

Le coffret carton oublie soigneusement de signaler que chacun de ces DVD accueille une véritable caverne d’Ali Baba de bonus ! Plus de 3h30 de suppléments au total (en VOST) sans compter les plus de 3h00 de multiple commentaires audio (non sous-titrés comme d’habitude chez Warner). Making of, répétitions, idées de scènes coupées, coulisses de l’animation, enregistrement des voix, featurettes… et même des rencontres avec George Lucas et la présentation des épisodes 2 et 3 au fameux Skywalker Ranch. Il y a là de quoi tout savoir et même parfois trop…

Rien de spécial à signaler côté image. C’est propre et sans bavure, en ratio 1.33 pour les deux premiers et 1.78 pour le troisième qui existe même en Blu-ray aux US et dont l’image est issue d’un master HD.

Seuls les épisodes 1 et 2 sont doublés en français, le dernier n’est proposé qu’en VOST. Mais franchement, et plus que jamais, nous ne saurions que trop vous conseiller de vous jeter sur les VOST qui sont bien plus dynamiques et plus ravageuses. Elles permettent de surcroit de profiter des voix originales de certains acteurs de la trilogie originale venus prêter main forte à l’équipe de Robot Chicken. Quel que soit l’épisode, la stéréo est au programme.

Crédits images : © Adult Swim

Configuration de test
  • Vidéo projecteur Toshiba TDP-MT700
  • Sony PlayStation 3
  • Ampli Denon AVR 2807
  • Kit enceintes/caisson Morel Nova (configuration 7.1)
  • Diagonale image 302 cm